PEUT-ON « RECOUDRE » LE LIEN SOCIAL ?
* Le constat est clair : nous n'avons cessé d'assister depuis des décennies maintenant – avec la « grande mondialisation libérale » des années 1980-85 à nos années 2000 – à un délitement du lien social, à une « désocialisation » si bien qu'aujourd'hui Alain TOURAINE, dans son dernier ouvrage, croit possible d'avancer « que la société n'existe plus ».
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IV- Réflexions et activités récentes
PEUT-ON REDUIRE NOS DEFICITS PUBLICS SANS CASSER LA REPRISE ?
Nous avons connu en 2007/2008 une crise exceptionnelle du capitalisme financier mondialisé sous domination américaine. C'est en effet, à ce jour, le krach financier le plus intense et le plus globalisé de toute la période contemporaine du capitalisme : XIX – XX siècles.
On sait les raisons de cette crise. Il faut en chercher l'explication dans les excès d'endettement, avec en particulier aux ETATS-UNIS dans la décennie 1990 une croissance insolente obtenue par utilisation débridée du crédit, à coups d'excès, d'orgie d'emprunt et de montagnes d'endettement permettant indument à l'Amérique – mais aussi à l'Europe – de vivre au-dessus de ses moyens.
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IV- Réflexions et activités récentes
De Pierre Pascallon 2010
l’occasion de la sortie toute récente de son dernier ouvrage cosigné par Pascal Hortefeux,«Hier la crise, demain la guerre ? La crise va-t-elle amener le monde au bord du gouffre ?», paru chez L’Harmattan, l’Universitaire Pierre Pascallon nous offre son analyse de la crise actuelle qui, ayant pris, selon lui, la forme du plus grand krach financier jamais connu par le système capitaliste, marque le déclin relatif de l’hyperpuissance américaine. Pour cet expert des questions de défense, nous sommes entrés, au niveau mondial, dans une période de croissance limitée, période qui pourrait bien s’éterniser et engendrer des bouleversements géo-économiques et géo-stratégiques, voire de nouveaux conflits internationaux sur fond de «polycentrisme mondial», un concept que développe ce collaborateur régulier de L’Informateur Corse Nouvelle auquel sont offertes ces colonnes.
IV- Réflexions et activités récentes
par
Pierre PASCALLON
A l’heure où le Président OBAMA a entamé, on le sait, une véritable "croisade" –le terme n’est sans doute pas excessif- pour la disparition totale des armes nucléaires de la planète, on en peut pas ne pas penser –pour contrer l’ambition nucléaire de l’IRAN- à la dénucléarisation du Moyen-Orient ; on ne peut pas ne pas envisager –on y pense forcément- lorsqu’on cherche à diminuer la menace de la prolifération nucléaire et –nous sommes bien dans ce cadre-, à la création, dans cette partie du monde, d’une "zone exempte d’armes nucléaires" (ZEAN) dont l’Assemblée générale des Nations Unies s’est attachée en 1975 à donner une définition :
IV- Réflexions et activités récentes
par
PIERRE PASCALLON
Rien n’interdit à un Etat déclarant développer un programme nucléaire civil de se doter d’installations d’enrichissement ou de traitement d’uranium qui peuvent, le moment venu et dans un délai finalement bref, déboucher sur un programme militaire. C’est bien ce qu’a fait l’Iran : sous couvert, en effet, de programme civil, ce pays s’est lancé dans une véritable course à l’arme atomique que l’Occident a découvert au début des années 2000, plus précisément en août 2002, lorsqu’un groupe d’opposants iraniens en exil dénonce l’existence d’une installation d’enrichissement d’uranium à Natanz et d’une centrale nucléaire à Arak. Depuis, l’Iran n’a cessé de faire preuve de sa détermination dans sa marche forcée vers la bombe atomique et la plupart des observateurs s’accordent désormais pour assurer que l’Iran va pouvoir produire rapidement sa première bombe atomique.
: variation des visages d’une institution dans l’orbite des Etats-Unis
par Pierre PASCALLON
A la veille du sommet du 60ème anniversaire de l’Alliance atlantique, il n’est sans doute pas inutile de regarder les différents visages pris dans le temps, depuis sa naissance, par l’OTAN[1], outil politico-militaire dont le logiciel est élaboré à WASHINGTON et qui ne cesse de participer à la stratégie d’influence des Etats-Unis qui l’utilisent et continueront demain à l’utiliser en fonction de leurs intérêts........................
par
PIERRE PASCALLON
Professeur Agrégé de Faculté
Nos dirigeants politiques européens - Nicolas Sarkozy, mais aussi Gordon Brown, Premier Ministre britannique, Horst Köhler, Président de la République allemande,… - ne cessent de réclamer, ces derniers mois, ces dernières semaines, un nouveau Bretton Woods et l’on sait que le prochain Sommet du G20, le 15 novembre 2008, à côté de Washington, doit être la première étape de la reconstruction de ce « nouveau » Brettons Woods : on parle ainsi volontiers de Bretton Woods « bis » ou de Bretton Woods « II »...............................................................
IV- Réflexions et activités récentes
par Henri de GROSSOUVRE
Directeur du Forum Carolus
Président de « Paris-Berlin-Moscou »
et
par Pierre PASCALLON
Professeur Agrégé de Faculté
Président du Club « Participation et Progrès »
• La « Grande Europe » existe. Elle existe historiquement et géographiquement de « l'Atlantique à l'Oural », pour reprendre la formule du Général
QUE RESTE-T-IL DES AVANCES ESPEREES
EN MATIERE D'EUROPE DE LA DEFENSE ?
Pierre PASCALLON
Professeur Agrégé de Faculté
Président du Club « Participation et Progrès »
On sait que Nicolas SARKOZY - sous sa présidence française de l'Union Européenne (UE), au second semestre 2008 - entend faire progresser...........
L'OTAN
VIE ET… MORT(?) D’UNE INSTITUTION CENTRALE
DES RELATIONS INTERNATIONALES
CONTEMPORAINES
par
Pierre PASCALLON
Professeur Agrégé de Faculté
L’OTAN (Organisation du Traité de l’Atlantique Nord) se met en place au lendemain de la 2ème guerre mondiale. Suivre son histoire, c’est - compte tenu de l’importance de cette institution - suivre l’essentiel de l’évolution contemporaine des relations internationales, autour de la domination des Etats-Unis au XXème siècle, après celle de l’Europe - exsangue après 45 - au XIXème siècle ; domination occidentale qui se terminera peut-être avec l’aide du décès de l’OTAN vers le milieu de notre XXIème siècle.