La bienséance à travers l'Histoire
La bienséance, ou étiquette, est un ensemble de règles aux origines anciennes qui indiquent aux individus la manière de se comporter les uns envers les autres et expriment une forme de respect en fonction des normes sociales d’une culture. Durant plusieurs siècles, le non-respect de la bienséance pouvait conduire au déshonneur, à l’exil, voire même dans les cas graves, à la mort. Si aujourd’hui les règles de bienséance semblent désuètes, et pour certaines complètement oubliées, certaines sont cependant indispensables à la vie en société, garantissant éthique sociale et cordialité dans les relations interpersonnelles.
La bienséance trouve son origine en France dans les cours royales. François 1er établit pendant son règne un code de la vie courtisane à la Cour qui définit le rôle, les droits et les devoirs de chacun à la Cour Royale. Cette étiquette est renforcée ensuite par Henri III puis Louis XIV. C’est d’ailleurs au cours du règne du Roi Soleil que les règles de bienséance se précisent et viennent régir de nombreux aspects de la vie sociale. Abandonné pendant quelques décennies, le code de bienséance est rétabli par Napoléon 1er à la proclamation du Premier Empire.
A l’échelle européenne, la bienséance est également prisée par les cours royales et les élites. Deux pays se sont particulièrement distingués par leurs étiquettes : l’Italie et les Pays-Bas.
En Italie, le traité «Galatée ou la manière de vivre dans le monde», publié en 1558 et écrit par le prélat Giovanni Della Casa, connait un vif succès et liste toutes les règles de bienséance à appliquer en société. Aux Pays-Bas, le traité d’Erasme, «De la civilité puérile», édicte les règles de bienséance à inculquer à tous les enfants dès leur plus jeune âge, et ce, quel que soit leur classe sociale.
La bienséance trouve son origine en France dans les cours royales. François 1er établit pendant son règne un code de la vie courtisane à la Cour qui définit le rôle, les droits et les devoirs de chacun à la Cour Royale. Cette étiquette est renforcée ensuite par Henri III puis Louis XIV. C’est d’ailleurs au cours du règne du Roi Soleil que les règles de bienséance se précisent et viennent régir de nombreux aspects de la vie sociale. Abandonné pendant quelques décennies, le code de bienséance est rétabli par Napoléon 1er à la proclamation du Premier Empire.
A l’échelle européenne, la bienséance est également prisée par les cours royales et les élites. Deux pays se sont particulièrement distingués par leurs étiquettes : l’Italie et les Pays-Bas.
En Italie, le traité «Galatée ou la manière de vivre dans le monde», publié en 1558 et écrit par le prélat Giovanni Della Casa, connait un vif succès et liste toutes les règles de bienséance à appliquer en société. Aux Pays-Bas, le traité d’Erasme, «De la civilité puérile», édicte les règles de bienséance à inculquer à tous les enfants dès leur plus jeune âge, et ce, quel que soit leur classe sociale.
Les règles de la bienséance
La plupart des règles de bienséance proviennent des différentes cours royales et se sont transmises à travers les siècles. Aujourd’hui, une majorité d’entre nous ne connait pas la véritable signification de l’étiquette. Voici quelques-unes des règles de la bienséance ainsi que leurs véritables origines!
A table, la bienséance veut que nous ne souhaitions pas un «bon appétit ! » à nos hôtes ou nos convives. Cet usage trouve son origine au Moyen-Age où Français et Anglais festoyaient autour de banquets gargantuesques. Les Anglais ne prononçaient aucun mot avant le début du repas, et depuis il est devenu inconvenant et déplacé de parler avant de manger. Certains ajoutent même que souhaiter un bon appétit reviendrait à souhaiter bon courage aux invités pour avaler la nourriture placée devant eux !
Concernant les règles de service, il convient par souci de bienséance de servir les femmes en premier en commençant par la plus âgée, puis les hommes. En famille par contre, ce sont toujours les grands-parents qui sont servis en premier, puis les parents et enfin les enfants, indépendamment de leur sexe. Les hommes veillent sur les verres de leurs voisines de table et leur servent à boire car la bienséance interdit aux femmes de remplir leur verre seules.
Dans un escalier, pour descendre ou monter, l’homme se place devant la dame qui l’accompagne. cet usage remonte au 19ème siècle où les femmes devaient remonter leurs robes au-dessus de leurs chevilles pour gravir un escalier ou le descendre. Placés devant, les hommes ne voyaient pas leurs chevilles ou leurs jambes à la montée, et pouvaient les retenir si elles trébuchaient en descendant les marches….
A table, la bienséance veut que nous ne souhaitions pas un «bon appétit ! » à nos hôtes ou nos convives. Cet usage trouve son origine au Moyen-Age où Français et Anglais festoyaient autour de banquets gargantuesques. Les Anglais ne prononçaient aucun mot avant le début du repas, et depuis il est devenu inconvenant et déplacé de parler avant de manger. Certains ajoutent même que souhaiter un bon appétit reviendrait à souhaiter bon courage aux invités pour avaler la nourriture placée devant eux !
Concernant les règles de service, il convient par souci de bienséance de servir les femmes en premier en commençant par la plus âgée, puis les hommes. En famille par contre, ce sont toujours les grands-parents qui sont servis en premier, puis les parents et enfin les enfants, indépendamment de leur sexe. Les hommes veillent sur les verres de leurs voisines de table et leur servent à boire car la bienséance interdit aux femmes de remplir leur verre seules.
Dans un escalier, pour descendre ou monter, l’homme se place devant la dame qui l’accompagne. cet usage remonte au 19ème siècle où les femmes devaient remonter leurs robes au-dessus de leurs chevilles pour gravir un escalier ou le descendre. Placés devant, les hommes ne voyaient pas leurs chevilles ou leurs jambes à la montée, et pouvaient les retenir si elles trébuchaient en descendant les marches….
Bienséance et invitations
S’il est un domaine où le respect des règles de bienséance revêt toute son importance pour des raisons pratiques, il s’agit bien de celui des invitations. Mariage, anniversaire, soirée caritative ou simple fête entre amis, mieux vaut connaitre les usages de base pour éviter les impairs! Voici quelques conseils avant de lancer vos invitations
Les cartons d’invitation ont en général un format de 105*140 mm, soit une dimension un peu inférieure à celle des faire-part, dans lesquels ils se glissent au besoin. Nous avons tous reçu à un moment ou à un autre un carton d’invitation au vin d’honneur joint à un faire-part de mariage! Ce carton d’invitation devra par ailleurs respecter le style et le vocabulaire du faire-part pour des raisons d’élégance.
Les règles de la bienséance veulent que les invités donnent une réponse à l’invitation dans un délai de huit jours. Pour leur faciliter la tâche, vous pouvez joindre une carte réponse timbrée à votre invitation ou encore indiquer une date limite de réponse.
Enfin, pour respecter bienséance et savoir-vivre, n’invitez jamais des convives au dernier moment. Ces derniers pourraient penser que vous les invitez suite à un désistement de dernière minute et qu’elles ne sont que des bouche-trous. L’usage veut que nous invitions nos proches trois jours à l’avance, nos amis et relations huit jours à l’avance et les mariages un mois à l’avance.
Les cartons d’invitation ont en général un format de 105*140 mm, soit une dimension un peu inférieure à celle des faire-part, dans lesquels ils se glissent au besoin. Nous avons tous reçu à un moment ou à un autre un carton d’invitation au vin d’honneur joint à un faire-part de mariage! Ce carton d’invitation devra par ailleurs respecter le style et le vocabulaire du faire-part pour des raisons d’élégance.
Les règles de la bienséance veulent que les invités donnent une réponse à l’invitation dans un délai de huit jours. Pour leur faciliter la tâche, vous pouvez joindre une carte réponse timbrée à votre invitation ou encore indiquer une date limite de réponse.
Enfin, pour respecter bienséance et savoir-vivre, n’invitez jamais des convives au dernier moment. Ces derniers pourraient penser que vous les invitez suite à un désistement de dernière minute et qu’elles ne sont que des bouche-trous. L’usage veut que nous invitions nos proches trois jours à l’avance, nos amis et relations huit jours à l’avance et les mariages un mois à l’avance.
Bienséance, quelques lectures complémentaires
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