Conclusion
La connaissance des impacts du type de prise d’appui sur notre structure ostéo-articulaire lors de la course, doit nous interpeler et nous faire prendre conscience que tout conseil prodigué à un patient/sportif doit être réfléchi et adapté. Par cela, nous entendons qu’il doit prendre en compte les conséquences biomécaniques de la gestuelle mise en place.
Nous avons vu qu’une prise d’appui avant-pied est plus bénéfique d’un point de vue de la gestion de la force de réaction au sol, en évitant la propagation rapide d’une onde de choc, cette dernière étant délétère pour notre structure ostéo-articulaire.
Cette technique de prise d’appui semble également plus bénéfique d’un point de vue de la performance, en permettant au coureur à pied d’utiliser de façon plus complète le potentiel de son pied, fabuleux outil d’interaction avec le sol.
Dans ce cadre là, nous avons compris que les chaussures avec talon customisé ne permettaient pas de gérer la force de réaction au sol de manière satisfaisante, en effet, ce type de matériel n’empêche pas la propagation de l’onde de choc.
Le débat est donc ouvert sur la notion de minimalisme, et ce depuis quelques années maintenant. Les différentes marques de chaussures sous l’impulsion de certains spécialistes, ont pris connaissance des possibilités du pied humain, et proposent donc des chaussures dit « minimalistes », ayant pour but de limiter l’interface entre le pied et le sol. L’objectif central est de proposer une chaussure permettant de se rapprocher au plus près des propriétés biomécaniques du pied.
Nous ne pouvons qu’être optimiste sur cette démarche, cependant il ne demeure pas moins important de connaître l’effet de ce type de matériel.
Une récente étude publiée en Juillet 2014 dans le British Journal of SportMedecine, ayant pour but d’étudier l’effet de différentes chaussures typées minimalistes sur l’incidence des blessures et la perception des douleurs chez le coureur de loisir, reporte un taux de probabilité plus important de contracter une blessure chez le coureur utilisant des chaussures au design minimaliste complet, en augmentant de façon préférentielle
les douleurs au niveau du tibia et du mollet.
Ces résultats ne sont pas surprenants, dans le sens où les coureurs utilisant ce type de chaussures (minimalisme complet) adoptent une prise d’appui avant-pied, ce qui n’était pas le cas auparavant (dans le cadre de l’étude), avec l’utilisation de chaussures de running standard, où la prise d’appui talon est la plus commune.
Nous pouvons donc dire qu’une prise d’appui avant-pied durant la course est la plus adaptée, que ce soit dans une optique de santé, mais aussi de performance. Cependant, il est nécessaire de prendre en compte la notion de temps d’adaptation dans la démarche de faire évoluer la prise d’appui chez un coureur à pied, sous peine de voir de nouvelles pathologies apparaître. Il n’y a pas de consensus à ce jour sur la démarche à suivre dans la mise en place progressive du changement de prise d’appui.
Se limiter à la seule prise d’appui serait trop réducteur, tant le geste technique de la course à pied est complet et complexe. Les interactions entre le haut et le bas du corps sont multiples, chaque muscle et groupe musculaire y jouant un rôle bien précis.
Toute démarche ayant pour but de faire évoluer la biomécanique d’une personne (sportive ou non) doit prendre en compte l’ensemble du corps et les interactions entre chacun des éléments le composant.
Il s’agit à notre sens, du seul chemin à suivre, pour éviter les erreurs de parcours…
La connaissance des impacts du type de prise d’appui sur notre structure ostéo-articulaire lors de la course, doit nous interpeler et nous faire prendre conscience que tout conseil prodigué à un patient/sportif doit être réfléchi et adapté. Par cela, nous entendons qu’il doit prendre en compte les conséquences biomécaniques de la gestuelle mise en place.
Nous avons vu qu’une prise d’appui avant-pied est plus bénéfique d’un point de vue de la gestion de la force de réaction au sol, en évitant la propagation rapide d’une onde de choc, cette dernière étant délétère pour notre structure ostéo-articulaire.
Cette technique de prise d’appui semble également plus bénéfique d’un point de vue de la performance, en permettant au coureur à pied d’utiliser de façon plus complète le potentiel de son pied, fabuleux outil d’interaction avec le sol.
Dans ce cadre là, nous avons compris que les chaussures avec talon customisé ne permettaient pas de gérer la force de réaction au sol de manière satisfaisante, en effet, ce type de matériel n’empêche pas la propagation de l’onde de choc.
Le débat est donc ouvert sur la notion de minimalisme, et ce depuis quelques années maintenant. Les différentes marques de chaussures sous l’impulsion de certains spécialistes, ont pris connaissance des possibilités du pied humain, et proposent donc des chaussures dit « minimalistes », ayant pour but de limiter l’interface entre le pied et le sol. L’objectif central est de proposer une chaussure permettant de se rapprocher au plus près des propriétés biomécaniques du pied.
Nous ne pouvons qu’être optimiste sur cette démarche, cependant il ne demeure pas moins important de connaître l’effet de ce type de matériel.
Une récente étude publiée en Juillet 2014 dans le British Journal of SportMedecine, ayant pour but d’étudier l’effet de différentes chaussures typées minimalistes sur l’incidence des blessures et la perception des douleurs chez le coureur de loisir, reporte un taux de probabilité plus important de contracter une blessure chez le coureur utilisant des chaussures au design minimaliste complet, en augmentant de façon préférentielle
les douleurs au niveau du tibia et du mollet.
Ces résultats ne sont pas surprenants, dans le sens où les coureurs utilisant ce type de chaussures (minimalisme complet) adoptent une prise d’appui avant-pied, ce qui n’était pas le cas auparavant (dans le cadre de l’étude), avec l’utilisation de chaussures de running standard, où la prise d’appui talon est la plus commune.
Nous pouvons donc dire qu’une prise d’appui avant-pied durant la course est la plus adaptée, que ce soit dans une optique de santé, mais aussi de performance. Cependant, il est nécessaire de prendre en compte la notion de temps d’adaptation dans la démarche de faire évoluer la prise d’appui chez un coureur à pied, sous peine de voir de nouvelles pathologies apparaître. Il n’y a pas de consensus à ce jour sur la démarche à suivre dans la mise en place progressive du changement de prise d’appui.
Se limiter à la seule prise d’appui serait trop réducteur, tant le geste technique de la course à pied est complet et complexe. Les interactions entre le haut et le bas du corps sont multiples, chaque muscle et groupe musculaire y jouant un rôle bien précis.
Toute démarche ayant pour but de faire évoluer la biomécanique d’une personne (sportive ou non) doit prendre en compte l’ensemble du corps et les interactions entre chacun des éléments le composant.
Il s’agit à notre sens, du seul chemin à suivre, pour éviter les erreurs de parcours…
Bibliographie
1. Daniel, E. Lieberman et al. (2010). Foot strike patterns and collision forces in habitually barefoot versus shod runners. Nature 08723
2. Denis, M. Bramble. et Daniel, E. Lieberman (2004). Endurance running and the evolution of Homo. Nature, Volume 432
3. R N, Van Gent et al. (2007). Incidence and determinants of lower extremity running injuries in long distance runners: a systematic review. British Journal of Sport Medicine, 41: 469-480
4. Michael, Ryan. et al. (2013). Examining injury risk and pain perception in runners using minimalist footwear. British Journal of Sport Medicine, 48: 1257-1262
5. Daniel, E. Lieberman. Biomechanics of foot strikes and applications to running barefoot or in minimal footwear. http://www.barefootrunning.fas.harvard.edu
6. Daniel, E. Lieberman. The Story of the Human Body : Evolution, Health and Disease. New York : Pantheon Press.