Le concept est osé et original : telle l’affiche du film le révèle, les actrices se mettent à nu et décide de jouer le jeu : le jeu de leur propre rôle. Tout le panel des actrices est représentée par : Karin Viard, Mélanie Doutey, Marina Foïs, Julie Depardieu, Charlotte Rampling, Jeanne Balibar, Linh Dan Pham, Karole Rocher, Romane Bohringer et Muriel Robin … en passant par des actrices populaires aux moins connues ainsi que les « has been ».
Ce faux-documentaire donne un regard réaliste, dramatique et émouvant sur l’envers du décor fantasque des comédiennes : fragiles, superficielles, déprimées, égocentriques. Le film est troublant du fait que le spectateur s’y perd parfois à savoir la limite entre la réalité et la fiction. Le style du film est intelligemment choisi pour conserver une vision authentique du monde envié des actrices.
Pourquoi le Bal des Actrices, me direz-vous ? En effet, la cinéaste mène bien la danse. L’on assiste à un mélange de documentaire et de comédie musicale. Les entrevues filmées par Maiwenn sont chacune séparées d’une mise en scène musicale dans laquelle les comédiennes dansent et chantent sur le ressenti qu’elles viennent d’évoquer. On y retrouve avec une dose d'humour hilarante la présence du rappeur Joey Starr en rôle de papa et mari délaissé par Maiwenn qui travaille sur ce projet de film-documentaire.
On obtient un résultat divertissant : on rit avec l’hypocrisie de Karin Viard qui veut conquérir l’Amérique et montre ouvertement son attitude capricieuse, on est touché entre autres par la sensibilité de Julie Depardieu, l’incompréhension du métier d’acteur auprès de leur entourage avec l’actrice Française Vietnamienne oscarisée Linh Dan Pham, par les scènes d’émotions d’actrices éphémères avec Marina Foïs, Romane Bohringer humiliées lors d’auditions ainsi que l’humoriste Muriel Robin qui est étiquetée et coincée sur son registre comique de woman show.
Le défaut de ce long métrage est qu’il n’y a pas de transition ou de connection avec les actrices. Le scénario n’a pas de fil conducteur. Les histoires défilent clairement du coq à l'âne. Maiwenn transcrit ici un portrait trop caricatural de ces actrices qui nous est déjà familier. Le sujet n’est pas analysé en profondeur comme il aurait été intéressant de l’explorer.
On aurait tendance à penser que le rôle principal est celui de la scénariste et réalisatrice Maiwenn. C’est d’ailleurs la conclusion du film dans laquelle, les actrices du documentaire sont cordialement invitées à la projection et se plaignent toutes sans exception qu’il ne s’agit pas d’un documentaire sur les actrices (en l'occurence elles) mais de l’interessée elle-même qui se raconte à l’écran. Encore une fois, l’on se disait bien que Maiwenn tenait les rennes pour mener tout ce beau petit monde !
Ce faux-documentaire donne un regard réaliste, dramatique et émouvant sur l’envers du décor fantasque des comédiennes : fragiles, superficielles, déprimées, égocentriques. Le film est troublant du fait que le spectateur s’y perd parfois à savoir la limite entre la réalité et la fiction. Le style du film est intelligemment choisi pour conserver une vision authentique du monde envié des actrices.
Pourquoi le Bal des Actrices, me direz-vous ? En effet, la cinéaste mène bien la danse. L’on assiste à un mélange de documentaire et de comédie musicale. Les entrevues filmées par Maiwenn sont chacune séparées d’une mise en scène musicale dans laquelle les comédiennes dansent et chantent sur le ressenti qu’elles viennent d’évoquer. On y retrouve avec une dose d'humour hilarante la présence du rappeur Joey Starr en rôle de papa et mari délaissé par Maiwenn qui travaille sur ce projet de film-documentaire.
On obtient un résultat divertissant : on rit avec l’hypocrisie de Karin Viard qui veut conquérir l’Amérique et montre ouvertement son attitude capricieuse, on est touché entre autres par la sensibilité de Julie Depardieu, l’incompréhension du métier d’acteur auprès de leur entourage avec l’actrice Française Vietnamienne oscarisée Linh Dan Pham, par les scènes d’émotions d’actrices éphémères avec Marina Foïs, Romane Bohringer humiliées lors d’auditions ainsi que l’humoriste Muriel Robin qui est étiquetée et coincée sur son registre comique de woman show.
Le défaut de ce long métrage est qu’il n’y a pas de transition ou de connection avec les actrices. Le scénario n’a pas de fil conducteur. Les histoires défilent clairement du coq à l'âne. Maiwenn transcrit ici un portrait trop caricatural de ces actrices qui nous est déjà familier. Le sujet n’est pas analysé en profondeur comme il aurait été intéressant de l’explorer.
On aurait tendance à penser que le rôle principal est celui de la scénariste et réalisatrice Maiwenn. C’est d’ailleurs la conclusion du film dans laquelle, les actrices du documentaire sont cordialement invitées à la projection et se plaignent toutes sans exception qu’il ne s’agit pas d’un documentaire sur les actrices (en l'occurence elles) mais de l’interessée elle-même qui se raconte à l’écran. Encore une fois, l’on se disait bien que Maiwenn tenait les rennes pour mener tout ce beau petit monde !
Mots clé :