PASCALE *****

24/04/2006


Mots à insérer :

VACANCES : vie, voyage, arrivée, alentour, caresse,chemin, actuel, averse, nature, nougat, corvée, cousine, estival, espoir, silence, sentier.
JOKERS : cœur, fleur, rire, rose.





Pendant mes vacances je pensais…

La vie est un drôle de voyage et à peine arrivée, en jetant un œil alentour, sous les caresses d’une mère attendrie, je ne peux m’empêcher d’imaginer le long chemin qui m’attendait. Mais l’actuel reprend vite le dessus sur le rêve et l’averse qui tombe arrive à point nommé pour… pour ne pas me donner envie de sourire. Tant pis : vous ferez avec ! C’est que la nature fut assez ingrate avec moi et si bébé, d’adorables petons terminaient mes « nougats » aujourd’hui, il se trouve que je suis plus proche de la cousine Bécassinne que de Claudia Shiffer ! Mais peu importe : je me sais généreuse et corvéable à merci et le climat estival à venir, doublé du plaisir de faire plaisir, me redonnera espoir en un clin d’œil. Finalement le silence qui accompagne ma solitude est un sentier bien agréable au regard des chamailleries auxquelles j’assiste parfois au sein de certains couples.
N’empêche ! Mon cœur est comme une fleur sans eau et les rires qui me font imaginer une vie plus rose sont parfois un peu artificiels. Toutefois, ils sont vraiment nécessaires car pleurer n’a jamais aider personne … alors !
J’avais écrit un petit texte que j’ai mis en musique et que je vous offre en lecture sans autre prétention que le partage d’une idée…

Pascale pour le 24/04/06

LA VOISINE.

J’y pense en cassant mon collier !

Elle était là, chaque dimanche.
Elle attendait, prête pour la messe,
Sac au poignet, en robe blanche
Priant pour que Jeanne se presse !

Elle était là, mains sur les hanches,
Bras bien collés et corps qui penche.
Elle craignait tant d’être volée,
Qu’on s’empare de tout son passé !

Elle emportait tous ces bijoux,
Qui l’un sur l’autre meublaient son cou,
Qui l’un dans l’autre devenaient fous,
Et qui ne valaient plus trois sous !

Je la voyais tous les dimanches,
Je croisais ces yeux bleus de pluie,
La vie qui prenait sa revanche,
Violant son âme et corps meurtri !

Et puis un jour elle est partie.
Elle écoulât sans un seul cri,
A coups de jours, à coups de nuits,
Le temps lui étant imparti !

En bord de route, en robe blanche,
J’aurais pu aller l’embrasser,
Au lieu de crier « bon dimanche »
Et de filer sans m’en soucier !

Et c’est ainsi qu’on s’est raté !
J’la verrai plus chaque dimanche.
Là haut elle aura sa revanche !
C’est drôle ! Elle commence à manquer !

J’y pense … en cassant mon collier .

Pascale






Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 24/04/2006 à 19:42