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16 mars 2008 - Corrèze
Petit retour sur ce WE exceptionnel... mais mouillé !
Vendredi soir, après une réunion assez mouvementée et fort intéressante qui avait duré toute la journée, petit détour vers St Etienne pour aller chercher une partie de l’équipe Cours Fauriel… un bon petit repas nous attendait… Merci Karine et Mélanie de nous avoir chouchouté !
Samedi matin, lever pas trop tôt pour récupérer un peu, ciel grisonnant, nous voilà partis en direction du centre de la France, loin dans les terres reculées de Corrèze.
La route était jalonnée d’orienteurs de toute sorte, des petites balises nous montraient la route.
Samedi après midi, c’était la moyenne distance. Avant toute chose, c’était vraiment bien sympa de revoir tout le petit monde de la CO… ben oui, avec mon absence aux Championnats de France l’année dernière, ça faisait bien longtemps que je n’avais pas revu autant de monde en France, et ça faisait bien plaisir !
Objectif de la journée : s’imprégner des courbes du terrain, même si nous connaissions déjà un peu le terrain qui nous attendait le lendemain… Je suis partie lentement, j’ai coupé au milieu, je suis revenue lentement. Avec un petit tendon d’Achille un peu douloureux qui commençait vraiment à m’embêter depuis le stage en Slovénie.
Après cette petite découverte / balade, nous sommes vite repartis vers notre hébergement… non sans m’être assurée au préalable que j’avais bien des chaussures en état pour le lendemain… en les regardant ce n’était pas le cas, la semelle commençait vraiment à bailler, finalement des chaussures neuves c’est pas si mal que ça pour faire un relais !
Après nos malheurs passés de 2006, plus rien ne pouvait plus nous arriver à Sédières : rassembler dans une même compétition 2 relayeurs ayant fait PM, un oubli de licence et un retour au stand pour cause de chaussure « décollée » (avec le recul, c’est toujours rigolo de voir repartir quelqu’un en forêt avec une chaussure de CO… et une chaussure de running…)
Nous avions le même hébergement que 2 ans auparavant, de l’autre côté de la Dordogne, au calme… mais cette-fois ci sous la pluie, et plus on s’avançait vers la douche chaude tant promise, plus les branches commençaient à envahir dangereusement le sol, comme si une tempête s’était abattue quelques instants auparavant sur le coin, mais peu importait, on était presque arrivés, malgré ce temps si noir qui nous menaçait.
Plus que quelques centaine de mètres, on devrait reconnaître… ahhhh ! c’est bien là ! Ouf !! Maintenant place à la préparation pour le lendemain…
Euhhhhh… pourquoi parler si vite… bizarre bizarre, après quelques minutes d’attente, quelqu’un vient enfin nous ouvrir, mais avec une tête des mauvais jours…
« Il n’y a plus de courant dans le village ». « Ah ???? », « et l’eau chaude fonctionne sur quoi ? » « L’électricité… ahhhhh… on est une bonne vingtaine du club à venir ici ce soir… et à manger… Bon, où sont les bougies ??? »
Comme la nuit commençait sérieusement à tomber, quelques gouttes d’eau chaude nous ravirent quand même dans l’obscurité des douches, et les bougies et lampes frontales nous accompagnèrent pour passer le temps… à chanter… OK, c’est un peu de notre faute le temps qu’il y a eu le lendemain… Quelques hommes s’aventuraient quelques fois à l’extérieur, pour prendre des nouvelles du front… un arbre était tombé sur la ligne, et il fallait attendre une décision du chef de l’autre bout du monde pour réparer… ça allait devenir assez compliqué cette affaire… peut-être aurions-nous de l’électricité pour le petit déjeuner, avec un peu de chance !!
Pendant ce temps-là, nos hôtes avaient rapatrié dans la cuisine collective des réchauds à gaz assez conséquents, pour nous permettre de manger à notre faim et d’être en forme le lendemain… Merci à toutes nos cuisinières…
19h30… les estomacs se remplissaient à vue d’œil, pour le plus grand bonheur de tous… et quelques dizaines de minutes plus tard, le prodige s’accomplissait… sous les applaudissements de tous, et jute à temps pour le temps fort de la journée : la distribution des dossards, avec contrôle des puces et des licences… il y avait même des doigts qui avaient été récupérés in-extremis le samedi matin vers 6h00 à La Bresse, juste avant de partir…
Petit dodo bien mérité…
Et nous voilà le lendemain, avec toute notre force et tout notre entrain… pour passer la meilleure journée possible !
Avec le départ des hommes bien avant le lever du jour, les premières voitures étaient parties très tôt de l’hébergement. J’ai emmené les filles, quand nous sommes arrivées sur le site, le tente était déjà montée (merci à tous…), tout le monde attendait Bastien avec impatience !
Malheureusement, comme à chaque fois que nous avons RDV à Sédières, le temps n’était pas de la partie… alternance de bonnes petites pluies et d’accalmies, le site serait tellement beau sous le soleil…
Du coup, pas de photos de l’extérieur… en plus avec le stress des malheurs de 2006, j’avais pas trop la tête à faire des clichés… mais plutôt les yeux fixés sur nos 5 équipes… et mon équipe en particulier, parce que nous savions que ça allait être chaud pour la gagne.
Cette équipe de rêve, c’était :
Mélanie D’Harreville pour commencer
Aurélie D’Harreville en 2ème relayeur
Karine D’Harreville en 3ème
Et moi pour terminer.
Quelques équipes nous faisaient bien peur, dont l’équipe de l’OTB (Besançon), avec Capucine et Léa VERCELLOTTI, Edith BACHER, et Charlotte BOUCHET qui avait laissé le club de Chamonix pour rejoindre Besançon depuis ce début d’année.
Un défi certain à relever…
Notre départ en masse était à 8h00. Avec une confiance totale en Mélanie et ses amours avec le 1er relais.
Et c’est bien sûr en tête, sans se retourner, que Mélanie s’en est revenue, passant le relais à sa sœur avec quelques secondes d’avance sur ses poursuivantes, mais surtout pratiquement 3’20 d’avance sur OTB… Bravo Mélanie !!
Notre petite Aurélie (mais la plus grande en taille !!) était en forêt sur un 30’… allez Aurélie, tu nous as fait des super courses cette année, les balises sont à toi !!
Au passage spectacle… Aurélie arrive en tête…
Plus que quelques postes… et elle revient en tête…
Avec le 2ème temps de son relais. Merci Aurélie, c’est fabuleux ce que tu nous as fait !
Nous voilà avec 5’ d’avance sur OTB au départ de Karine, allez Karine !
Au spectacle, Capucine n’est plus très loin derrière, mais… connaissant Karine, elle ne se laissera pas faire !
Et la voilà arriver en tête avec une bonne minute d’avance sur OTB (mais ça je ne le sais pas…), Merci Karine, et maintenant c’est à moi de jouer !
Petite côte pour partir, le 1er poste n’est pas méchant, le 2ème non plus. Je traverse ensuite le gros chemin, pour aller au poste 3, le relief est vraiment flou… il a posé des problèmes à plus d’un d’ailleurs… Merci ma boussole…
Sur le poste 6, j’arrive de l’avancée tout bien en face de mon poste, la pente sur ma droite, la sapinière sur ma gauche…pas de poste… je monte un peu plus haut… je suis bien dans le semi-ouvert… je repars dans la pente… je suis bien dans la pente avec la falaise avec un autre poste… je repars vers la sapinière… je suis bien dans la sapinière… mais pourquoi je ne vois toujours pas le poste ??
Cela reste un grand mystère pour moi… j’aurais aimé y retourner… toujours est-il que j’y ai laissé des plumes, au bout de quelques temps j’ai fini par trouver le poste, sous des fougères, et j’étais convaincue que Charlotte était maintenant loin devant… et qu’il fallait tout faire pour revenir dessus.
Au poste spectacle je pose la question « Depuis combien de temps Charlotte est passée ? »
On me répond : « Elle n’est pas encore passée »
« Vous êtes sûrs ??? ».
Bon… alors là, plus de bêtise, et ça devrait être bon !!
Dernière petite boucle, je ne prends pas de risque et j’assure en passant bien par des énormes éléments (je retourne même jusqu’au lac en deçà du poste 12 pour être sûre de ne pas être trop haut…). Un petit coucou au passage à mon papa que je croise sur le gros chemin pour aller au pose 12, et entre le poste 14 et le poste 15, je donne tout ce que je peux…
Mélanie, Aurélie et Karine m’attendaient… une dernière ligne droite main dans la main… et surtout un dernier petit stress au vidage de puce pour être sûres que c’est bon…
Et c’était bon ! Un magnifique relais avec des très belles prestations de chacune… merci à toutes ! C’était génial, et le relais procure des sensations assez exceptionnelles qui valent le coup d’être partagées…
1er objectif accompli, maintenant nos yeux étaient fixés sur les jeunes et les hommes…
Nos jeunes terminent 3èmes, bravo à tous les 4 : Renaud, Delphine, Kenny, Louis. Là, on commence à compter sérieusement… il faut qu’il y ait 3 places maximum entre l’équipe homme de Douai et la nôtre… Allez HVO !!
Je me dirige vers le dernier poste : le TAD passe, en 3ème position (4ème en comptant l’équipe OPEN BAR), il faudrait que Fabrice arrive…
Voilà la Garde Républicaine… l’ADOC…
Allez allez, plus d’autre alternative, il faut arriver maintenant… et voilà Fabrice qui arrive au loin… allez allez, si on a tous les postes, c’est pour nous le challenge par club !!
Le verdict de l’ordinateur n’est pas long… tous les postes sont bons, alors RDV sur le podium avec tout le club !!! Félicitations à tous, c’est un des meilleurs moments pour le club, avec le CFC bien sûr !
Quelques images pour finir :
Karine, dans l’attente des podiums :
Le podium des filles :
Le podium des jeunes :
Les meilleurs supporters / coureurs / coachs du monde :
Le podium Hommes :
Le podium clubs :
Et vive les bonnets roses !!!!!
Les cartes ci-dessous.
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Il y a des choses qui expliquent mon silence... ce n'est pas parce que je boude mon blog, mais quand on est blessé, c'est moins sympa que de raconter des déplacements, des rencontres, des voyages, des compétitions, des choses fabuleuses...
Et quand on est blessé, mine de rien, ça prend encore plus de temps de faire des soins à longueur de journée que de s'entraîner...
Après le stage en Slovénie, un petit tendon douloureux... une échographie... et une petite déchirure de la gaine du tendon... il faut le temps que cela se répare... merci à tous ceux qui s'agitent autour de moi pour les soins qu'ils m'apportent afin que cette petite lésion ne soit bientôt qu'un mauvais souvenir...
Donc voilà, j'attends gentillement en faisant des soins et du vélo (devant le marathon de Paris, à la télé : j'ai été plus vite qu'eux !!) de pouvoir recourir, j'espère dans quelques jours... avec toute ma motivation accumulée ces dernières semaines pour revenir en forme sur les prochaines échéances !
Mais j'ai toujours un bel article à faire sur le CNE... et je le ferai !!!! avant la fin du WE !!
http://www.altecsport.com/
Et avant de mettre en ligne mon article sur le CNE, grand moment d'émotion et grand moment pour mon club, Hautes-Vosges Orientation, en terre "maudite" de Sédières qui nous avait valu des misères en 2006, petit article pour vous présenter un nouveau site de vente en ligne d'articles sportifs sur internet :
ALTECSPORT
Mes amis Laure et Stéphane se sont lancés dans l'aventure, avec un site high tech et des articles de marque et de grande qualité, aussi bien en running, trail, triathlon qu'en course d'orientation !
Des grandes marques leur font confiance, dont Salomon et Asics, et notre petit monde d'orienteurs ou de raideurs n'est pas en reste avec les produits actuels de la marque Moscou pour les boussoles, INOV en chaussures "souples" à crampons ou picots... mes références actuelles pour l'entraînement et la compétition en course d'orientation.
A vos souris ! et bonne découverte !
http://www.altecsport.com/
24 février 2008
Au programme de la journée : 9km de VTT, km de Trail’O sur carte IGN 25000, km de VTT dont une partie en option, km de CO sur carte de CO, 2 km de trail, Escalade, et finish en CO dans la ville de Levens. Ça allait être long tout cela…
Il fallait prendre des forces… pas facile quand il faut encore tout empaqueter, préparer les sacs… on était trop fatigués la veille, mettre les pédales sur le VTT de Philippe, et faire les réglages du VTT de Philippe, il n’était toujours pas monté dessus…
Finalement, on était dans les temps au rassemblement du départ… ça tombait bien, sous un temps très gris, nos cartes de la journée pour le VTT et le trail’O nous étaient donnés au vidage des puces électroniques. Ça promettait !! La veille, on avait entendu dire que l’option VTT était vraiment très technique, avec des marches à passer, un chemin single-track en dévers tout le long, que les meilleurs n’allaient pas gagner énormément. Sachant qu’on était pas dans les meilleurs VTT’istes, et de loin, j’avais presque décidé dès la veille de ne pas faire l’option. En voyant la carte, c’était moins flagrant que ça, surtout que la liaison qu’on devait emprunter si on ne faisait pas l’option avait l’air vraiment longue. Mais bon… je partait quand même en stage de CO en Slovénie une semaine après… alors il était vraiment plus raisonnable de ne pas surcharger encore le WE… ça allait faire quand même quelques heures d’effort tout cela, et pour bien profiter d’un stage il ne faut quand même pas être totalement « cuit ». Aucune décision n’était prise, même si dans ma tête je ne voulais pas trop en faire, on s’est dit qu’on déciderait après le trail’O.
3… 2… 1… feu… c’était parti en départ en masse pour cette deuxième journée de raid. Heureusement le départ était dans un grand champ, puis par la route (au fait, c’était du VTT’orientation), puis sur un chemin très large, il n’y avait pas de problème pour dépasser… ou plutôt se faire dépasser !!
Je n’avais pas osé monter le système de traction sur le VTT de Philippe, par peur qu’il soit « cramé » pour la suite. J’ai bien fait, mais du coup j’ai vraiment pris un vent en montée… Buff-Coolmax s’était envolé, avec ma sortie annuelle en VTT c’est sûr que je ne pouvais pas faire grand chose, et ce matin-là particulièrement, j’ai vraiment pas été performante sur mon VTT !!
Heureusement, sur la montée qui nous emmenait au col du Dragon, nous sommes passés au-dessus des nuages, et là spectacle grandiose… ça m’a remis un peu de fraîcheur dans le cœur, malgré cette montée interminable… j’aurais été bien plus vite en courant !! Dommage que je ne puisse pas montrer quelques photos… ça en valait la peine !!
Au col du Dragon, juste le temps de jeter les VTT, de se ravitailler un peu, et nous voilà partis dans une CO sur carte IGN. J’appréhende toujours un peu l’orientation sur ce type de carte, la précision n’étant pas toujours au RDV, parfois même les chemins.
J’ai eu du mal à me mettre dedans, c’est dur de chercher un point qui ne semble pas précis et les courbes de niveau ne se voyaient pas trop. Bon, finalement ça a été et on a réussi à enchaîner les postes, malgré un choix casse-croûte pour aller au poste 3, mais le chemin commençait à dangereusement descendre du mauvais côté de la crête, et finalement je ne pense pas qu’on ait perdu tant de temps que ça « en orientation », on a visité des pierriers, c’était très joli, avec Philippe qui essayait de faire du ski dessus… et une montée assez mythique pour aller au Mont Ferior… mythique d’une part parce qu’on coupait dans la pampa alpine enneigée avec une déclivité assez sympathique, et d’autre part parce que les Alpes du Sud nous ont offert le spectacle de leurs sommets enneigés… et ça c’était plutôt magique !
Certains, dans les premières équipes, sont passés entre la 4 et la 5 par le chemin qui faisait un énorme détour. Pour nous, cela n’aurait pas été rentable, et je sais que Philippe préfère une bonne montée brute dans la neige direct dans la pente… plutôt que 4 km de faux-plat montant à courir… et moi aussi ! Les flocons fondus qui passent pas dans la neige, ça n’aurait pas été drôle !!
Arrivés au sommet… que de bonheur ! Une petite descente bien technique dans les cailloux, malgré la fatigue qui commençait à se faire sentir, on avait pas intérêt à se faire mal !! Et puis, il fallait bien en profiter un peu avant de reprendre les VTT… la suite n’allait pas forcément être aussi drôle !
Au parc VTT, c’était décidé… il fallait me préserver un minimum pour les futures échéances en CO… et la journée n’était vraiment pas finie ! Je savais que ce n’était pas rentable, qu’on se ferait doubler au classement général par toutes les équipes mixtes qui feraient cette option (elle faisait gagner 1h30 de bonus quand même), mais on est en début de saison, alors il ne fallait pas trop jouer avec le feu. C’est la première fois que je décide de ne pas faire une option en Raid multisports, ça fait bizarre…
En plus, l’itinéraire de liaison était assez cassant et bien long… du coup 0% bénéfice… on s’est pris 1h00 dans la vue par tout le monde.
On termine le parcours VTT, et nous voilà de retour sur l’aire de départ du matin.
On prend notre carte de CO, juste le temps de vider le doigt et de le réinitialiser. J’ai fait un petit départ pas terrible en m’engouffrant dans le premier chemin… mais la suite allait être un petit peu mieux… malheureusement pas partout.
Il y avait là aussi des options qui faisaient gagner du temps : 5’ par balise option, celles reliées par des traits discontinus. Le but était de tout prendre… La fatigue commençait à bien se faire sentir, et il est arrivé plusieurs fois que je ne fasse pas attention au deuxième trait qui partait du poste et que je parte directement sur le poste obligatoire suivant… en mettant le clignotant rapidement, en voyant Benoît, qui nous avait rattrapé en début de CO, partir dans une autre direction que la mienne, comme par exemple sur les postes 34 35 36. Merci Benoît…
La fatigue a pas mal joué… les erreurs aussi… avec un choix pas terrible 30-31, pour éviter ce vert si piquant… et finalement c’était encore pire… une option 34 et 35 pas payante… et des éléments manquant de temps en temps sur la carte… je suis assez déçue de ma course.
Plus que 3 épreuves… départ pour un petit trail de liaison qui nous emmène au pied du site d’escalade de Levens. Philippe est un grimpeur invétéré… mais on avait pas pensé à prendre les chaussons. Du coup il s’est testé sur la voie en 5, et on a gagné 4’ de bonus, avant de partir pour la dernière épreuve de la journée, une CO dans le village de Levens, mais avant une montée assez douloureuse pour monter au village.
Levens était maintenant sous le soleil…
Et nos derniers efforts nous faisaient découvrir les petits recoins de la ville…
Et les curiosités…
qui font de Levens un joli petit village de l’arrière-pays niçois…
Je ne sais pas combien j’ai mangé de parts de quatre quarts à l’arrivée, mais il m’a paru tellement bon… avant de redescendre chercher les VTT et se changer, et tout remballer avant d’assister aux podiums.
Ici le podium mixte à 4 :
On pensait être très loi du podium, avec notre histoire d’option… et finalement nous voilà 3ème en mixte par 2… bien bien, et pas mal pour une première de Philippe, qui je le rappelle faisait la deuxième compétition chronométrée de sa vie !! et les petits produits du terroir étaient très très bons…
Merci à tous les organisateurs pour ces deux journées fort sympathiques… et à Thomas pour son VTT…
C’était un peu trop long pour moi pour ce début de saison, avec plus de 7h00 d’effort sur le WE, les objectifs étant ailleurs, avec la semaine d’après un stage en Slovénie, puis le WE de Pâques les Elitserien en Suède. Il va falloir bien récupérer maintenant… et arriver en forme pour la suite !
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23 février 2008
Heureusement, c’était sur la route… merci à celui qui a implanté une zone commerciale en basse vallée du Var !!
Là maintenant on était prêts… pour le lendemain… du moins on avait tout le matériel, après le reste, c’était à voir !!
Arrivée à St martin du Var, il faisait encore jour. On s’installe tranquillement comme tout le monde dans la carrière, on s’habille, on s’équipe, moi avec ma grosse lampe, Philippe avec ma petite lampe « qui devait éclairer mieux que la sienne » (ça, ce sont mes paroles…).
On descend dans le village, on s’échauffe, la nuit était bien tombée maintenant. Juste le temps de souffler, les quelques consignes de course, on récupère les cartes de ce trail’O nocturne, on s’aligne sous l’arche de départ… et les fauves étaient lancés dans l’arrière pays niçois.
Quand je dis fauves, c’est que c’est parti très très vite !! Au bout de quelques centaines de mètres, on retrouve Benoît, on se regarde et on se dit qu’ils sont vraiment un niveau au-dessus en course… mais pas forcément en orientation !!
C’est sûr que le début n’était pas très dur… il n’y avait qu’un chemin pour aller aux postes, donc c’était à la queue leu leu. Mais dès qu’il y avait une petite intersection un peu subtile, ça nous permettait de revenir sur le paquet de tête, comme par exemple au croisement de route un peu au-dessus du poste 1.
Et en allant au poste 2… c’est le drame… ma super lampe de l’espace qu’avait Philippe qui éclairait bien s’est mise à flancher… oups, je n’avais pas changé les piles en croyant qu’elles étaient encore bonnes. Du coup, Philippe a bien galéré en montée, il n’y voyait plus rien, et en plus on était dans la forêt alors il ne pouvait même pas profiter du clair de lune. Là on voit passer plein de monde… dommage j’avais bien les jambes… et on perd Benoît qui s’envole en tête de course.
Petit choix pour aller au poste 3 : soit à gauche par les chemins qui serpentaient (chemins ajoutés par rapport à la carte de base IGN) ou essayer de couper à travers la forêt, qui n’avait pas l’air de super bien passer… bon, finalement je choisis de partir par la droite, on a eu des bons sangliers qui nous ont bien débroussaillé le passage devant nous, finalement c’était pas trop mal, même si malgré le dénivelé, ça devait être bien mieux par la gauche.
A partir du poste 5, une loupe bien sympathique nous faisait découvrir La Roquette sur Var, sur carte IOF de sprint.
Changement de rythme, c’était bien sympa, avec quelques micros choix qui faisaient la différence : on était dans un paquet avant le village, on est ressortis seuls avec une bonne petite avance !
Ensuite, redescente vers St Martin du Var… Presque direct dans la pente par un petit chemin en zigzags. Malgré la lampe qui éclairait pas trop, on était en terrain assez découvert et le clair de lune arrivait à éclairer les pas de Philippe… c’était déjà mieux que pour la montée ! J’ai raté le poste 11, en lisant ma définition « coude de chemin »… en fait, j’avais décalé d’une ligne, parce que j’avais plié la correspondance numéro de poste – numéro de code, et on est passé à côté sans même s’en soucier… au bilan bien 2’ de perdues.
Et deuxième loupe pour finir, avec une petit passage très sympa et bien étroit pour aller au poste 12, un poste 15 encastré entre 2 bâtiments.
Bilan de la journée : on termine 7ème du trail à 7’ de Benoît, 8ème au scratch au classement de la journée et toujours 1ers mixtes ! 4’20 seulement devant Buff-Coolmax avant le VTT et la longue journée du lendemain…. Ça allait être dur. On avait bien mérité nos spaghettis bolos qui nous attendaient au gymnase de Levens… mais aussi notre douche froide qui malgré sa fraîcheur m’a fait du bien, avant de s’installer en petites chambrées séparées par des chaises et des habits qui séchaient… et de s’endormir sur un magnifique matelas gonflable…