Les revendications des habitants de Félines-sur-Rimandoule
Félines-sur-Rimandoule
Les Félinois ont formé un "collectif zones blanches" pour réclamer l’ADSL car les autres villages voisins l’ont obtenu. Cela n’est pas possible actuellement car le répartiteur le plus proche se situe dans un endroit trop éloigné pour assurer un débit efficace. D’autres solutions ont été proposées aux habitants de Félines : une connexion Wi-fi par exemple. Le village a rejeté cette proposition car ils estiment ne pas connaître les effets des ondes générées par ce moyen. En outre, cette offre ne comprend pas la téléphonie ni la télévision dont bénéficient les citadins. Quant à la connexion par satellite, le collectif la trouve trop chère (1 200 € par an par abonné alors que l’ADSL ne coûte que 360 €).
La solution que souhaitent les Félinois est d’établir un répartiteur à Rochebaudin et à Pont-de-Barret mais cela n’est pas envisagé par France Télécom pour le moment. Les élus locaux ne peuvent donc pas répondre à l’attente de leurs électeurs pour l’instant qui ont refusé les autres solutions contrairement au village de Bouvières qui a accepté la Wi-fi. Les habitants de Félines-sur-Rimandoule se sentent relégués en seconde zone et défavorisés quant aux solutions numériques face à la conseillère générale du canton de Dieulefit, Christine Priotto qui estime qu’il est difficile d’avoir les mêmes avantages en zone rurale de montagne qu’en ville.
La solution que souhaitent les Félinois est d’établir un répartiteur à Rochebaudin et à Pont-de-Barret mais cela n’est pas envisagé par France Télécom pour le moment. Les élus locaux ne peuvent donc pas répondre à l’attente de leurs électeurs pour l’instant qui ont refusé les autres solutions contrairement au village de Bouvières qui a accepté la Wi-fi. Les habitants de Félines-sur-Rimandoule se sentent relégués en seconde zone et défavorisés quant aux solutions numériques face à la conseillère générale du canton de Dieulefit, Christine Priotto qui estime qu’il est difficile d’avoir les mêmes avantages en zone rurale de montagne qu’en ville.
Glun, également victime de la fracture numérique
Glun
Glun, village situé dans la vallée du Rhône, compte 650 habitants qui n’ont pas accès à l’ADSL contrairement aux communes voisines. Pour pallier à cette défaillance, les Glunois ont constitué un collectif pour revendiquer leur droit au haut débit. Ils ont lancé différentes actions notamment des pétitions, des questionnaires et des lettres aux élus. Le village, qui souffrait auparavant de problèmes avec le téléphone, est maintenant victime de connexions lentes à Internet et à de nombreuses mini-coupures. En fait, le problème technique est qu’il manque un nœud de raccordement aux abonnés pour que le village puisse bénéficier du haut débit.
La municipalité de Glun soutient le collectif et prend des mesures pour obtenir le haut débit. Grâce au collectif, une réunion a eu lieu le 20 janvier.120 personnes étaient présentes. La pétition organisée a obtenu 180 signatures. Le questionnaire a été distribué à tous les habitants et l’étude en question sera débattue à la prochaine réunion publique le 17 mars. L’école est aussi victime de cette défaillance technique. Les professionnels pâtissent également de cette situation : Muriel Richard, rédactrice juridique est obligée de télécharger des plans : elle ne pourra peut-être plus travailler depuis son domicile. Des sociétés sont contraintes au déménagement. Enfin, il ne faut pas oublier qu’en Drôme et en Ardèche, 12 000 foyers sont en zone blanche soit 6000 en Drôme et 6000 en Ardèche. Voyons maintenant les réponses apportées à ce désavantage.
La municipalité de Glun soutient le collectif et prend des mesures pour obtenir le haut débit. Grâce au collectif, une réunion a eu lieu le 20 janvier.120 personnes étaient présentes. La pétition organisée a obtenu 180 signatures. Le questionnaire a été distribué à tous les habitants et l’étude en question sera débattue à la prochaine réunion publique le 17 mars. L’école est aussi victime de cette défaillance technique. Les professionnels pâtissent également de cette situation : Muriel Richard, rédactrice juridique est obligée de télécharger des plans : elle ne pourra peut-être plus travailler depuis son domicile. Des sociétés sont contraintes au déménagement. Enfin, il ne faut pas oublier qu’en Drôme et en Ardèche, 12 000 foyers sont en zone blanche soit 6000 en Drôme et 6000 en Ardèche. Voyons maintenant les réponses apportées à ce désavantage.
La réponse du syndicat mixte ADN au "collectif zones blanches" et au village de Glun
connexion adsl
Le syndicat mixte ADN : Ardèche Drôme numérique a rappelé mardi dernier que l’objectif fixé d’ici l’automne 2010 était d’apporter les services liés à l’ADSL à 96% des habitants de la Drôme et de l’Ardèche. Il y a des zones non éligibles à l’ADSL qui ont été choisies par France Télécom lorsqu’ils ont construit leur réseau en cuivre téléphonique. Orange France Télécom n’est en rien obligé à couvrir la France dans sa totalité. ADN rappelle qu’il a établi des offres satellites subventionnées et révèle que contrairement à ce que déclare le collectif zones blanches, les offres subventionnées permettraient un accès haut débit de 4 Mb/s pour seulement 29,90 € TTC par mois avec en plus la mise à disposition gratuite de l’équipement. C’est-à-dire des prix comparables à ceux de l’ADSL. Le syndicat mixte déclare également que la stratégie de l’État concernant l’aménagement numérique consiste à équiper les zones blanches par satellite au travers du label "haut débit pour tous ".
Quant à la commune de Glun, le directeur d’ADN, Sylvain Valayer s’est décidé à intervenir expliquant qu’à l’époque, il y avait très peu de Glunois et que le technicien, pour cette raison, n’avait installé qu’un fil pour plusieurs lignes téléphoniques. Le 11 février, la solution a été proposée à la mairie de Glun : la mise en place d’un nœud de raccordement aux abonnés en zone d’ombre au prix minimal de 60 000 €. L’ADN doit donc trouver des financements supplémentaires. Cette solution est également envisagée pour Vernosc-lès-Annonay en Nord-Ardèche mais pas pour les plus petits villages car cela est trop peu rentable. Ils doivent se contenter de la voie hertzienne ou satellitaire.
Quant à la commune de Glun, le directeur d’ADN, Sylvain Valayer s’est décidé à intervenir expliquant qu’à l’époque, il y avait très peu de Glunois et que le technicien, pour cette raison, n’avait installé qu’un fil pour plusieurs lignes téléphoniques. Le 11 février, la solution a été proposée à la mairie de Glun : la mise en place d’un nœud de raccordement aux abonnés en zone d’ombre au prix minimal de 60 000 €. L’ADN doit donc trouver des financements supplémentaires. Cette solution est également envisagée pour Vernosc-lès-Annonay en Nord-Ardèche mais pas pour les plus petits villages car cela est trop peu rentable. Ils doivent se contenter de la voie hertzienne ou satellitaire.
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