Historique de Publicis
Cette entreprise a été créée en 1926 par Marcel Bleustein-Blanchet. Elle a été la première entreprise à utiliser la radio pour faire de la publicité (1930). Durant la deuxième guerre mondiale, Publicis ferme et son fondateur s'engage pour la résistance. Son entreprise réouvrira après la guerre. En 1968, c'est la première diffusion de la publicité de Publicis à la télévision pour le fromage Boursin. En 1975, Maurice Lévy devient le directeur général du groupe. L’entreprise a acheté récemment WCube en France, Portfolio en Corée et Nemos en Suisse. Publicis a fait de nombreuses acquisitions d’entreprises et a plusieurs filiales à travers le monde. En 2008, le groupe a par exemple créé Publicis Modem. Publicis est actuellement le leader dans la communication numérique et interactive. L’entreprise travaille avec 104 pays sur les 5 continents et emploie 45 500 professionnels. Le mandat de Maurice Lévy, à la tête du groupe depuis très longtemps devait s'achever en 2011. Avec les bons résultats du groupe, l'entreprise a demandé à Maurice Lévy de rester comme président de l’entreprise plus longtemps. Celui-ci a accepté. Maurice Lévy était président du groupe depuis 1987. Actuellement le groupe est une société anonyme ayant une coopérative avec Directoire. Commentons les bons résultats de ce groupe. Quels sont ces chiffres ? Quels investissements pense faire l’entreprise dans l’avenir ?
Publicis : les bons résultats de l’année 2010
Publicis a connu en 2010 une croissance organique de 8,3 % avec un chiffre d’affaires de 5,42 milliards d’euros. Certains analystes n’avaient prévu qu’une croissance de 6,6 %. Cela dépasse les attentes du groupe. C’est surtout les bons chiffres du quatrième trimestre 2010 qui ont permis de parvenir à ce niveau : 12,5 % de croissance organique, un chiffre qui n’avait pas été atteint depuis les années 1990. En 2010, 48,5 % du chiffre d’affaires du groupe a été réalisé dans le numérique et dans les pays émergents. En 2010, le taux de marge opérationnel a été de 15,8 % en hausse de 0,8 point de base par rapport à l’année 2009. Les charges du personnel en 2010 ont pourtant augmenté de 19 % dues à des embauches et à des bonus après le gel de l’année 2009. Publicis veut garder de la trésorerie et affichait une trésorerie nette positive au 31 décembre 2010. Le résultat net de Publicis en 2010 est de 526 millions d’euros, une augmentation de plus de 30 %. Avec ces bons chiffres, quelle est la stratégie de la Direction pour faire croître le chiffre d’affaires et les bénéfices ? Quelles sont les perspectives d’avenir de Publicis au niveau économique ?
Les prévisions pour l’avenir de Publicis
La dynamique actuelle permet au groupe de tabler sur une croissance supérieure aux estimations actuelles du marché et d’augmenter la marge opérationnelle. Le but de Publicis est d’atteindre une proportion de 35 % de ses revenus dans le numérique et 30 % dans les pays à forte croissance (les pays émergents essentiellement). L’entreprise qui a très bien profité des investissements dans la publicité, a pourtant remis à 2012 un éventuel rachat d’actions ou de dividende exceptionnel. D’autre part, Maurice Lévy, le PDG du groupe Publicis a affirmé : « Pour nous (...) l'impact de la crise est passé » et « Il y a un climat plus optimiste. Les entreprises (...) sont prêtes de nouveau à investir ». Nous espérons qu’il en sera de même dans tous les secteurs de l’économie. Les pays émergents doivent être un accélérateur de croissance pour le groupe et l’entreprise mise sur eux pour réaliser de bons scores. Le PDG du groupe n’a pas donné de résultats chiffrés concernant les marges mais selon lui, l’amélioration des marges doit se faire de manière très progressive et dépend du rythme des investissements. Autre chose : à l’été 2012, l'actionnaire japonais Dentsu ayant une participation de 11 % dans l’entreprise aura le choix entre vendre la totalité de ses parts, ou n’en céder qu’une partie ou tout conserver. Le PDG a dit qu’il fallait se tenir prêt quant au capital de Publicis et qu’il sera disposé à faire des rachats d’actions. En conclusion, de très bons résultats en 2010 avec la reprise de l’économie et un pari sur les pays émergents dans l’avenir.
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