Ses 3 derniers articles
PRESIDENT : PIERRE PASCALLON
COLLOQUE
« 2014 : NOTRE MONDE EST-IL AU BORD DU GOUFFRE ? »
En collaboration avec :
La Revue Défense Nationale
Et en partenariat avec
Lundi 08 Décembre 2014
A 08H30
Palais-Bourbon
126 Rue de l’Université
MATINEE : 9H00 – 13H00 – Présidence et Animation
Philippe MOREAU DEFARGES – Ancien diplomate, chercheur à l’I.F.R.I.
I ERE PARTIE : LA MONTEE ACCUSEE DES TENSIONS
I-1 : Présentation générale
« La montée des tensions et le panorama actuel des tensions et conflits dans le monde
Par Pascal BONIFACE, Directeur de l’I.R.I.S.
I-2 : Eclairages particuliers
« L’Arc de crise en Afrique : un concept artificiel » ?
Par Sonia LE GOURIELLEC, Docteur en science politique, chargée d’étude Afrique à l’I.R.S.E.M.
« Les foyers de tensions et de conflits en euro-méditerranée aujourd’hui
Par Charles SAINT-PRO, Directeur de l’observatoire de géopolitique
« La Chine, au centre de différents frontaliers terrestres et hydrauliques »
Par le Général de brigade (2S) Alain LOMBALLE, Membre de l’Académie des sciences d’outre-mer, membre d’Asie21
. Au total est-ce aujourd’hui le chaos total ?
« Chaos mondial, psychose, et menaces réelles »
Par Xavier RAUFFER, Criminologue
II EME PARTIE : LES DIFFICULTES PERSISTANTES DES REGULATIONS
II-I : Les difficultés persistantes des régulations par les grandes puissances
« Le désordre mondial, la question la question des émergences et le problème de l’Occident »
Par le Général de division (2S) Eric De LA MAISONNEUVE, Président de la Société de stratégie
« L’absence de l’Europe dans le jeu international d’aujourd’hui »
Par Christian SAINT6ETIENNE, Professeur titulaire de la chaine d’économie au Conservatoire National des Arts et Métiers
« La stratégie de XI JINPING : de la sécurité nationale aux ambitions mondiales »
Par Michel JAN, écrivain, sinologue
II-2 : Les difficultés persistantes des régulations par les organisations internationales
« Les difficultés de la gouvernance de la gouvernance politique mondiale »
Par Nils ANDERSSON, Ancien Editeur Journaliste-essayiste, Auteur de nombreux ouvrages et articles sur les questions du système international
« Les difficultés de la gouvernance économique et financière mondiale »
Par Dominique PLIHON, Professeur Emérite de l’Université de Paris Nord
APRES MIDI – 14H00 – 18H00 – Présidence et Animation
Amiral (2S) Alain COLDEFY, Vice-Président de l’Académie de Marine, Directeur de Recherche à l’I.R.I.S.
III EME PARTIE : LES PERSPECTIVES PREOCCUPANTES DE CONFLAGRATIONS
III-1 : Quelles guerres demain ?
« Les conflictualités de demain : les ruptures prévisibles d’un monde de violence »
Par Jean Hervé LORENZONI, Président du Cercle des Economistes
« Les guerres des vingt-cinq dernières années laissent-elles deviner celles de demain ? »
Par Thierry GARCIN, Maître de conférences à H.E.C., producteur de radio
« Embrassements de demain et surprises stratégiques »
Par le Général (2S) Vincent DELPORTES, Professeur de stratégie à Sciences-Po et H.E.C.
« Des conflits asymétriques et hybrides »
Par François GERE, Président de l’Institut français d’analyse stratégique, Directeur de recherche à Paris 3, Sorbonne nouvelle
III-2 : Une guerre mondiale demain ?
« La nouvelle guerre froide peut-elle, au-delà, déboucher sur un conflit majeur ? »
Par le Général (2S) Jean Paul PERRUCHE, Président d’Euro-défense France, Ancien Directeur général de l’E.M.U.E.
« L’Etat islamique et la tentation de la guerre mondiale sans fin »
Par Olivier HANNE, Agrégé et Docteur en Histoire, chercheur à l’Université d’Aix-Marseille et aux écoles de Saint-Cyr Coëtquidan
« Américains contre Chinois »
Par le Général (2S) Henri PARIS, Président de Démocraties. Auteur de « l’Oncle SAM et le Mandarin », Editions Nurvis
« Une guerre mondiale ou une mondialisation de la guerre ? »
Par Olivier KAMPS, Docteur en Sciences Politique, Directeur de la Vigie, chercheur associé à l’I.R.I.S.
« La bombe, pour quoi faire ? »
Par le Général (2S) Claude LE BORGNE, stratégiste
COUPON REPONSE
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« 2014 : notre monde est-il au bord du gouffre ? »
126 Rue de l’Université – 75355 Paris 07 à 08H30
Coupon à retourner au plus tard pour le 05 Décembre 2014 à pierre.pascallon0054@orange.fr
NB :
- l’inscription est obligatoire pour accéder à l’Assemblée nationale
- Il est aussi nécessaire que vous vous munissiez d’une pièce d’identité ce jour-la
- Métro : stations Assemblée Nationale/Invalides
- RER : station Invalides
- Parking public a proximité : parking des Invalides
- Bus : Lignes 24 63 73 83 84 93 94
IV- Réflexions et activités récentes
IV- Réflexions et activités récentes
La fusion des deux universités de Clermont :
Hommage à Patrick AKERMAN
Les notices de l’APDA
N° 3
Décembre 2013
« Le disparu, si l’on vénère sa mémoire, est plus présent et plus puissant que le vivant »
Antoine de St EXUPERY
● La bonne nouvelle est là : les deux universités clermontoises vont fusionner en 2017 après quelque 40 années ou presque de séparation (1976).
On ne peut que se réjouir en effet de cette avancée – parce que c’en est une -, et saluer et remercier toutes celles et tous ceux qui ont contribué à la rendre possible. Dans cette perspective nul doute qu’il ne faille d’abord et surtout marquer l’étape décisive du PRES (pôle de recherche et d’enseignement supérieur) mis en place en 2008 autour de 5 établissements : Clermont Université, Université Blaise Pascal, ENITAC, ENSCCF et IFMA. En effet, les deux universités concurrentes devenaient dès cette époque des sœurs presque siamoises grâce à la création de ce pôle baptisé de façon sans doute prémonitoire « Clermont Universités », d’autant que les cinq établissements s’engageaient fin 2012 vers un établissement unique en 2017, ce qui rendait quasiment irréversible la fusion des deux universités. Entretemps, en 2007, les deux nouveaux Présidente et Président des deux universités, Nadine LAVIGNOTTE et Philippe DULBECCO, affichaient leur volonté commune d’un rapprochement. Enfin, plus récemment la loi sur les universités – entrée en application en Juillet 2013 – incitait fortement à la création d’entités capables de se faire une place aussi bien sur le plan national que sur le plan international. Nul doute que ce texte a sans doute accéléré la perspective de fusion des deux universités rappelée plus haut.
● Mais, à se retourner un instant vers le passé, quelle erreur et quel gâchis ont donc été la scission de l’Université en 1976. Les petits intérêts particuliers de petits Universitaires à la flamboyante médiocrité ont à cette époque réussi – avec l’appui des Pouvoirs Publics – à obtenir cette partition qui s’est faite, on s’en souvient, dans la douleur, amenant un enseignement et une recherche balkanisés. Il ne fallait pas pourtant être grand clerc pour voir que la coupure en deux universités de taille moyenne d’une université déjà limitée ne pouvait pas, ne pourrait pas renforcer l’attractivité et le rayonnement de Clermont-Fd, une capitale régionale … limitée.
Nous avons lutté de toutes nos forces à l’époque – Patrick AKERMAN comme Président et moi-même comme Vice-Président de l’Université d’alors – pour tenter d’empêcher cette mauvaise partition. Nous comprenions mieux peut être que d’autres – parce que nous étions là où nous étions, dans les filières où nous étions : CUST, Faculté Sciences Economiques – que cette scission allait nous faire perdre beaucoup de temps, beaucoup d’énergie alors que la grande mondialisation qui s’annonçait exigerait dimension, poids, taille critique, renforcement et non pas émiettement.
On s’est battu ; on s’est battu en vain. Que d’années pour réparer les dégâts.
A l’heure où tant ici et là bombent le torse et se rehaussent sur leurs ergots, il ne nous aurait pas été indifférent que les actuels responsables – dans les Universités, dans les médias - … rendent hommage à Patrick AKERMAN dont c’est la victoire posthume : ● Patrick AKERMAN homme de cœur et de conviction, homme de talent et de passion, qui voyait loin, sur le XXI siècle.
Voila qui est fait avec ces lignes.
Pierre PASCALLON
Un plan Marshall contre les djihadistes du Sahel
Un plan Marshall contre les djihadistes du Sahel
LE CERCLE. par Pierre Pascallon - L'idée peut paraître provocante. Elle l'est sans doute en partie. En effet, contre les djiadistes, on s'attend d'abord et surtout à une politique d'élimination des "terroristes" et de sécurisation de la zone Sahel-Sahara.
De façon plus large, on n'ignore pas que l'arc de crise sahélo-saharien allant du Mali à la Somalie en passant par le Nigéria et le Kenya est de toujours une zone grise de conflictualité latente et endémique. Le Mali a été la "rampe de lancement" en quelque sorte d'un nouveau djihadisme islamique régional à l'échelle de ce territoire sahélo-saharien frappé par l'onde de choc des "révoltes arabes" et plus particulièrement par la défaite de Kadhafi. A vrai dire, cette "poussée" de l'Islam radical - on peut le penser - sur les prochains mois dans toute cette zone s'inscrit dans le temps long puisque des accès de fièvre islamique ont jalonné l'histoire de la bande sahélienne tout au long des siècles : qu'on pense en ce sens en particulier au mouvement Almoravide qui sévissait dans cette zone en 1054.
Il faut donc se préparer à une longue et difficile politique de sécurisation au niveau de la bande sahélo-saharienne.
On ne peut donc que dire notre préoccupation - compte tenu des incertitudes qui demeurent sur le déploiement effectif et efficace de la "Mission de l'ONU de stabilisation" (MINUMA), en relais de la "Mission internationale de soutien au MALI sous conduite africaine" (MISMA-CEDEAO) - à voir la France annoncer le début de son retrait militaire à partir de fin avril. Il est irréaliste de penser que la mission de l'Armée française sera vraiment accomplie à cette date compte tenu, on l'a vu, de l'ampleur que va prendre inéluctablement à moyen terme le phénomène djihadiste sur cette zone sahélo-saharienne. On comprend bien sûr, ceci étant, que notre pays veuille éviter là-bas l'enlisement.
Aussi bien, le début de désengagement de la France n'est à notre sens acceptable... que si, simultanément, sans attendre d'avoir réglé la question sécuritaire, nous nous engageons très activement dans une politique de reconstruction et surtout une politique de développement dans et pour cette partie du continent africain.
Favoriser la reconstruction politique du Mali ?
On sait que l'Etat malien et de façon plus large les Etats du SahelL sinon de l'Afrique sont faibles et désorganisés, lorsqu'ils ne sont pas "décomposés", "désagrégés", - sur des territoires aux frontières souvent incertaines. On aurait bien sûr à s'arrêter plus avant - c'est la caractéristique centrale des zones grises - sur ces Etats "déchus", "défaillants", "échoués", "effondrés", … La reconstruction politique de "l'Etat Nation" est donc prioritaire, au Mali plus spécialement.
Le Pouvoir, on ne l'ignore pas, a été paralysé dans ce pays depuis le coup d'Etat militaire du 22 mars 2012 et l'annulation de l'élection présidentielle qui était prévue en avril suivant. Le flou institutionnel s'est installé, laissant la corruption gagner du terrain, le pouvoir réel passant de plus en plus aux entreprises publiques privatisées par la Banque Mondiale et le FMI.
Il convient donc de s'attacher à favoriser au mieux le processus de "re-composition" de "l'Etat-Nation" malien que les autorités locales actuelles entendent mettre en oeuvre grâce à la mise en place d'une "Commission du dialogue et de la réconciliation" devant préparer la tenue d'une élection présidentielle en juillet 2013. Mais on perçoit en ce début avril combien les choses sont et vont être difficiles : les militaires maliens ne trouveront-ils pas prétexte à la lenteur du processus de reconstruction face à l'urgence de la situation pour revenir au Pouvoir ? Par ailleurs, la déchirure entre le Nord et le Sud du Mali est sérieuse. On voit mal que les maliens puissent revenir au statu-quo antérieur sans prise en compte du problème touareg. L'indépendance de l'Azawad paraît exclue. Elle ne serait reconnue par personne et surtout pas par les pays voisins. Reste peut-être une certaine forme d'autonomie de l'Azawad qui permettrait de regagner "les coeurs et les esprits" des touaregs en les convaincant que le pouvoir éloigné de Bamako vaut mieux que la dictature de proximité des fous de Dieu.
Mais face aux incertitudes de la reconstruction politique du Mali, il faut avant tout, il faut surtout que la France s'attache à encourager le développement de la bande sahelo-saharienne... si l'on ne veut pas la laisser aux mains des djihadistes.
Engager le développement rural du Sahel ?
Le Sahel est une bande de terres arides, désertiques, sans aucune richesse ; c'est une région d'une pauvreté extrême et vulnérable à la moindre sécheresse qui se traduit par un risque de famine. Le Sahel est par suite un territoire où s'est installé - à moins qu'ils n'y soient déjà - la misère et le désespoir, un espace de décomposition et de désagrégation sociales marqué par le quasi-dénument et la marginalisation.
Il est sûr que ce "non développement" a amené une minorité de ceux qui le subissent à se tourner vers des circuits d'économie parallèle et des activités illicites (trafics, contrebande, …) ; il est certain que ce "sous développement" - qui a gangrené toute la société sahélienne et malienne - a fait et continue à être le terreau du djihadisme, le désoeuvrement et l'absence de perspectives jetant en particulier la jeunesse touareg dans les bras des salafistes.
Il faut donc absolument s'attacher au développement de l'agriculture rurale et pastorale des régions arides du Sahel-Sahara. Il serait bien sûr excessif de croire que l'on peut - en donnant à manger aux populations - régler le problème culturel, la foi irrépressible mise en l'Islam par certains. Mais, ne reproduisons pas au Sahel l'erreur commise en Afghanistan où l'on a trop mis l'accent sur la sécurité au détriment du développement rural. Les conflits s'atténueront s'ils ne disparaîtront pas totalement en Afrique et au Sahel plus spécialement lorsqu'un vrai développement économique et social - revenant sur l'abandon du secteur rural - s'y produira. On dira -et pour beaucoup c'est vrai - que la France et l'Union Européenne ont déjà adopté une stratégie pour le Sahel (dès mars 2011), ont distribué une enveloppe financière significative à des projets de développement dans les Etats du Sahel...
Il s'agit pourtant d'aller plus loin demain et - corrélativement au début du retrait militaire français à la fin avril - il faut que nous puissions annoncer - et démarrer effectivement - un plan global de grande ampleur pour tout le monde rural sahélien. Le cadre de mise en place - et de suivi - de ce plan existe : il s'agit du CILSS (Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel) créé en 1973 par les Etats sahéliens après la sécheresse aigüe qui a frappé la région de 1968 à 1973 ; et du Club du Sahel (créé par les pays développés en 1976), désormais Club du Sahel et de l'Afrique de l'Ouest (CSAO). Il n'est pas interdit de penser à rapprocher plus encore sinon à fusionner ces deux organismes pour leur espérer plus d'efficacité dans cette ambitieuse démarche pour le Sahel.
Le contenu de ce plan qui doit permettre de revenir sur une agriculture sahélienne aujourd'hui marginalisée ? Il s'agit au Sud de relancer la culture de céréales et du coton, de promouvoir la culture attelée, d'exploiter le potentiel des grands fleuves, … Au nord, il conviendra d'ouvrir des pistes, d'aménager les bas-fonds, d'organiser le retour de l'eau par des travaux de terrassement, de réhabiliter l'économie fragile des oasis, d'organiser la transhumance, …
C'est sans doute quelque 1,5 milliards d'euros par an pendant 10 ans au moins qu'il convient de consacrer à cette formidable entreprise pour relancer le développement rural du Sahel. Oui, il nous faut un grand plan Marshall dans cet esprit contre les djihadistes du Sahel.
Mr Pierre PASCALLON dédicace
17 Rue Prévote
63000 CLERMONT-FERRAND
Madame, Monsieur,
Albert BUISSON a été un personnage central de la vie publique locale et nationale au XXème siècle
.
Nous avons souhaité lui consacrer un ouvrage :
« Albert BUISSON, un destin au XXème siècle (1881-1961) Essai sur une prodigieuse réussite sociale française »
Je serais très heureux et très honoré d’avoir votre visite à l’occasion de la dédicace que nous ferons de ce livre le vendredi 19 avril 2013 de 16 à 19 h :
Maison de la Presse
7 Place de Jaude
63000 CLERMONT-FERRAND
Tél : 04.73.93.09.42
Avec tous mes remerciements ; Bien sincèrement et respectueusement
. Pierre PASCALLON
Pierre PASCALLON
CONFERENCE 28 FEVRIER 2013 pour les Membres du Lions club
Pierre PASCALLON
Serait heureux et très honoré de votre présence à la conférence sur le thème:
« Quel avenir pour l’agglomération clermontoise des années 2010 dans des années 2025-2030 ? »
le mardi 28 février2013 pour les membres du Lions club.
Albert-Buisson, un destin au XXe siècle (1881-1961) Essai sur une prodigieuse réussite sociale française.
Charles-Albert LUCAS Pierre PASCALLON
Édition -Diffusion
Albert-Buisson, un destin
au XXe siècle (1881-1961)
Essai sur une prodigieuse
réussite sociale française
Charles-Albert LUCAS
Pierre PASCALLON
5-7, rue de l’École Polytechnique 75005 Paris
Tél. 01 40 46 79 20 (comptoir et renseignement libraires)
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email : presse.harmattan5@wanadoo.fr
ALBERT-BUISSON (1881-1961) retient l’attention par sa trajectoire sociale, la variété et le niveau élevé des responsabilités professionnelles qu’il a occupé. Personnage historique de second plan, il se situe au tout premier rang de ce second plan avec on peut donc l’assurer un véritable destin au XXe siècle.
Fils d’un sabotier d’Issoire (Puy-de-Dôme), après des études de pharmacie, il crée son laboratoire (Théraplix). Poursuivant un double cursus universitaire, il est docteur en droit.
Il intervient en politique : directeur de cabinet de Clémentel, (ministre des Finances - 1924-25), maire d’Issoire (1925), sénateur du Puy-de-Dôme (1937). Il assume également des responsabilités financières: président de la BNFCE (1925-30), il est chargé ensuite de créer la BNCI (1931-35).
Poursuivant sa carrière dans l’industrie, il devient président de Rhône-Poulenc (1935-59), tout en restant à la tête de Théraplix et en siégeant dans les conseils d’administration de grandes sociétés. Pendant la seconde guerre mondiale, il adopte une démarche personnelle qui l’éloigne de P. Laval dont il était un intime avant guerre.
Juge consulaire (1913), il devient président du Tribunal de Commerce de la Seine (1930-34) et donne à cette fonction un tel lustre qu’elle lui permet d’entrer à l’Académie des Sciences morales et politiques (1936). Il poursuit ensuite un cursus académique : Secrétaire perpétuel des Sciences morales, premier Chancelier de l’Institut de France (1953), élu à l’Académie française (1955).
Personnage complexe, Albert-Buisson allie une ductilité de comportement à une fermeté sur les principes et les valeurs qu’il a choisis : libéralisme politique et économique, fidélité à la République.
Charles-Albert LUCAS, 64 ans, diplômé de l’IEP de Paris, a eu une carrière variée qui l’a mené de la politique, secrétaire parlementaire et élu local, aux activités commerciales les plus variées (édition, finance). Il a choisi, en 2000, de consacrer, sous la direction du professeur Christophe BOUNEAU (Bordeaux 3), une thèse d’histoire économique contemporaine à Albert-Buisson qui est aussi son grand-père. Il a également collaboré au Dictionnaire historique des patrons français.
Pierre PASCALLON, 69 ans, est à la fois universitaire et homme politique : Professeur agrégé de Faculté en sciences économiques et sociales à Clermont-Ferrand, il sera l’un des vice-présidents de l’université. Maire d’Issoire (1984-2008), député (1986-1993), conseiller général du Puy-de-Dôme (1992-2004), il a souhaité initier et consacrer lui-même des travaux à Albert-Buisson dont il a occupé le même fauteuil de premier Magistrat de la Cité de St-Austremoine pendant près de vingt ans.
29 euros
476 pages
ISBN : 978-2-296-57530-1
Collection Graveurs de mémoire
SOMMAIRE
AVANT-PROPOS
INTRODUCTION
I. ALBERT-BUISSON, UNE ORIGINE SOCIALE TRÈS MODESTE
II. ALBERT-BUISSON, UNE ORIGINE SOCIALE TRÈS MODESTE ET POURTANT UNE PRODIGIEUSE ASCENSION SOCIALE
1ère PARTIE : LA RÉUSSITE PROFESSIONNELLE D’ALBERT-BUISSON
CHAPITRE I : LA RÉUSSSITE PROFESSIONNELLE D’ALBERT-BUISSON DANS L’INDUSTRIE
A. LA CARRIÈRE D’ENTREPRENEUR D’ALBERT BUISSON
B. LA CARRIÈRE D’ADMINISTRATEUR D’ALBERT-BUISSON
CHAPITRE II : LA REUSSITE PROFESSIONNELLE D’ALBERT-BUISSON DANS LA FINANCE
A. LA CARRIÈRE CONSULAIRE D’ALBERT-BUISSON
B. LA CARRIÈRE BANCAIRE D’ALBERT-BUISSON
2ème PARTIE : LA TENTATION POLITIQUE D’ALBERT-BUISSON
CHAPITRE I : LA TENTATION POLITIQUE D’ALBERT-BUISSON DANS LE SILLAGE D’ETIENNE CLÉMENTEL
A. ALBERT-BUISSON, AUX CÔTÉS DE CLÉMENTEL DANS LE MONITEUR DU PUY-DE-DOME
B. ALBERT-BUISSON AUX CÔTÉS DE CLÉMENTEL À PARIS
C. ALBERT-BUISSON, POULAIN DE CLÉMENTEL EN AUVERGNE
CHAPITRE II : LA TENTATION POLITIQUE D’ALBERT-BUISSON DANS LE SILLAGE DE PIERRE LAVAL
A. UNE AMITIÉ INDISCUTABLE ENTRE ALBERT-BUISSON ET PIERRE LAVAL
B. ALBERT-BUISSON FACE AUX ÉVÈNEMENTS ET À L’APPROCHE DE LA 2e GUERRE MONDIALE
C. ALBERT-BUISSON, COLLABORATEUR OU RESISTANT ?
3ème PARTIE : L’AMBITION LITTÉRAIRE D’ALBERT- BUISSON
CHAPITRE I : L’AMBITION LITTÉRAIRE D’ALBERT BUISSON AU TRAVERS DE LA 1ère ÉTAPE : L’ACADÉMIE DES SCIENCES MORALES ET POLITIQUES
A. LE POSITIONNEMENT SOCIAL ET INTELLECTUEL D’ALBERT-BUISSON À LA FIN DES ANNÉES TRENTE
B. LA PREMIÈRE BIOGRAPHIE : LE CHANCELIER ANTOINE DUPRAT
C. L’ENTRÉE D’ALBERT-BUISSON AUX « SCIENCES MORALES »
CHAPITRE II : L’AMBITION LITTÉRAIRE D’ALBERT-BUISSON
A. LA PRÉPARATION DE L’ÉLECTION À L’ACADÉMIE FRANÇAISE
B. L’ÉLECTION CONTROVERSÉE D’ALBERT-BUISSON À L’ACADÉMIE FRANÇAISE
CONCLUSION
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE
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BON DE COMMANDE A retourner à L’HARMATTAN - 7 rue de l’École Polytechnique - 75005 Paris (adresse valable pour la vente par correspondance uniquement)
Veuillez me faire parvenir ...... exemplaire(s) du livre : Albert-Buisson, un destin au XXe siècle Prix unitaire de 29 € ; frais de port à ajouter : 4 euros + 0.80 euro par livre supplémentaire
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Afin de mieux vous orienter, nous vous invitons à consulter notre site Internet www.harmattan.fr rubrique : Les Librairies Vous y trouverez nos coordonnées, horaires d’ouverture et les thématiques de chaque librairie
IV- Réflexions et activités récentes
L’HÔTEL-DIEU de CLERMONT-FERRAND
Je me suis permis récemment de vous faire part de mon souhait de voir étudier un projet technopolitain (recherche, formation, technologies à forte valeur ajoutée,...) sur le site de l'Hôtel-Dieu de Clermont-Ferrand.
Dans cet esprit, Monsieur Laurent COUSSONNET, Directeur de l'Agence SOPRA, groupe Auvergne-Limousin, me signale un projet à Lille qui peut être utilement regardé http://www.euratechnologies.com/, l'objet de ce projet et les missions associées lui paraissant en effet tout à fait reproductibles dans notre capitale régionale.
Avec mes meilleurs sentiments
PP
IV- Réflexions et activités récentes
POUR UN PROJET TECHNOPOLITAIN SUR LE SITE DE L’HÔTEL-DIEU de CLERMONT-FERRAND
par Pierre PASCALLON
Le dossier sur l’avenir du site de l’Hôtel Dieu, ouvert de longtemps, a connu une brutale accélération ces dernières semaines.
Le CHU, toujours propriétaire du site, entend le vendre on le sait rapidement, le prix de vente de l’Hôtel-Dieu devant lui permettre de rembourser le plus vite possible l’emprunt qu’il a contracté pour le NHE (Nouvel Hôpital Estaing). Il a déposé en ce sens en Mairie une déclaration d’intention d’aliéner (DIA), informant officiellement la ville qu’une procédure d’acquisition est en cours. La Mairie a jusqu’au 14 août pour exercer éventuellement son droit de préemption.
On voudait émettre les plus extrêmes réserves vis-à-vis du projet porté par les acquéreurs - plusieurs promoteurs privés - , ce projet risquant fort en effet d’être dominé selon les termes vrais de Dominique ADENOT par « une démarche purement financière ».
Mais il me semble aussi que « le projet de grande qualité avec un architecte international » que caresse la Municipalité reste encore trop « traditionnel », autour avant tout de logements et de commerces, dans le même esprit ainsi pour l’essentiel on peut le penser que l’opération du « Carré de Jaude ».
Ce dont nous avons besoin sur le site de l’Hôtel-Dieu, c’est d’un vrai « projet technopolitain » avec de la recherche (pôle de recherche et d’enseignement supérieur,… ), de la formation ( Ecole Universitaire de Management, bibliothèque,… ) et des technologies de demain à forte valeur ajoutée autour de l’une des pistes peut être avancées à notre table ronde du 9 novembre 2011 (1) , à savoir l’eau et les énergies renouvelables, les transports terrestres individuels haut de gamme, l’industrie informatique,…
Je n’ignore pas les difficultés du projet que je suggère à l’heure où en particulier - et on le comprend - le CHU est pressé de vendre.
Mais il est clair que c’est seulement un projet technopolitain dans l’esprit suggéré plus haut qui peut - et doit - apporter à Clermont-Ferrand la capacité que nous lui souhaitons de devenir de plus en plus demain la capitale européenne de l’Auvergne et du Massif Central (2)
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(1) cf table ronde sous la direction de P. Pascallon « Quelles perspectives industrielles pour le pôle métropolitain Clermont-Ferrand-Val d’Allier en 2025-2030 ? » avec Dominique ADENOT, Président du « Grand Clermont » - Laurent COUSSONNET Directeur de l’Agence Auvergne Limousin SOPRA Group - Gérard DUHESME Directeur des sites de Clermont-Fd MICHELIN - Jean Claude GUILLON Membre du bureau LIMAGRAIN – Dominique LACROIX Directeur (honoraire) du Service Etudes, SGAR – Christian JAMOT Professeur Emérite à l’Université Blaise-Pascal – Henri JAVION Président régional de la CFE-CGC Auvergne - André MALET Vice-Président de VIAMECA – Jean Michel PLASSE Président d’AVIA.
(2) cf P.Pascallon « vouloir faire de Clermont-Fd la capitale européenne de l’Auvergne et du Massif Cental » La Galipote juillet 2012
Sortie : le 9 Avril 2012
Les démondialistes pourraient-ils demain nous sauver ?
DES PRESIDENTIELLES
Sortie : le 9 Avril 2012
Les démondialistes pourraient-ils demain
nous sauver ?
Les Français – mais pas uniquement les Français : toutes les enquêtes le montrent – perçoivent désormais la mondialisation comme une menace. Et, corrélativement à cette angoisse et à cette anxiété collectives vis-à-vis de la mondialisation, ils expriment le besoin d’être rassurés et ils demandent à être protégés.
On ne s’étonnera pas dans ce contexte que les thèses démondialistes recueillent aujourd’hui un large écho et on peut même dire un vrai succès, nombreux étant celles et ceux qui mettent dorénavant leurs espoirs dans le projet démondialiste pour demain nous sauver.
Il était donc indispensable de s’attacher de façon exigeante à regarder au plus près si la thèse des démondialistes est crédible, si vraiment leurs propositions sont de nature à nous permettre de sortir à l’avenir de la crise …
Tel est l’objet de cet ouvrage dont la lecture s’ impose à l’heure où les questions de « mondialisation – démondialisation – re-mondialisation » sont au coeur de tous nos débats, de ceux de la campagne présidentielle française en particulier.
Pierre PASCALLON
Professeur Agrégé de Faculté
Parlementaire honoraire
Président du Club Participation et Progrès
L’Harmattan – Edition Diffusion
5 – 7 rue de l’Ecole Polytechnique
75005 PARIS
180 pages – 18 €
Tél. 01 4046 79 20
Contact médias – Tél : 06 45 26 20 71
IV- Réflexions et activités récentes
On sait que l'on va avoir à partir du 4 Octobre prochain le débat public sur le projet de ligne à grande vitesse (LGV) « Paris-Orléans-Clermont-Lyon » (POCL).
On sait que l'on va avoir à partir du 4 Octobre prochain le débat public sur le projet de ligne à grande vitesse (LGV) « Paris-Orléans-Clermont-Lyon » (POCL). Comment à priori ne pas se réjouir – nous Auvergnats qui n'avons cessé de rêver à des TGV (trains à grande vitesse) – de cette perspective d'un TGV tant il est sûr que Clermont-Ferrand et nos régions ont pâti en termes d'attractivité de cette absence de ce moyen de transport devenu depuis les années 1980 le moyen de transport privilégié pour les déplacements intérieurs (et de plus en plus européens) et le symbole de l'entrée dans la modernité ferroviaire.
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L’Auvergne voire le Massif Central n’ont cessé de rêver à des "LGV-TGV", le TGV étant devenu en effet depuis les années 1980 le moyen de transport privilégié pour les déplacements intérieurs [et de plus en plus européens] et le symbole de l’entrée dans la modernité ferroviaire.
Février 2011
L’AUTEUR Pierre PASCALLON
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IV- Réflexions et activités récentes
METROPOLE A DIMENSION EUROPEENNE
et ses bordures (Charolais, Berry …), apparaissent comme des espaces
périphériques, à l'écart des principaux axes de développement français et
européens : on a pu parler de « la diagonale du vide » ou de « la France du
vide ». Seul le pôle Clermont-Ferrand présente, dans cet ensemble, une
dynamique réelle.
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