Affaire Jean-Michel Bissonnet : Les faits
Bernadette Bissonnet, pharmacienne de profession, avait été assassinée le 11 mars 2008 dans sa maison de Castelnau-le-Lez, dans l'Hérault. Le mari avait retrouvé le corps de sa femme tuée de deux coups de fusil en rentrant d’une réunion au Rotary club. Il a toujours nié son implication dans l’assassinat de sa femme mais ses deux complices l’ont dénoncé. Meziane Belkacem, le jardinier du couple a reconnu avoir tué Bernadette Bissonnet contre 30 000 euros donnés par son mari pour son meurtre. Il prend 20 ans pour assassinat. L'homme qui avait caché l'arme du crime en la jetant dans la rivière, le vicomte Amaury d’Harcourt, a reconnu avoir participé à la préparation de l’assassinat. Cet homme âgé de 85 ans et issu de la noblesse française, écope de 8 ans d’emprisonnement. Seul le commanditaire, le mari de la victime a nié les faits et a clamé son innocence. Sans convaincre visiblement aucun juré. L’homme d’affaires, Jean-Michel Bissonnet se dit accusé à cause de personnes jalouses de sa richesse. Il a tenté de culpabiliser un maximum le vicomte Amaury d’Harcourt pour essayer de se disculper. Voici les condamnations. Quelles étaient les peines requises par l’avocat général ? Comment s’est déroulée la défense de Jean-Michel Bissonnet ? Que s’est-il passé au procès ?
Le déroulement du procès de Jean-Michel Bissonnet
On peut se demander quel était le motif du crime qui apparemment n’a pas été établi. Le jardinier a avoué l’assassinat de l’épouse de Jean-Michel Bissonnet et exprime des regrets. Il a clairement expliqué avoir agi pour l’argent et pour le compte de son patron. L’avocat général avait requis des peines lourdes contre le trio : la prison à perpétuité à l’encontre de M. Bissonnet, 25 ans pour le jardinier et 10 ans pour le vicomte. Jean-Michel Bissonnet s’était absenté du box depuis lundi pour revenir à la fin et dire qu'il était innocent. Le procès s'est déroulé durant son absence. Il est clair que cela a certainement mal été vu de la part des membres du tribunal qui voulaient certainement voir les réactions de l'homme d'affaires et converser avec lui. C’est sans doute pourquoi, n’exprimant aucun regret à part celui de vouloir donner de l’amour au reste de sa famille, il a été condamné à la peine maximale. Plus précisément Jean-Michel Bissonnet avait déclaré : «Je le répète encore une fois, je suis innocent. Je suis un écorché vif après tout ce que j'ai entendu. Je n'aspire qu'à une chose, c'est de retrouver mes enfants pour leur apporter deux fois plus d'amour». Voyons à présent les réactions de la famille.
Les réactions face à la sentence de Jean-Michel Bissonnet
Florent, l’aîné des enfants Bissonnet a pleuré puis comme son frère, Marc, il est resté interdit, sans bouger. Les enfants disent vouloir aider leur père et regrettent que ses complices s'en prennent moins que lui. Son avocat Maître Henri Leclerc a dit qu’on ne pouvait pas parler d’erreur de justice pour le moment car tous les recours ne sont pas épuisés : Jean-Michel Buissonnet ira en appel. Son avocat avait tenté de prouver que son accusation de commanditaire d'assassinat ne reposait sur rien de solide. Il a également affirmé que les deux auteurs ont menti sur le déroulement de la soirée du meurtre. Il espérait ainsi mettre le doute dans l’esprit des jurés. Jean-Michel Bissonnet dénonce une enquête à charge parce qu'il est riche et a toujours dit qu'il était innocent. Ses complices ont parlé et ont convaincu le tribunal de sa culpabilité. Son absence à son propre procès a sans doute joué contre lui. L’avocat général Georges Guttierez a révélé que c’était un crime presque parfait et qu’il ne pensait pas que le jardinier se blesserait et que le vicomte avouerait. Nous verrons bien la suite que prendra ce jugement qui ira en appel… Jean-Michel Bissonnet arrivera-t-il à convaincre ? Il est fort regrettable qu'une vie commune finisse par l'assassinat de son conjoint. Comment comprendre une telle préméditation ? On se demande bien quelle était la vie du couple pour en arriver là. C’est vraiment dommage pour les enfants du couple qui se voient privés de leur mère décédée et de leur père en prison.
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