Les dégâts de la Tempête Xynthia sur l'ile d'Oléron
Sur l'île d'Oléron, la situation est désastreuse dans plusieurs endroits, notamme au Chateau d'Oléron et à Boyardville (Saint-Georges d'Oléron) ou une femme de 88 ans, Denise Lonneu, est décédée. Elle a été retrouvée noyée, chez elle. A Boyardville, une digue a rompu et l'eau a recouvert une partie de la commune. De nombreuses personnes ont dû être évacués par les pompiers. Des restaurants sont complètement inondés. Partout les gens regardaient avec effroi l'eau qui a détruit tout leur intérieur.
Les effets de la tempête Xynthia qui a fait selon le dernier bilan 51 morts et 8 disparus sur la côte Atlantique ont été amplifiés par une marée d'ampleur exceptionnelle qui a provoqué des ruptures de digues dans de très nombreux endroits du littoral. En Charente-Maritime, "il y a 95% des établissements ostréicoles qui ont subi des dégâts, si ce n'est 100%", estime Michel Bertin. "C'est surtout le matériel qui a souffert", indique Alain Courdavault, ostréiculteur sur l'île d'Oléron (Charente-Maritime), soulignant que les dégâts sont encore difficiles à évaluer. "De mémoire d'oléronais, il n'y a jamais eu de montée des eaux pareille", déclare-t-il à l'AFP. "Camions, élévateurs, tracteurs, chaînes d'assemblage, tout est sous l'eau, tout est paralysé", précise-t-il, soulignant que la reprise de son activité dépendra de ses fournisseurs de matériel.
Les effets de la tempête Xynthia qui a fait selon le dernier bilan 51 morts et 8 disparus sur la côte Atlantique ont été amplifiés par une marée d'ampleur exceptionnelle qui a provoqué des ruptures de digues dans de très nombreux endroits du littoral. En Charente-Maritime, "il y a 95% des établissements ostréicoles qui ont subi des dégâts, si ce n'est 100%", estime Michel Bertin. "C'est surtout le matériel qui a souffert", indique Alain Courdavault, ostréiculteur sur l'île d'Oléron (Charente-Maritime), soulignant que les dégâts sont encore difficiles à évaluer. "De mémoire d'oléronais, il n'y a jamais eu de montée des eaux pareille", déclare-t-il à l'AFP. "Camions, élévateurs, tracteurs, chaînes d'assemblage, tout est sous l'eau, tout est paralysé", précise-t-il, soulignant que la reprise de son activité dépendra de ses fournisseurs de matériel.
Conchyliculture & Ostréiculture : des dégâts considérables !
La tempête Xynthia a provoqué des "dégâts considérables" chez les producteurs d'huîtres et de moules installés entre l'Ile d'Oléron (Charente-maritime) et l'île de Noirmoutiers (Loire-Atlantique), a déclaré aujourd'hui à l'AFP, Goulven Brest, le président national de la conchyliculture. "Certains ont tout perdu, des concessions ont été dévastées, des chantiers inondés, voire détruits, des bateaux coulés, du matériel et des camions très abîmés", a-t-il dit sans pouvoir encore donner de chiffres précis.
La Charente-Maritime, qui compte 1.200 ostréiculteurs, assure 43 % de la commercialisation des huîtres creuses en France, avec notamment les bassins de Marennes-Oléron et de l'Ile de Ré. Plus au nord, le littoral des Pays-de-Loire compte plus de 400 entreprises conchylicoles concentrées sur la baie de Bourgneuf, spécialisée dans l'affinage des huîtres en claire, et la Baie de l’Aiguillon, grande productrice de moules de bouchots, mais aussi sur Noirmoutier et Talmont St Hilaire.
Les ostréiculteurs du bassin d'Arcachon, en Aquitaine, et ceux de Bretagne ont en revanche été épargnés par les intempéries, tout comme les sites de de l'estuaire de la Seudre où sont installés les bassins d'affinage des fines de claires.
La Charente-Maritime, qui compte 1.200 ostréiculteurs, assure 43 % de la commercialisation des huîtres creuses en France, avec notamment les bassins de Marennes-Oléron et de l'Ile de Ré. Plus au nord, le littoral des Pays-de-Loire compte plus de 400 entreprises conchylicoles concentrées sur la baie de Bourgneuf, spécialisée dans l'affinage des huîtres en claire, et la Baie de l’Aiguillon, grande productrice de moules de bouchots, mais aussi sur Noirmoutier et Talmont St Hilaire.
Les ostréiculteurs du bassin d'Arcachon, en Aquitaine, et ceux de Bretagne ont en revanche été épargnés par les intempéries, tout comme les sites de de l'estuaire de la Seudre où sont installés les bassins d'affinage des fines de claires.
La tempête Xynthia à l'origine de six décès en Charente-Maritime
Au terme d'une nuit de montée des eaux conjuguant fort coefficient de marée et vents violents, le bilan du passage de la tempête Xynthia est lourd pour le département de la Charente-Maritime, sans doute l'un des plus touchés de France avec la Vendée. Six décès étaient ainsi confirmés par la préfecture dimanche après-midi. On a ainsi recensé une femme de 88 ans retrouvée noyée à son domicile inondé de Boyardville sur l'Ile de Ré, un homme de 80 ans décédé à Aytré, un enfant 10 ans retrouvé dans son jardin en état d'hypothermie qui n'a pu être ranimé sur la commune de Charron, au nord de la Rochelle, et un couple de retraités aux Boucholeurs, près de Châtelaillon-Plage. On signalait également une victime à La Flotte-en-Ré.
De nombreuses communes littorales sont inondées ainsi que d'importants axes routiers rendus impraticables. "Le premier bilan est pire que celui de la tempête Klaus en 2009 sur le front des inondations", a déclaré à l'Associated Press Eléonore Lacroix, directrice de cabinet du préfet de Charente-Maritime. "Le vent allié à une marée à fort coefficient ont eu pour conséquence un débordement des eaux sur de nombreuses communes du continent ainsi que sur l'Ile de Ré, l'Ile d'Oléron et l'Ile d'Aix", selon la cellule de crise de la préfecture.
"Nous avons passé la nuit sur le toit de notre maison" à La Noue, près de Saint-Martin-en-Ré, a témoigné une habitante, Jessica Bonnaud. "L'eau est montée très vite à plus d'un mètre dix. Notre maison est foutue. Nous sommes passés avec nos deux enfants de 5 et 13 ans sur le toit de nos voisins grâce à une échelle. Ils nous ont entendus et nous ont recueilli chez eux pour la nuit".
Propriétaire d'un café à La Flotte-en-Ré, Mme Bonnaud a décidé de refuser la proposition de la mairie d'un hébergement dans la salle des fêtes pour s'installer au deuxième étage de son établissement, même si le sous-sol est complètement inondé. "Tous les congélateurs sont à terre et le matériel est détruit", se désole-t-elle.
Même cas de figure sur l'île voisine d'Oléron. Denise Sopieraj, adjointe au maire de Saint-Georges d'Oléron (3.500 habitants), commune sur le territoire de laquelle se trouve l'octogénaire noyée de Boyardville, a précisé avoir mis en place un dispositif d'accueil dans la salle des fêtes. "Les gens ne cessent d'arriver", a-t-elle dit à l'AP. "Les maisons sont inondées. La montée des eaux a été tellement violente que les bateaux des ostréiculteurs se sont retrouvés hissés en bordure du chenal!".
La cellule de crise de la préfecture évalue à 93.000 (contre 175.000 en matinée) le nombre de foyers privés d'électricité. Plus de 350 pompiers sont mobilisés sur le terrain, aidés des forces de police et de gendarmerie auxquels s'ajoutent cinq hélicoptères, dont ceux de l'armée de l'Air. Des renforts en hommes sont attendus dans la journée.
Plus au sud, en Gironde, c'est également la montée des eaux sur le littoral atlantique qui était au lever du jour la conséquence la plus visible de cette tempête. "Nous avons des inondations sur les communes du Bassin d'Arcachon comme Andernos et Gujan-Mestras. Même chose du côté de la Garonne qui a débordé en plusieurs endroits comme à Bordeaux sous le Pont de Pierre. L'eau est en train de se retirer. Nous ne déplorons pas de victime. Nous avons mis en sécurité une trentaine de personnes au cours de la nuit et les 250 pompiers mobilisés ont réalisé 157 interventions", a détaillé France Jaffray, directrice adjointe de cabinet du préfet de la Gironde. AP
De nombreuses communes littorales sont inondées ainsi que d'importants axes routiers rendus impraticables. "Le premier bilan est pire que celui de la tempête Klaus en 2009 sur le front des inondations", a déclaré à l'Associated Press Eléonore Lacroix, directrice de cabinet du préfet de Charente-Maritime. "Le vent allié à une marée à fort coefficient ont eu pour conséquence un débordement des eaux sur de nombreuses communes du continent ainsi que sur l'Ile de Ré, l'Ile d'Oléron et l'Ile d'Aix", selon la cellule de crise de la préfecture.
"Nous avons passé la nuit sur le toit de notre maison" à La Noue, près de Saint-Martin-en-Ré, a témoigné une habitante, Jessica Bonnaud. "L'eau est montée très vite à plus d'un mètre dix. Notre maison est foutue. Nous sommes passés avec nos deux enfants de 5 et 13 ans sur le toit de nos voisins grâce à une échelle. Ils nous ont entendus et nous ont recueilli chez eux pour la nuit".
Propriétaire d'un café à La Flotte-en-Ré, Mme Bonnaud a décidé de refuser la proposition de la mairie d'un hébergement dans la salle des fêtes pour s'installer au deuxième étage de son établissement, même si le sous-sol est complètement inondé. "Tous les congélateurs sont à terre et le matériel est détruit", se désole-t-elle.
Même cas de figure sur l'île voisine d'Oléron. Denise Sopieraj, adjointe au maire de Saint-Georges d'Oléron (3.500 habitants), commune sur le territoire de laquelle se trouve l'octogénaire noyée de Boyardville, a précisé avoir mis en place un dispositif d'accueil dans la salle des fêtes. "Les gens ne cessent d'arriver", a-t-elle dit à l'AP. "Les maisons sont inondées. La montée des eaux a été tellement violente que les bateaux des ostréiculteurs se sont retrouvés hissés en bordure du chenal!".
La cellule de crise de la préfecture évalue à 93.000 (contre 175.000 en matinée) le nombre de foyers privés d'électricité. Plus de 350 pompiers sont mobilisés sur le terrain, aidés des forces de police et de gendarmerie auxquels s'ajoutent cinq hélicoptères, dont ceux de l'armée de l'Air. Des renforts en hommes sont attendus dans la journée.
Plus au sud, en Gironde, c'est également la montée des eaux sur le littoral atlantique qui était au lever du jour la conséquence la plus visible de cette tempête. "Nous avons des inondations sur les communes du Bassin d'Arcachon comme Andernos et Gujan-Mestras. Même chose du côté de la Garonne qui a débordé en plusieurs endroits comme à Bordeaux sous le Pont de Pierre. L'eau est en train de se retirer. Nous ne déplorons pas de victime. Nous avons mis en sécurité une trentaine de personnes au cours de la nuit et les 250 pompiers mobilisés ont réalisé 157 interventions", a détaillé France Jaffray, directrice adjointe de cabinet du préfet de la Gironde. AP
Xynthia pourrait coûter 1 milliard aux assureurs
La côte atlantique commence à faire les comptes après le passage meurtrier de la tempête Xynthia. Entre les particuliers et les entreprises, l'indemnisation des sinistrés pourrait coûter un milliard aux assureurs selon Le Figaro. Pompage des zones inondées, réparation de digues, demandes de reconnaissance de catastrophe naturelle: mardi, les communes les plus touchées ont commencé à évaluer les "dégâts considérables" de la tempête Xynthia. Le Figaro annonce mercredi une facture qui avoisinerait un milliard d’euros pour les assurances.
"Selon nos informations, la tempête (...) coûtera un peu plus d'un milliard d'euros à l'ensemble des compagnies d'assurance françaises", écrit le quotidien dans son édition à paraître mercredi. Ce coût serait plus faible que ceux des tempêtes de 2009 (Klaus) et 1999, évalués respectivement à 1,68 milliard et 6,9 milliards par la Fédération française des sociétés d'assurance (FFSA) mais "ces premières estimations pourraient être revues à la hausse" précise le Figaro.
Chez les producteurs d'huîtres et de moules installés entre l'Ile d'Oléron (Charente-Maritime) et l'île de Noirmoutier (Vendée), "certains ont tout perdu, des concessions ont été dévastées, des chantiers inondés, voire détruits, des bateaux coulés, du matériel et des camions très abîmés", a indiqué lundi Goulven Brest, le président national de la conchyliculture. "On vit au jour le jour", relativise Gilbert, ostréiculteur à Fouras, qui a constate les dégâts de la tempête sur son exploitation.
La Charente-Maritime, qui compte 1.200 ostréiculteurs, assure 43% de la commercialisation des huîtres creuses en France, avec notamment les bassins de Marennes-Oléron et de l'île de Ré. Les ostréiculteurs du bassin d'Arcachon, en Aquitaine, et ceux de Bretagne ont en revanche été épargnés par les intempéries.
Les producteurs de sel de Guérande s'inquiètent aussi pour leurs salines, noyées par les eaux pendant la tempête Xynthia. "L'eau est passée par dessus et la moitié des salines sont inondées", a constaté Gérard Pain, paludier à Batz-sur-Mer, en Loire-Atlantique. Lorsque la digue sera colmatée, il faudra nettoyer les salines. Les sauniers craignent d’y trouver tout ce que la montée des eaux a pu emporter : cailloux, gravats, bouts de bois, déchets… La réparation de la digue presse, puisque les prochaines grandes marées sont prévues dans une dizaine de jours. (Source Europe1)
"Selon nos informations, la tempête (...) coûtera un peu plus d'un milliard d'euros à l'ensemble des compagnies d'assurance françaises", écrit le quotidien dans son édition à paraître mercredi. Ce coût serait plus faible que ceux des tempêtes de 2009 (Klaus) et 1999, évalués respectivement à 1,68 milliard et 6,9 milliards par la Fédération française des sociétés d'assurance (FFSA) mais "ces premières estimations pourraient être revues à la hausse" précise le Figaro.
Chez les producteurs d'huîtres et de moules installés entre l'Ile d'Oléron (Charente-Maritime) et l'île de Noirmoutier (Vendée), "certains ont tout perdu, des concessions ont été dévastées, des chantiers inondés, voire détruits, des bateaux coulés, du matériel et des camions très abîmés", a indiqué lundi Goulven Brest, le président national de la conchyliculture. "On vit au jour le jour", relativise Gilbert, ostréiculteur à Fouras, qui a constate les dégâts de la tempête sur son exploitation.
La Charente-Maritime, qui compte 1.200 ostréiculteurs, assure 43% de la commercialisation des huîtres creuses en France, avec notamment les bassins de Marennes-Oléron et de l'île de Ré. Les ostréiculteurs du bassin d'Arcachon, en Aquitaine, et ceux de Bretagne ont en revanche été épargnés par les intempéries.
Les producteurs de sel de Guérande s'inquiètent aussi pour leurs salines, noyées par les eaux pendant la tempête Xynthia. "L'eau est passée par dessus et la moitié des salines sont inondées", a constaté Gérard Pain, paludier à Batz-sur-Mer, en Loire-Atlantique. Lorsque la digue sera colmatée, il faudra nettoyer les salines. Les sauniers craignent d’y trouver tout ce que la montée des eaux a pu emporter : cailloux, gravats, bouts de bois, déchets… La réparation de la digue presse, puisque les prochaines grandes marées sont prévues dans une dizaine de jours. (Source Europe1)
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