Pour l’un, c’était son premier raid multisports, il n’était monté sur un VTT que pour gravir le Mont Ventoux, il avait pagayé dans une vie antérieure, c’était sa deuxième compétition de sa vie (la première était un 10 km 3 semaines avant…). L’autre, c’était moi, j’avais flashé sur ce raid qui semblait vraiment sympa, avec des enchaînements qui promettaient d’être intéressants, et de l’orientation, plein d’orientation… avec une bonne partie sur des cartes d’orientation… mais aussi quelques kilomètres en VTT, sachant que je monte sur mon VTT 2 fois par an pour l’instant.

Alors ce WE du 23-24 février, direction Nice pour 2 jours de folie ! 1er défi de la journée : éviter le carnaval et le lancer des fleurs… pour pouvoir être à l’heure au départ. Pas gagné cette affaire, quand on prend en compte le fait que le VTT de Philippe n’avait pas de pédales… ben oui, il faut bien se mettre des handicaps parfois !

Mais comme on a raté tous les magasins de sport qui nous tendaient les bras le long de l’autoroute, le problème a vite été réglé… ça tombait bien qu’il n’y ait pas de VTT le samedi, et on a même pas été embêtés par la circulation… avec tout de même notre problème qui n’était pas résolu, mais on verrait bien après le prologue : y’a bien un bon gros décathlon dans une grosse ville comme ça !

Après s’être fait jeter par un gardien de parking, on trouve enfin une petite place pour garer la voiture près du vieux port… et il commençait à faire faim !

On pensait passer inaperçus, ni vus ni connus, mais le plateau de ce défi vert était composé d’un bon nombre d’orienteurs, descendus dans le Sud pour l’occasion. Sur le chemin entre la voiture et l’accueil, avec le thermos de pâtes bolo à la main, la gourde de l’autre, la fourchette où il restait de la place, un petit coucou à Benoît engagé dans une équipe Lafuma – Sport 2000, on aperçoit aussi Johann LASOUCHE, William BOUVIER, et plein d’orienteurs des clubs du Sud de la France, mais aussi Benjamin MIDENA, Olivier BENEVELLO pris dans l’organisation du WE. Finalement, ça a attiré du monde cette affaire !! Et ça promettait d’être bien sympathique !

Inscriptions OK, au passage on avait eu le temps de prendre peur en voyant le programme du dimanche, avec notamment une option VTT “très technique”, alors sans pédales c’était pas gagné, et nous voilà en route pour le 2ème défi de la journée : trouver à midi une boulangerie ouverte autour du vieux port de Nice pour compléter notre repas et s’acheter quelques petites choses à grignoter entre le prologue et la course de nuit. Merci à un gentil autochtone qui nous a guidé… le défi a été plus facile que prévu, même si nous avions déjà repéré des individus qui arpentaient les ruelles avec leurs baguettes de pain frais…

Retour à la voiture au bord du port avec notre trophée… on s’est même payé le luxe de déjeuner en vis à vis avec un yacht gigantesque…

Bon assez rigolé maintenant, les choses sérieuses allaient commencer… On s’avance vers la tyrolienne, 1ère épreuve, pour voir un peu comment ça allait se passer. Ça tombait bien, du coup on voyait aussi le parcours de canoë, les équipes avaient l’air de souffrir un peu, la houle n’était pas énorme mais on avait l’impression que le vent commençait à forcir un peu.

Comme les horaires de départ étaient libres, on avait décidé de partir assez tard pour avoir digéré un peu. C’est ce que beaucoup d’équipes d’orienteurs ont fait, d’autant plus qu’au début la queue pour accéder à la tyrolienne était assez monstrueuse…

Quelques temps plus tard, après avoir questionné quelques équipes, toujours à la recherche de pédales, me voilà en haut de la tyrolienne, prête à me jeter dans le vide… ça a donné un truc de ce style, même si là c’est pas moi vu qu’on a pas trop eu le temps de prendre des photos…

Haaaaaaaaaaaaaaaa … à peine le temps de me remettre de mes émotions que je remonte sur le quai en courant, pour récupérer Philippe, et nous descendons le plus vite possible vers les canoës qui nous attendaient bien sagement au bord de l’eau… au bord de cette plage, mais y’avait bien moins de houle que ça !

Que dire sur le canoë ?? et bien on a pagayé, pagayé, pagayé… on s’est pas fait rattraper, mais on a rattrapé personne, on a pris les deux bouées comme il fallait, Philippe derrière avec ses gros bras de grimpeur, moi à l’avant… et on a rien lâché !

On est passés pas très loin de cette jetée, où on faisait demi-tour, tandis que la fête battait son plein sur le quai, mais on a rien vu…

Après, place à L’EPREUVE de la journée… une CO « au score » aux petits oignons dans le vieux Nice et la parc du château pour se faire plaisir !

J’ai commencé par le vieux Nice, pour ne pas monter direct avec les escaliers coupe-jambes tout de suite…

C’était magnifique !!

Pour le plaisir : un passage pour entrer dans la ville :

La rue très passante (on a eu du mal à courir, style Venise…) entre le poste 12 et le poste 15 :

Ensuite, petite montée bien cassante pour rejoindre le parc… et plein de postes à aller chercher, dont quelques-uns étaient un peu excentrés et obligeaient à faire des détours. J’ai fait 2 petites fautes : j’aurais dû faire 1-6-16, et pas 1-16-6, et je n’ai pas anticipé la sortie du poste 3, pour prendre le poste 5 par dessous.

Le poste 2 se trouvait là dessous :

Le poste 3 au-dessus de ça :

Et on est descendu par ces escaliers assez casse-pattes pour rejoindre l’arrivée :

Finalement, on termine 9ème du prologue et 1ers mixtes, à 5'30 des premiers quand même, mais c’est pas si mal que ça !!

La carte ci-dessous.

Un bon exemple s’offre à nous dès le poste 2… je vous laisse le temps de réfléchir !

Le poste était de l’autre côté d’un mur infranchissable, il y avait de nombreuses clôtures infranchissables (= il est interdit de les franchir, même si c’est possible), d’où une bonne anticipation pour bien contourner tous les obstacles.

Sur l’enchaînement 3 à 7, nous étions dans le cœur de la ville, avec une carte pas très facile à lire…

… ce n’est qu’en passant à côté que j’ai vu l’escalier qui permettait de raccourcir le trajet pour aller au poste 5.

Même si je ne l’ai prix qu’une seule fois, il aurait peut-être fallu l’emprunter entre les postes 5 et 6, et 6 et 7.

Voilà pour les points remarquables, et le poste 9 au milieu d’une place que l’on s’était fait voler… il y a de quoi se demander ce que le voleur va en faire !!

Les résultats filles et garçons de cette étape :

Céline DODIN - 20'37

Karine D'HARREVILLE - 21'06

Gaëlle BARLET – 21’42

(Vive la Lorraine !!)

Les garçons sur un circuit différent :

Damien RENARD - 18'34

François GONON - 19'09

M. SEPPI – 19’19

Et quelques photos :

Nous avons alors pris la direction de Saint Montan, seule carte connue de ce WE de sprints, au début des Monts d’Ardèche. Pour y accéder, passage par le superbe barrage hydroélectrique de Donzère géré par la Compagnie Nationale du Rhône :

Saint Montan est un petit village médiéval entouré de garrigues, avec les vestiges d’un château et une église remarquable.

Un peu moins concentrée que pour les 3 autres sprints, je me suis emmêlée les pinceaux dès le départ… et je n’ai pas vraiment profité de cette très jolie course.

Notamment la zone entourée n’était pas facile à comprendre, d’autant que le passage à droite en zig-zag était en escaliers, je suis passée à gauche en croyant être dans les escaliers de droite.

La suite offrait des choix très intéressants, un electure précise…

Moi malheureusement j’ai enchaîné les erreurs, avec un passage bonus au poste 8 entre les postes 2 et 3 (au moins je savais où il était pour la fin de course !).

Les résultats :

Karine D'HARREVILLE - 15'59

Céline DODIN - 16'58

Capucine VERCELLOTTI – 16’17

Les garçons sur un circuit différent :

Vincent COUPAT - 18'40

Damien RENARD - 19'21

Frédéric TRANCHANT – 19’24

Les cartes ci-dessous.

Petit village provençal de renom… pourtant habitant à 80 km je ne m’y étais jamais intéressée.

« Citadelle au moyen-âge, le village de Grignan est construit sur un piton rocheux autour d’un château Renaissance classé. Les ruelles pittoresques avec d’anciennes maisons gothiques et des voûtes du 12ème et 14ème siècle mènent à la collégiale St-Sauveur du 16ème siècle qui abrite le tombeau de la Marquise de Sévigné, au lavoir monumental sur la place du Mail, à la tour carrée et la Maison du Bailli.

Grignan nous a dévoilé ses merveilles historiques au fil de nos pérégrinations à la recherche des précieuses toiles oranges et blanches… mais encore plus des boîtiers de poinçonnage…

Première étape, le lavoir juste en partant du départ. Le choix d’itinéraire vers le poste 1 nous mettait directement dans le vif du sujet: petits escaliers partout, une muraille en haut, et des étages intermédiaires où il fallait accéder le plus vite possible.

Je fais d’entrée un mauvais choix, une dizaine de secondes, en partant directement vers la gauche, et donc avec obligation de contourner de grand mur qui surplombe le pose 15, puis je m’emmêle les pinceaux entre tous les ronds et je me dirige vers le poste 14.

Quelques petits postes au nord de la carte, avec de nombreux choix intéressants, et nous voilà en direction du château, point le plus haut de la ville… Nos choix dépendent de ce que nous arrivons à lire sur la carte, je pense qu’il fallait passer par la gauche, je n’étais pas sûre que cela passe, mais le trajet était moins long et moins anguleux.

…. le poste 8 au pied d’une tour…

Et une petite vue de loin…

Le poste 9 posait un nouveau choix, une fois sortis des murailles : passer par les escaliers et contourner les murs à gauche ou enfiler les ruelles en zigzagant à droite du trait rouge. J’ai choisi la gauche, les temps intermédiaires (et la carte a posteriori) ont tendance à me dire que le choix à gauche était mieux…

Et puis petite visite dans les jardins Sévigné… ou plutôt dans le labyrinthe Sévigné… avec interdiction formelle de sauter par-dessus les haies (vert 4 !!), heureusement le poste était en périphérie !

Pour aller au poste 13, encore un petit choix bien sympathique pour faire chauffer les méninges… et bien s’éloigner du trait rouge : à gauche ou à droite ?

Cette fois-ci, je pense que j’avais le bon choix !!

Après le poste 13, il fallait vite être opérationnel, pour ne pas rater l’escalier qui partait assez vite à droite, et éviter de faire le tour du pâté de maison… et apprécier la grandeur de la collégiale St Sauveur.

Bref, un premier sprint bien sympathique, offrant de nombreux choix très intéressants, qui comptait pour les tests de qualifications au stage en Slovénie.

Les résultats chez les filles :

Céline DODIN - 16'11

Anaïs GOFFRE - 17'04

Karine D'HARREVILLE - 17'36

Je ne sais pas si j’ai vu grand chose pendant ma course, mais je confirme, de loin c’était très joli !

A peine remis de nos émotions, nous prenions la direction de Taulignan, à quelques kilomètres de là. Un deuxième petit village avec plein de petites ruelles, un petit cours d’eau, de la pampa provençale… et un changement de carte.

Au premier tour, ça donnait ça :

… avec beaucoup de postes, et mon itinéraire m’a conduite à passer plusieurs fois aux mêmes endroits (ou peut-être que je suis passée par les mêmes endroits parce que je connaissais des postes précédents… mais ce n’était pas forcément le meilleur choix !). Et un poste 4 où j’ai un peu cherché au-dessus avant de me dire que le lavoir était à l’étage du dessous… du coup, mon choix n’était pas terrible.

Pour le deuxième tour, ça donnait ça :

avec le même style de problématique, et des choix influencés par ceux du 1er tour, pas forcément toujours les meilleurs.

Karine D’HARREVILLE et Margaux VASSY :

Charlotte BOUCHET, après sa course :

Thibaut POUPART :

Les résultats chez les filles :

Céline DODIN - 18'54

Karine D'HARREVILLE - 19'14

Katri LINQUIST (FIN) - 19'45 - 17'04

Et RDV le lendemain pour de nouvelles aventures dans les villages de la Drôme !

Les cartes avec tracé ci-dessous.

Le WE dernier, le TGV m'a emmenée du côté de Nevers où nous attendait un WE haut-niveau organisé par Marie-Violaine.


Soleil magnifique, un peu frisquet le matin, mais c'était bien sympathique de revenir sur les lieux du seul Championnat de France que j'ai pu faire l'année dernière, vu que la semaine fédérale était pendant le Championnat du Monde. Et plein de beaux souvenirs dans la tête....


Ce WE faisait également office de 2ème "test" de la saison, avec un focus sur la longue distance qui s'est déroulée dimanche matin sur la carte du CFC 2007, le 3ème étant les 17-18 février prochains à Pierrelatte pour voir où on en est sur les sprints. Beau WE en perspective également....

Le rendez-vous était à la Charité-sur-Loire, pour le Sprint.

Même si nous avions couru l'année dernière dessus, cela a réservé quelques itinéraires surprises très intéressants.

En partant vers le poste 1, j'ai d'abord vérifié que cela ne passait pas tout de suite à gauche. Je pense ensuite qu'il aurait fallu couper par le jaune plutôt que de faire le tour.

Un petit choix intéressant se trouvait entre les postes 3 et 4 : tentés de partir tout droit, le choix était bien plus long.

Après le poste 4, nous voilà dans la ville. Quelques zig-zags, il fallait être bien attentifs en lecture de carte pour ne pas se laisser piéger entre les postes 6 et 7 (clôture infranchissable à l'ouest du poste 7)...

Sur la fin du parcours, un autre choix s'offrait à nous entre les postes 10 et 11, par la droite ou par la gauche.

Je pars vers la gauche... au vu des temps, le choix par la droite était sans doute meilleur, à quelques secondes près...

Après un petit débalisage de la zone de course, nous sommes partis vers Guérigny, pour un entraînement "cool" sans les chemins sur la carte de la moyenne de la veille du championnat de France des Clubs.

Et le lendemain, après quelques photos et le passage de quelques journalistes, c'était au tour de la Longue Distance "Test", avec quelques choix intéressants.

Les cartes ci-dessous.

C’est un exercice que l’on a pas vraiment l’habitude de faire, riche en stratégie, notamment quand les postes sont cotés d’un nombre de points différent, et que le temps imparti ne permet pas de tout faire… un bon apprentissage et un jeu ludique… qui ne manque pas de faire monter de taux de stress quand on s’approche de l’heure limite !

Départ prévu à 17h00, un peu retardé, mais nous sommes déjà à la nuit…

Lampe frontale obligatoire…

La boussole allait aussi bien servir dans le labyrinthe de chemins à certains endroits.

Petit échauffement et nous voilà tous sur la ligne de départ… lampe frontale allumée, tant pis pour les retardataires, le coup d’envoi allait être donné pour 1h15 de folie.

Les quelques secondes avant de partir, j’avais pu voir au verso de ma carte retournée les cotations des postes, rapidement, sans trop y faire attention. Je suis partie bien sûr pour tout réaliser, sans me poser de questions. Je suis partie au fond au début, sur les postes 36, 45 etc… pour y arriver rapidement en construisant un parcours cohérent et éviter des aller-retours ou des postes isolés.

Dur dur de se mettre dans la course… j’ai un peu de mal à comprendre la carte, pourtant j’y étais déjà allée en interrégionale de jour ! Avec beaucoup d’hésitations, une ratée sur le poste 46 (j’aurais mieux fait de contourner totalement par le chemin, au lieu de galérer dans le vert 2 qui ne passait pas bien et n’était pas évident à comprendre de nuit), un poste 46 où je cherche un peu trop tôt, je continue à petite allure, mais en essayant de devenir fluide.

Je continue mon petit tour de carte, en me fixant sur les postes du sud qui me semblaient bien coter… mais l’heure commençait à tourner sérieusement !

Quelques postes m’ont donné du fil à retordre… grrrrrrr… et des précieuses minutes qui allaient me manquer à la fin ! La petite dépression de la 53 obligeait à bien s’enfoncer dans la forêt, et c’était un poste intéressant !

Je suis ensuite allée au poste 52, où je me suis arrêtée quelques instants pour enlever une malheureuse brindille qui titillait mon pied sous les lacets de la chaussure, puis en quête du poste 51… que je n’ai pas vu au premier passage, bien qu’essayant de suivre le petit cours d’eau.

Et puis, commence le dilemme… ce poste 48, isolé, tout seul, comment pouvais-je le prendre ? La question a été vite réglée en regardant ma montre : c’était évident, je ne pourrais pas faire tous les postes ! Alors direction les postes 50 et 49, bien que dans des zones assez complexes du fait des chemins déjà bien nombreux existant sur la carte… et de tous les autres qui s’y étaient rajoutés…

J’ai eu tendance à bien m’emmêler les pinceaux et à chercher trop tôt, mais finalement j’ai eu la satisfaction de voir la petite lumière rouge et d’entendre le petit biiiiiiiiip de ces deux postes. Ouf !!!!

Vu le temps qu’il me restait, je me suis alors dirigée vers les postes 44 et 43, proches, avant de me poser la question du retour.

Juste après, je me dis que j’ai le temps d’aller sur les postes à droite de la carte… je pars… je me ravise… ce n’est pas jouable, et 1 mn de trop sur le temps final, c ‘est 5 points de perdus !

Avec les postes 42 et 35, ça fera pas mal de points en plus, après, je verrai si je peux aller rechercher le poste 31 en passant pas l’arrivée.

Malheureusement pour moi, je suis passée à côté du poste 42 sans le voir… et après, c’était trop tard pour faire ½ tour… dommage, 10 points de perdus !

Au passage à l’arrivée, il me reste 5 mn: un petit tour au poste 31… et l’arrivée, avec la sensation de ne pas avoir réalisé quelquechose de terrible. Bon entraînement, on verra ce que les autres ont fait après avoir retrouvé des habits propres et bien secs ! Voilà toute la zone que je n’ai pas faite :

Au chaud dans le local où se trouvait l’accueil et la gestion SI, nous attendait une très bonne soupe à l’oignon, avec le fromage et le pain tout bien comme il faut !! Merci aux organisateurs pour cette délicate attention !

ET on la déguste en analysant ce qu’on aurait dû faire…

Finalement, je suis 3ème de la course, pas mal quand même !

Les résultats à l’adresse suivante :

http://ac.aurelien.free.fr/

Et merci aux quelques photographes de l’organisation !

Les cartes avec tracé ci-dessous.