KINESPORT KINESPORT


   



La Course à Pied – Prise d’appui et considérations biomécaniques. Vers le body-mechanic ....



Les activités physiques et sportives sont reconnues aujourd’hui comme ayant une influence positive sur la condition physique des  personnes. Les campagnes de lutte contre l’obésité et les maladies cardio-vasculaires, ainsi que d’autres maladies à caractère chronique, encouragent les populations à pratiquer des activités physiques. 
La pratique de la course à pied est de plus en plus prisée comme facteur de santé, les chiffres à son actif sont relativement éloquents. En effet, en 2013, on dénombre pas moins de 6 millions de pratiquants de la course à pied en France. Le marathon de Paris lors de son édition 2014 répertorie près de 50 000 coureurs venant du monde entier.  Plusieurs études montrent la difficulté de faire ressortir un chiffre exact sur le nombre de pratiquants de cette activité, tant cette dernière échappe très souvent à la pratique dite de club. 
Malgré l’impact positif sur la santé qui peut être associé à la pratique de la course à pied (obésité, maladie cardio-vasculaire), il ne faut pas occulter le nombre assez important de blessures, en particulier des membres inférieurs, qui sont répertoriées depuis quelques années. Parmi ces blessures, il semble que celles touchant l’articulation du genou sont les plus importantes, suivent celles de la jambe (tibia/fibula) et du pied. 
L’augmentation de la distance de course par semaine, ainsi qu’une précédente lésion des membres inférieurs est un facteur de risque important de blessures des membres inférieurs chez le coureur à pied masculin ou féminin. 
Il semblerait que l’augmentation de la distance de course par semaine soit un facteur protecteur des blessures intéressant le genou. 
Cependant, la relation entre la distance de course et le risque de blessures n’est pas simple, la balance entre la sur-utilisation et le déconditionnement étant complexe à déterminer chez le coureur de longue distance. 
Actuellement, beaucoup de questions se posent sur l’impact de la course à pied sur notre santé ostéo-articulaire, en d’autres termes sur le risque de blessures inhérent à cette activité. Parmi elles, la question du type de prise d’appui et de ses impacts sur le corps devient essentielle. Cette question fondamentale en implique une autre de façon automatique, en lien avec le type de matériel (chaussure) à utiliser, pour respecter au mieux la physiologie de notre corps. Cette dernière est à ce jour vectrice d’un nombre de débats importants incluant la notion de minimalisme, de la chaussure à  la course.
 
L’objectif de cette présentation est d’expliquer les impacts du type de prise d’appui sur notre structure corporelle.