Avatar : Le film le plus cher et le plus lucratif du cinéma
Sorti en salle le 16 décembre 2009, Avatar a très vite affolé les compteurs des recettes engrangées par un film. En à peine 17 jours de projection, la superproduction en 3D de James Cameron a engrangé pas moins d'un milliard de dollars. Il a même dépassé "Titanic" avec 1.859 milliard de dollars. Jamais un film n'avait engrangé autant d'argent sur une aussi courte période. Si le film a réuni autant de spectateurs c'est bien par la révolution technologique et visuelle accentuée par la 3D. Au final, c'est 2h41 de projection qui plonge le spectateur dans un monde à la beauté irréelle où le relief ne cherche pas faire sursauter mais bien à s'imerger dans l'image.
Tous ses bienfaits ont évidemment un coût. En effet, le film a coûté entre 300 et 500 millions de dollars, soit le film le plus cher. Mais également le plus long à réaliser. Le projet était déjà dans les esprits du réalisateur Canadien. En 1995, avant "Titanic", il caressait déjà le projet sans disposer des outils nécessaires pour rendre le peuple na'vi suffisamment réaliste. Il prit alors son mal en patience jusqu'à ce que Peter Jackson débarque avec la trilogie du "Seigneur des Anneaux" avec la technologie qui permit de modéliser Gollum. En 2005, il lance son projet et fait appel à la Fox pour le soutenir pendant un an, le temps d'élaborer les premières esquisses des décors avant de se plonger dans la réalisation. Une réalisation facilitée par une caméra virtuelle permettant de visualiser les scènes en images de synthèses en un temps record contrairement aux plusieurs mois de dur labeur nécessaires. Avec tant de technologie et deerveur, comment pouvait-il en être autrement quand au succès d'Avatar au plus haut niveau ?
Tous ses bienfaits ont évidemment un coût. En effet, le film a coûté entre 300 et 500 millions de dollars, soit le film le plus cher. Mais également le plus long à réaliser. Le projet était déjà dans les esprits du réalisateur Canadien. En 1995, avant "Titanic", il caressait déjà le projet sans disposer des outils nécessaires pour rendre le peuple na'vi suffisamment réaliste. Il prit alors son mal en patience jusqu'à ce que Peter Jackson débarque avec la trilogie du "Seigneur des Anneaux" avec la technologie qui permit de modéliser Gollum. En 2005, il lance son projet et fait appel à la Fox pour le soutenir pendant un an, le temps d'élaborer les premières esquisses des décors avant de se plonger dans la réalisation. Une réalisation facilitée par une caméra virtuelle permettant de visualiser les scènes en images de synthèses en un temps record contrairement aux plusieurs mois de dur labeur nécessaires. Avec tant de technologie et deerveur, comment pouvait-il en être autrement quand au succès d'Avatar au plus haut niveau ?
Avatar : Un succès exagéré ?
Certes, Avatar a révolutionné le cinéma de par ses effets spéciaux dernier cri et la 3D utilisée à merveille lui attribuant tous les mérites (les recettes en sont la récompense avec les nominations aux Oscars). Mais, cela fait-il de lui le plus grand film de l'histoire? Malgré les améliorations visuelles et l'absence de 3D, "Titanic" et "Le Retour du Roi" ont rassemblé plus de spectateurs que le dernier film de James Cameron. D'autant que le scénario ne vaut pas celui de la trilogie de Peter Jackson (selon le livre de J.R.R. Tolkien) dont les fans attendaient en année la sortie des différents volets. Qu'en est-il également du remake "King Kong" de Peter Jackson aux effets spéciaux tout à fait remarquables? La 3D aurait fait des merveilles !
On peut alors mégoter. Néanmoins, il faudrait être de mauvaise foi pour ne pas reconnaître que le film est un phénomène. Mais un phénomène de quoi? Tout d'abord, Avatar a inscrit une date dans l'histoire du cinéma sans pousser trop loin au point de dire "qu'il y a un avant et après Avatar comme avait-on pu l'affirmer à la sortie du "Chanteur de Jazz" en 1927. Ensuite, le film n'a fait qu'ouvrir et développer la 3D qui ne demande qu'à être explorée. Il faudrait avant tout que tout le monde puisse en profiter. Reste ainsi à équiper toutes les salles et réduire les coûts de production.
On peut alors mégoter. Néanmoins, il faudrait être de mauvaise foi pour ne pas reconnaître que le film est un phénomène. Mais un phénomène de quoi? Tout d'abord, Avatar a inscrit une date dans l'histoire du cinéma sans pousser trop loin au point de dire "qu'il y a un avant et après Avatar comme avait-on pu l'affirmer à la sortie du "Chanteur de Jazz" en 1927. Ensuite, le film n'a fait qu'ouvrir et développer la 3D qui ne demande qu'à être explorée. Il faudrait avant tout que tout le monde puisse en profiter. Reste ainsi à équiper toutes les salles et réduire les coûts de production.
Les faces cachées d'Avatar !
A Hollywood, ce n'est pas tant le succès du film que l'on met en avant, mais plutôt son message politique. Un message qui suscite les critiques de toute part de la classe politique Américaine mais aussi de plusieurs intellectuels du monde entier en raison de son oriantation antiaméricaine et antiamilitariste. James Cameron reconnaît d'ailleurs bien que son chef d'oeuvre est politique sans reconnaître toutefois la moindre oriantation. Ce n'est pas de l'avis de John Podhoretz, critique au "Weekly Standard", qui pense qu' "Avatar" demande au public "d'approuver la défaite des soldats Américains face à une insurrection". Pour Michael Medved, "le film glorifie la trahison. Les spectateurs applaudissent quand les soldats Américains sont tués".
D'autres vont encore plus loin en affirmant qu' Avatar métamorphosait "l'antiracisme en communautarisme". Un film qui spécule sur la guerre en Irak et un nouvel ordre écologique où le spectateur pris par les sentiments par la beauté visuelle, voit l'exploitation d'un peuple par un autre à la technologie avancée. Un peuple supérieur malgré tout chassé. Le film valorise enfin "l'authenticité d'une civilisation violente, raciste et conservatrice".
D'autres vont encore plus loin en affirmant qu' Avatar métamorphosait "l'antiracisme en communautarisme". Un film qui spécule sur la guerre en Irak et un nouvel ordre écologique où le spectateur pris par les sentiments par la beauté visuelle, voit l'exploitation d'un peuple par un autre à la technologie avancée. Un peuple supérieur malgré tout chassé. Le film valorise enfin "l'authenticité d'une civilisation violente, raciste et conservatrice".
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