Comprendre le bégaiement et ses origines
On connaît tous dans notre entourage une personne qui bégaie. Répétitions de sons, prolongement de certains mots ou syllabes, problèmes d’élocution, accompagnés de spasmes respiratoires et de mouvements involontaires du visage… caractérisent ce mal, en apparence anodin, qui touche pourtant 1 % de la population française. Mais souvent, le bégaiement suscite des sourires, des rires et même des moqueries. En effet, les individus ne prennent toujours conscience qu’il s’agit d’un mal réellement handicapant, dont il est difficile de se détacher. La personne bègue, qui vit le problème au quotidien, en souffre beaucoup. Il faut aborder le bégaiement comme une véritable pathologie qui nécessite un traitement adapté. En réalité, il ne s’agit pas seulement d’un trouble de la parole, cela cache également un trouble de la communication et du comportement.
Dans le bégaiement, le facteur psychologique tient une place importante. Par exemple, lorsque la personne, qui souffre de ce mal, parle toute seule, s’adresse à un animal ou à un bébé, chante ou s’amuse à prendre des accents différents, bien souvent, elle ne bégaye pas. Le regard des autres et la peur de ne pas parvenir à s’exprimer correctement, tant sur le fond que sur la forme, suscite et accentue le bégaiement. Le blocage de certains muscles de la bouche, du larynx ou de la gorge, lors de la prise de parole, constitue également une cause du bégaiement. Mais les troubles varient d’un individu à l’autre, d’un moment à l’autre, ainsi que la durée et l’intensité des crises.
Dans le bégaiement, le facteur psychologique tient une place importante. Par exemple, lorsque la personne, qui souffre de ce mal, parle toute seule, s’adresse à un animal ou à un bébé, chante ou s’amuse à prendre des accents différents, bien souvent, elle ne bégaye pas. Le regard des autres et la peur de ne pas parvenir à s’exprimer correctement, tant sur le fond que sur la forme, suscite et accentue le bégaiement. Le blocage de certains muscles de la bouche, du larynx ou de la gorge, lors de la prise de parole, constitue également une cause du bégaiement. Mais les troubles varient d’un individu à l’autre, d’un moment à l’autre, ainsi que la durée et l’intensité des crises.
Les causes et les conséquences du bégaiement
Statistiquement, un enfant bègue sur quatre conserve ce trouble à l’âge adulte. Si ce mal atteint les personnes dès le plus jeune âge, il arrive également que certains adultes se mettent à bégayer après un accident ou un choc émotionnel. Les recherches scientifiques n’ont pas encore permis d’apporter toutes les réponses concernant ce mal. Il pourrait être héréditaire, lié à une défaillance du système nerveux, ou encore suscité par un manque de confiance en soi… Le stress aurait tendance à resserrer les muscles de leurs cordes vocales et à altérer leur élocution. Mais les explications sont aussi variées qu’incertaines. En revanche, ce qui est sûr et commun à toutes les personnes atteintes, ce sont la lassitude et le mal-être engendrés par ce trouble, qui se traduisent par une démotivation dans le travail, la vie privée et la vie sociale.
En effet, les personnes bègues n’osent pas prendre la parole sous peine de subir des moqueries, et par là-même ne peuvent pas s’affirmer. De plus, la communication avec l’entourage au quotidien s’avère compliquée et même douloureuse. Cela limite les personnes atteintes de bégaiement, tant au niveau des leurs études et de leur profession, que dans les relations humaines. Ils souffrent par ailleurs d’un complexe d’infériorité (sentiment d’être incapable dans tous les domaines) et d’un manque de confiance en eux. Ils sont généralement frustrés, ils se sentent coupables et ils ont honte de leur problème. Enfin, ils pensent qu’ils ne parviendront jamais à avoir une existence palpitante ou tout simplement une vie normale.
En effet, les personnes bègues n’osent pas prendre la parole sous peine de subir des moqueries, et par là-même ne peuvent pas s’affirmer. De plus, la communication avec l’entourage au quotidien s’avère compliquée et même douloureuse. Cela limite les personnes atteintes de bégaiement, tant au niveau des leurs études et de leur profession, que dans les relations humaines. Ils souffrent par ailleurs d’un complexe d’infériorité (sentiment d’être incapable dans tous les domaines) et d’un manque de confiance en eux. Ils sont généralement frustrés, ils se sentent coupables et ils ont honte de leur problème. Enfin, ils pensent qu’ils ne parviendront jamais à avoir une existence palpitante ou tout simplement une vie normale.
Bégaiement : existe-t-il un traitement ?
En France, prés de 650 000 personnes souffrent de bégaiement. A l’heure actuelle, aucun remède médicamenteux et aucune opération chirurgicale n’existent pour enrayer ce trouble. Des associations et des instituts proposent des solutions, différentes selon l’origine du mal, sous forme de stages intensifs ou de visites régulières chez un spécialiste. Il s’agit de thérapies lorsque le facteur du bégaiement est psychologique, ou d’exercices pour améliorer la manière de respirer et l’élocution, lorsque celui-ci est physique (ou les deux). Certains bègues, avec beaucoup de volonté, parviennent à parler normalement, en remplaçant par exemple, des mots qu’ils jugent difficiles à prononcer par d’autres. Parfois, ils n’évoquent pas leur problème avec leur entourage, et réussissent à lutter seul contre leur bégaiement. Cela s’appelle l’auto-thérapie : il s’agit de la solution jugée la plus efficace et la moins couteuse par les scientifiques.
Pourtant il est important que la famille et les proches entourent la personne bègue, sans se moquer, afin que celle-ci reprenne confiance en elle et ait le sentiment que son mal n’est pas ignoré. C’est le début du traitement et ce n’est qu’ainsi qu’elle parviendra à éradiquer durablement son trouble. « La Thérapie globale du bégaiement », de Phillip J. Roberts (qui comprend 30 exercices à appliquer) est un ouvrage qui peut accompagner les personnes qui souhaitent traiter leur mal elles-mêmes. Des visites régulières chez un orthophoniste peuvent également aider à lutter contre le bégaiement, mais tous les orthophonistes ne sont pas compétents dans ce domaine, et cette méthode reste couteuse.
Pourtant il est important que la famille et les proches entourent la personne bègue, sans se moquer, afin que celle-ci reprenne confiance en elle et ait le sentiment que son mal n’est pas ignoré. C’est le début du traitement et ce n’est qu’ainsi qu’elle parviendra à éradiquer durablement son trouble. « La Thérapie globale du bégaiement », de Phillip J. Roberts (qui comprend 30 exercices à appliquer) est un ouvrage qui peut accompagner les personnes qui souhaitent traiter leur mal elles-mêmes. Des visites régulières chez un orthophoniste peuvent également aider à lutter contre le bégaiement, mais tous les orthophonistes ne sont pas compétents dans ce domaine, et cette méthode reste couteuse.
A lire dans la même thématique
Suggestion de publications disponible dans la même thématique