Tous à vos plumes!
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Flâneries diverses
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PHOTOS 2006/2007
LILY *
20/02/2008
Partage, papier, pourquoi, ardoise, allumer, rire, rose, tressaillir, tempête, agir, accélérer, gage, goûter, être, émotion
Jokers: quand, et, si.
Mes émotions, j’aime à les partager. Le ferai-je sur papier ou sur une ardoise ? Sur une ardoise sûrement pas, je pourrais l’effacer par mégarde, j’en tressaille d’avance car mon désir c’est de les confier à mes enfants, mes frère et sœur, mes amis, à tous ceux que j’aime. Ces moments où c’était la tempête dans ma vie, ou quand j’ai goûté à la liberté lorsque j’ai ouvert la cage qui me retenait chez mes parents, aux plaisirs mais aussi aux déboires. La liberté pour moi, c’était agir à ma guise, pouvoir rire de tout et de rien, ralentir le rythme de la vie afin de profiter, de déguster et croquer la vie à pleines dents…Mais pour cela il faut oublier ce qui fait mal pour apprécier bien vite ce qui fait du bien : le réconfort d’une amie ou d’un ami, le sourire ou le baiser d’un enfant, la preuve d’amour d’un proche.
Voilà la devise que j’aimerais ne jamais oublier et convaincre tous ceux qui me liront.
Lily pour le 14 janvier 2008.
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 20/02/2008 à 20:34
LILY *
20/02/2008
Contes, courage, caprice, ombre, origine, nature, nourrice, tendresse, température, errance, être, soudain, souvenir.
Jokers: noir, déjà, bon.
Comme dans un conte, je me prends soudain à inventer une histoire ; elle sera triste, mélancolique ou gaie, je ne sais pas encore. Seule, devant mes mots qui me narguent, je les défie !
Par nature je suis plutôt fleur bleue, donc il ne sera pas noir noir mon conte, un peu peut-être, mais je sais qu’il finira bien.
De ceux que me racontait ma maman dans mon jeune âge, les souvenirs se bousculent et je n’en ferai qu’un.
Une jeune demoiselle erre dans la nuit glaciale précairement vêtue. Les rues laissent paraître des ombres singulières. Elle a peur, elle frissonne. Soudain, elle se décide, elle tape à une porte après avoir longtemps hésité, mais elle n’en peut plus, elle a marché très longtemps. « Courage » se dit-elle, elle espère de toutes ses forces qu’un être bienveillant lui ouvrira et lui permettra de se réchauffer. En effet, quelqu’un apparaît dans l’entrebâillement de la porte. Une femme d’origine africaine lui sourit. Ce sourire, elle ne l’oubliera jamais, il la réchauffe et dans son corps et dans son cœur.
Marie (j’aime ce prénom, alors elle s’appelle Marie) plonge son regard dans les yeux de cette femme pour y lire un peu de tendresse et leurs mains se tendent l’une vers l’autre et se serrent. « Que c’est bon » pense Marie «de se sentir vivre de nouveau, d’exister et de pouvoir encore espérer ! » Elles se présentent. Soudain Marie entend des voix d’enfants, des rires fusent. Immédiatement, elle s’imagine nourrice au milieu d’une famille, elle qui n’en a plus. Dieu qu’elle serait heureuse ! En répartie, elle recevrait juste de quoi vivre en complément de l’amour qui n’a pas de prix.
La « mamma » comme elle l’appellera plus tard, l’écoute avec attention. Marie frissonne un peu en attendant sa réaction, elle boit les paroles de cette voix si douce à l’accent si chaleureux. Oh ! joie ! elle entend comme dans un rêve que son vœu peut se réaliser. Elle pourra gagner sa vie au sein d’une vraie famille, entourée d’enfants qu’elle aime tant !
Ce n’est pas un caprice, ce sera le but de sa vie. Travailler en faisant son bonheur et le bonheur des autres. Elle saura être reconnaissante. Elle était désespérée, n’attendant plus rien. Elle a beaucoup prié, elle est exaucée.
Je savais que mon conte finirait bien, avec cette conclusion : ne jamais perdre espoir, aller toujours de l’avant et croire en son prochain.
Lyli pour le 3 décembre 2007.
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 20/02/2008 à 20:33
LILY *
20/02/2008
MANTEAU : marche, moment, astuce, avide, noël, ni, table, trublion, essence, élevé, arraché, absence, union, utopie
Jokers: alors, pourquoi, pas..
Les temps sont durs, l’essence a un coût de plus en plus élevé et, pourtant, je suis avide de partir loin de la ville, regagner les Landes, mes Landes pour essayer de revivre des moments inoubliables de tendresse avec mes parents, ma sœur et mon frère. Il me suffit de me laisser glisser dans mes souvenirs pour retrouver aussi ce bonheur des soirs où la vie paraissait ne jamais devoir s’arrêter. C’est utopique peut-être ! Rien ne sera comme avant puisque mes parents nous ont quittés.
J’enfile mon manteau, il fait froid ; la valise dans le coffre, je claque la portière. La route est longue mais de nombreux arrêts me permettent de retrouver les odeurs familières de la terre qui se repose, des pins majestueux dont la couleur ne change jamais.
Alors, avide d’air pur, je m’enivre de tous ces parfums. Ce miracle de la nature m’invite à la marche pour un instant de bonheur, où rien ne viendra me déranger. Oubliés les bruits de la ville, la pollution ; seul le chant des oiseaux et leur passage au-dessus de ma tête me confirment que notre terre est belle et que nous possédons un vrai trésor qu’il faut sauvegarder à tous prix.
Mais mon voyage va s’achever, d’autres moments intenses m’attendent…Devant la maison une forte émotion me gagne. Je klaxonne. Sur le pas de la porte mon frère et ma sœur apparaissent, je me jette dans leurs bras. Les odeurs qui m’arrivent de la cuisine, comme prévu, me rappellent que c’est Noël. Pourrons nous revivre nos Noël d’antan ? pourrons nous combler le vide laissé par nos chers disparus ? Ni le sapin, ni la lumière des bougies sur la table ni la bonne chair, n’y arriveront. Toutefois il subsiste tant d’amour dans cette maison qu’on a plaisir à s’y retrouver…Pourquoi pas l’année prochaine ?
Lily pour le 17 décembre 2007.
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 20/02/2008 à 20:31
PASCALE *****
18/02/2008
LISTES, libellule, livre, intranquilité, intransigeant, susceptible, silence, téméraire, tardif, escadrille, espoir, sortie, souffle ;
Jokers : vers, déjà, jouer.
Telle une libellule se posant sur un livre, susceptible jusqu’à exiger le silence le plus total, elle papillonne entre les pages, joue à ignorer, puis à savoir, lit entre les lignes, devine, suppute puis s’arrête devant une liste de mots tout simples qu’elle avait pourtant occultés. Dans un souffle elle murmure la suite : « je t’aimais, je t’aime, je t’aimerais, un peu, beaucoup, passionnément, à la folie… »
Une escadrille de souvenirs et de vains espoirs s’abattent sur elle en un clin d’œil rêveur. Puis elle se réveille et revient au mot « folie ». L’intransigeance de la phrase lui saute aux yeux en même temps que les menaces sourdes qu’elle contient.
Elle l’imagine déjà, le regard fou, sortant de son cerveau malade des mots aussi cruels que des coups. Puis, comme cela ne semble pas suffire pour une soumission totale, en tous cas, pas assez visible, user de sa force pour mieux se faire comprendre.
Tardivement repentant, lui amenant le matin son petit déjeuner sur un plateau, avec une petite fleur de Pardon plantée dans un verre à moutarde. Et elle, étonnée de questionner :
- En quel honneur ?
- Tu as été tellement méchante hier…
-
Elle sait déjà qu’elle va lui pardonner. Se retournant vers lui, elle ajoute le cœur en déroute, sans que ni lui ni elle n’évoque les scènes de la veille
- tu jures que tu ne feras jamais plus « ça » ?
- Promis…
Jusqu’à la prochaine danse. Sans doute l’aimait-il à la folie. Ça console un peu. Reste à guérir de l’absence. De là à dire que les victimes aiment leurs bourreaux, bien fait pour elle après tout, il n’y a qu’un pas que certains spectateurs franchissent trop vite. Ils n’ont absolument rien compris au phénomène d’influence, préférant ne parler que du confort matériel auquel elle ne veut pas renoncer. Quitte à morfler « un peu ». Oui, bien fait pour elle car elle le veut bien en fait !
Alors que son âme à elle est enchaînée à l’autre jusqu’à en perdre son identité, jusqu’à boire ses paroles comme s’il s’agissait de paroles d’évangile. Qu’il n’y a, sur terre, que lui et elle. Que ses vérités à lui et sa petitesse à elle…
Un monde clos où, allant d’échec en échec, c’est lui qui le dit mais c’est surement vrai parce qu’il est très intelligent, plus qu’elle, elle le reconnaît volontiers d’ailleurs, ah, tu vois bien, elle a donc bien de la chance en fait : car malgré tout cela il l’aime et il la « garde » !
Elle se secoue. Referme le livre. S’empare d’un recueil de blagues idiotes. Et 2 minutes après, se surprend à sourire aux anges…
Pascale pour le pour le 18 février 2008
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 18/02/2008 à 20:19
M-FRANCE *****
18/02/2008
Mots à insérer
Listes, libellule, livre, intranquillité, intransigeant, susceptible, silence, téméraire, tardif, escadrille,, espoir, sortie, souffle.
Jokers
Vers, déjà, jouer.
Dès la mi-juillet, à peine la sortie des classes effectuée, le matériel scolaire, indispensable à tout bon élève, supplante ballons, seaux, pelles dans les rayons des grandes surfaces, et les parents, liste de fournitures à la main, se précipitent pour préparer la rentrée studieuse de leur chère tête blonde ou brune. Il serait téméraire d’attendre le retour des vacances. Des achats tardifs priveraient leur chérubin d’un choix de marques sans lesquelles de bons résultats seraient aléatoires. Et quelle intranquillité pour des parents de ne pas savoir si un mois plus tard, il restera de quoi remplir le cartable du petit !
J’observe une maman qui hésite entre deux rames de papier de qualité différente : faut-il acheter la plus coûteuse ? Sait-elle cette maman, que ces feuilles sont susceptibles de se transformer en avions qui constitueront une escadrille pour bombarder les copains quand le professeur aura le dos tourné ? Non bien sûr, elle a l’espoir que le beau matériel incitera son enfant à plus d’efforts.
En attendant, c’est l’été, les vacances ; il est temps pour des parents si consciencieux de penser aussi à leur bien-être. Tous ne fréquenteront pas des plages surpeuplées ou des lieux envahis par les touristes. J’en connais qui apprécient la solitude et le silence. Ainsi, pour une de mes amies, l’ultime bonheur est de s’asseoir au bord de la rivière, un livre ouvert sur les genoux, le regard rivé sur la danse d’une libellule. Emerveillée, elle retient son souffle pour ne pas inquiéter l’insecte. C’est ainsi qu’elle décompresse d’une « année de servitude ». Ne la dérangeons pas, respectons sa retraite, aujourd’hui elle « recharge les batteries » pour affronter les difficultés de demain.
Marie France pour le 18 février 2008
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 18/02/2008 à 20:18
LILY *
17/02/2008
acrostiche de Lily pour Pascale...
Merci pour cet hommage à notre groupe... et tes gentils mots à mon intention qui me touchèrent beaucoup.
Pour l’acrostiche PASCALE
P - Pour toi je reviendrai toujours à l’atelier.
A - Avec toi je ferai des progrès.
S - Sans toi je n’aurai jamais connu la joie de l’écriture.
C - ce serait le regret de ma vie car j’adore le français, la variété des mots.
A - au point de me lever la nuit pour écrire !
L - Là je suis bien, la nuit m’est propice.
E - Ecouter, t’écouter me ravit…
Lily pour le jeu du 28 janvier 2008.
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 17/02/2008 à 20:57
PASCALE *****
17/02/2008
inventer des expressions selon les indications trouvées sur les documents remis
S’intranquiliser la cervelle.
Expression populaire qui, à l'origine, désignait l'incapacité que l’on a à se détendre et s’évader jusqu’à parfois atteindre une sorte de coma ou de transe.
La formule n’est pas un leurre et nombre de moines tibétains continuent à l’utiliser même si, dans leur langue, la traduction donnerait plutôt ceci : «s’asticoter les neurones». Gare à celui ou celle qui oserait alors se gausser car rien n’est plus sérieux que leurs assemblées pourtant dites «spirituelles». Comme quoi les mots...
-- « désasticote-toi les neurones et ravigote toi la seule cellule grise qui te sert de cerveau », ironisait le roi au bouffon qui lui servait de valet.
Plus récemment utilisé en milieu de soins, l’argument est devenu une vraie thérapie philosophique. Il faut savoir en 1899 s’était déjà ouverte la première association « unatranquilizansoï » nombriliste et contemplative mais saine et totalement apolitique. Ses membres restent encore aujourd’hui fermes sur leurs acquis et leurs apprentissages perdurent de nos jours.
« Qui va piano va siano, Québapla, Inverrabin » restent les plus connues.
Le travail n’y est pas tabou mais simplement nécessaire pour vivre. Comme manger en fait.
Le « una » devint avec le temps « in » d’où l’étrange incompatibilité des racines originelles. Mais s’il y avait que cela !
Au figuré « se désasticoter » (et non s’asticoter) les neurones signifie « éprouver un intense plaisir à ne rien faire ».
Dans certaines régions, on fête cette incapacité en réalisant de grandes joutes amicales populaires.
C’est à qui fera le mieux l’anguille, se faufilant pour échapper aux tâches qu’un bourreau nommé d’office intime d’exécuter. A la fin de la journée les participants dansent autour d'un grand feu de joie contenant toutes les taches non faites dans l’année par l’ensemble du monde politique du coin. Tout cela dans une atmosphère de farce bon enfant même si les élus ne négligeaient pas parfois d'en extirper quelques feuillets dilatoires. Histoire d’alimenter leurs grands-messes sans doute.
De positive, l’expression « unatranquilizansoï » affublée d’un « in » aurait pu devenir négative mais le vrai sens demeure et les générations ont su adroitement contourner l’obstacle.
Actuellement les associations recherchent de nouveaux membres et leur site Internet permet de bien cerner leurs objectifs.
www.tropn’enfait
Pascale jeu du 11 février 2008.
Expression populaire qui, à l'origine, désignait l'incapacité que l’on a à se détendre et s’évader jusqu’à parfois atteindre une sorte de coma ou de transe.
La formule n’est pas un leurre et nombre de moines tibétains continuent à l’utiliser même si, dans leur langue, la traduction donnerait plutôt ceci : «s’asticoter les neurones». Gare à celui ou celle qui oserait alors se gausser car rien n’est plus sérieux que leurs assemblées pourtant dites «spirituelles». Comme quoi les mots...
-- « désasticote-toi les neurones et ravigote toi la seule cellule grise qui te sert de cerveau », ironisait le roi au bouffon qui lui servait de valet.
Plus récemment utilisé en milieu de soins, l’argument est devenu une vraie thérapie philosophique. Il faut savoir en 1899 s’était déjà ouverte la première association « unatranquilizansoï » nombriliste et contemplative mais saine et totalement apolitique. Ses membres restent encore aujourd’hui fermes sur leurs acquis et leurs apprentissages perdurent de nos jours.
« Qui va piano va siano, Québapla, Inverrabin » restent les plus connues.
Le travail n’y est pas tabou mais simplement nécessaire pour vivre. Comme manger en fait.
Le « una » devint avec le temps « in » d’où l’étrange incompatibilité des racines originelles. Mais s’il y avait que cela !
Au figuré « se désasticoter » (et non s’asticoter) les neurones signifie « éprouver un intense plaisir à ne rien faire ».
Dans certaines régions, on fête cette incapacité en réalisant de grandes joutes amicales populaires.
C’est à qui fera le mieux l’anguille, se faufilant pour échapper aux tâches qu’un bourreau nommé d’office intime d’exécuter. A la fin de la journée les participants dansent autour d'un grand feu de joie contenant toutes les taches non faites dans l’année par l’ensemble du monde politique du coin. Tout cela dans une atmosphère de farce bon enfant même si les élus ne négligeaient pas parfois d'en extirper quelques feuillets dilatoires. Histoire d’alimenter leurs grands-messes sans doute.
De positive, l’expression « unatranquilizansoï » affublée d’un « in » aurait pu devenir négative mais le vrai sens demeure et les générations ont su adroitement contourner l’obstacle.
Actuellement les associations recherchent de nouveaux membres et leur site Internet permet de bien cerner leurs objectifs.
www.tropn’enfait
Pascale jeu du 11 février 2008.
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 17/02/2008 à 20:49
CHRISTIANE L. *
16/02/2008
LEGENDE, léger, lande, énergie, épars, gorge, gargote, emporter, exact, nouveau, nain, dedans, douve, entendre, euphorique.
Jokers : un, beau, par
D’un pas léger, je pars à la conquête de cette de légende dont les récits ont fasciné mon enfance.
Une lande de bruyères et d’ajoncs m’accueille dans son silence, je me mets en contact de ce lieu plein d’énergie et m’engage sur le sentier des Menhirs ; le soleil sort de sa cachette au-dessus des arbres, quelques brumes éparses résistent à ses rayons chauffants , une belle journée se prépare.
L’astre monte petit à petit dans le ciel bleu, la forêt se pare de couleurs dégradées de vert, de jaune et même de gris sous l’épaisseur du feuillage.
Sur le sentier « du Val sans retour », deux rochers se dressent devant moi et forment une gorge étroite pour le passage des promeneurs, serait-ce le « Rocher des Faux Amants » qui surplombe le « Miroir aux Fées » ? Mon topo-guide ne le précise pas.
Poursuivant mon chemin en pensant aux Elfes qui pourraient se manifester, j’arrive à un carrefour, la civilisation se manifeste sous la forme d’une bâtisse genre gargote où l’on peut trouver des plats à emporter ; de là, se dégage une bonne odeur de crêpe qui m’invite à pénétrer dans cet endroit et faire une pose agréable ; j’en profite pour me situer exactement sur la carte.
Ma prochaine étape sera « l’hostie de Viviane » ; de nouveau sur le chemin, je me sens un peu plus rassurée après cette halte réconfortante ; tout en marchant, je laisse de nouveau vagabonder mon esprit dans cette atmosphère mystique, mon imaginaire me transporte dans le mégalithique avec c es pierres dressées ou posées à terre sous forme de tombeau, autant de vestiges de ces peuples qui ont vécu en ces lieux et laissé des traces qui restent une énigme pour nous.
Après une longue marche, à la sortie de la forêt, le Château de Trecesson se distingue par son imposante stature ; les douves qui l’entourent avec l’étang reflètent ses deux flèches et ses murs de pierre grise.
Dans le pré d’à côté, paissent tranquillement de magnifiques chevaux à la robe brune et blanche et la basse-cour en liberté caquette à la vue de notre présence, les poules naines n’étant pas les dernières à se manifester.
Poursuivant ma route en longeant le ruisseau « Rauco » j’arrive enfin à l’étang du « Miroir aux Fées » ; seraient-elles encore présentes me demandai-je ? Je scrute la surface, point de reflet, seuls les arbres de bordure y déposent leur image dans le bleu du ciel.
Encore une déception me semble-t-il, de toutes mes lectures, des histoires entendues, rien de tout cela ne subsiste donc ? Il reste les pierres qui gardent leur mystère et une forêt qui ne demande qu’à être explorée, Merlin l’Enchanteur y a vécu, cela me suffit pour me rendre euphorique et terminer ma balade en chantant.
Christiane L. pour le 11 janvier 2008.
Une lande de bruyères et d’ajoncs m’accueille dans son silence, je me mets en contact de ce lieu plein d’énergie et m’engage sur le sentier des Menhirs ; le soleil sort de sa cachette au-dessus des arbres, quelques brumes éparses résistent à ses rayons chauffants , une belle journée se prépare.
L’astre monte petit à petit dans le ciel bleu, la forêt se pare de couleurs dégradées de vert, de jaune et même de gris sous l’épaisseur du feuillage.
Sur le sentier « du Val sans retour », deux rochers se dressent devant moi et forment une gorge étroite pour le passage des promeneurs, serait-ce le « Rocher des Faux Amants » qui surplombe le « Miroir aux Fées » ? Mon topo-guide ne le précise pas.
Poursuivant mon chemin en pensant aux Elfes qui pourraient se manifester, j’arrive à un carrefour, la civilisation se manifeste sous la forme d’une bâtisse genre gargote où l’on peut trouver des plats à emporter ; de là, se dégage une bonne odeur de crêpe qui m’invite à pénétrer dans cet endroit et faire une pose agréable ; j’en profite pour me situer exactement sur la carte.
Ma prochaine étape sera « l’hostie de Viviane » ; de nouveau sur le chemin, je me sens un peu plus rassurée après cette halte réconfortante ; tout en marchant, je laisse de nouveau vagabonder mon esprit dans cette atmosphère mystique, mon imaginaire me transporte dans le mégalithique avec c es pierres dressées ou posées à terre sous forme de tombeau, autant de vestiges de ces peuples qui ont vécu en ces lieux et laissé des traces qui restent une énigme pour nous.
Après une longue marche, à la sortie de la forêt, le Château de Trecesson se distingue par son imposante stature ; les douves qui l’entourent avec l’étang reflètent ses deux flèches et ses murs de pierre grise.
Dans le pré d’à côté, paissent tranquillement de magnifiques chevaux à la robe brune et blanche et la basse-cour en liberté caquette à la vue de notre présence, les poules naines n’étant pas les dernières à se manifester.
Poursuivant ma route en longeant le ruisseau « Rauco » j’arrive enfin à l’étang du « Miroir aux Fées » ; seraient-elles encore présentes me demandai-je ? Je scrute la surface, point de reflet, seuls les arbres de bordure y déposent leur image dans le bleu du ciel.
Encore une déception me semble-t-il, de toutes mes lectures, des histoires entendues, rien de tout cela ne subsiste donc ? Il reste les pierres qui gardent leur mystère et une forêt qui ne demande qu’à être explorée, Merlin l’Enchanteur y a vécu, cela me suffit pour me rendre euphorique et terminer ma balade en chantant.
Christiane L. pour le 11 janvier 2008.
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 16/02/2008 à 17:59
PASCALE *****
Acrostiche...
Faisons, s’il vous en plait
Route en commun, petit sentier,
Ami et finissons bien vite
Nouveau vin et petite cuite.
Coûte que coûte, marchons serrés
Obligeons-nous, pas assuré…
Impossible, dites-vous ? Mais…
Sur quoi donc vous basez-vous ?
Et de quels maux donc souffrez-vous ?
Chagrins d’amour
Hurlant toujours
Riant, malins
Indignes et vains
Sottes idées que celles d’aimer..
Tenez-vous bien. Je suis blindée,
Irascible et sans état d’âme,
Amours en croix, que Dieu les damne.
N’est-il pas vrai qu’au lieu d’aimer
Ecrire « jamais » est moins risqué ?
Mais sans amour, rien n’est parfait !
Ames et corps sont en danger.
Rares sont les solitaires heureux
Ils ont beau dire, c’est nébuleux
Et je suis sûre que dans le fond
Font ce qu’ils veulent mais tournent en rond.
Regrettant nos chamailleries
Annonçant les pires nostalgies
Naissantes dès que le sommeil fuit
Couchés, néants, seuls sur leur lit.
Et débattant lors des dîners, des avantages à être lui…
Pourquoi ne pas y croire encore,
Aimer un peu, aimer plus fort
Sans se soucier des rires en coin, des
Coups du sort, on verra bien.
Alors que gisent sous d’autres cieux
Les saints endormis des aïeux
Et tous ceux que nommer je n’ose.
Laissons-leur le soin de régler
Ici pour nous l’éternité.
Laissons-nous le besoin d’aimer.
Y’a-t-il plus belle nécessité ?
Allons ami, riez un peu
Levons nos verres à l’amitié,
Laissons-là les réalités
Osons plus que cette barrière
Nous ôtant la joie de naguère.
Serrons-nous la main et les coudes
Alors que nos voisins, eux, boudent
Et montrons-leur le vrai chemin
Initions-les à nos quatrains…
Pascale jeu du 4 février 2008.
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 15/02/2008 à 08:23
FRANCOISE C.*
15/02/2008
légende: léger, lande; énergie, épars; gorge, gargote; emporte, exact; nouveau, nain; dedans, douve; entendre, euphorie;
jokers: un, beau, part
Entendre la légende du petit nain léger que le vin nouveau remplit d'euphorie.
Ne plus savoir s'il est dedans, s'il est sorti, s'il est parti par ce beau clair de lune où tous les chats sont gris.
Emporter an fond de la lande ce nain de jardin sautillant qui laissera traces éparses dans la prairie aux graminées.
Nain, chat, lune, prairie, toute une énergie occulte mène sabbat cette nuit là.
Se glisser tout au fond des douves, escalader le pont levis et arriver à la gargote à la place exacte qu'il occupait plus tôt.
Grimper sur la table à sa place, trinquer à toute l'assemblée, rire avec les soudards à gorge déployée.
Sursauter à son arrivée, chat perché sur son dos voûté, odeur de soufre
Françoise C. pour le 11 février 2008.
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 15/02/2008 à 08:21