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Etirements musculaires : Questions réponses selon les études.



2ème question : faut-il s’étirer passivement après un effort ? 
 
 
  1. d’un point de vue biologique :
 
Dans le journal scandinave de médecine du sport (J Med Sci Sports.), Lund et al., y ont publié l’éude “The effect of passive stretching on delayed onset muscle soreness, and other detrimental effects following eccentric exercise.”
L’équipe souhaitait mesurer les influences des étirements passifs (3 fois  30 secondes, avec une pause de 30 secondes entre)  sur les delayed onset muscle soreness (DOMS), la concentration plasmatique de créatine kinase (CK) et le  ratio de phosphocreatine et de phosphate inorganique (PCr/P(i)) après un travail excentrique.   Aucune différence siginficative des paramètres biologiques a été relevée dans le groupe étirement en comparaison au groupe non étiré.
A l’opposé, selon Chen et al. (2014) , la pratique des étirements statiques actifs post-effort,  atténuent les symptômes des dommages musculaires après efforts excentriques. 
Eguchi (2014) va jusqu’à comparer les effets des étirements passifs et de l’application de glace; Il conclue que le stretching, statique ou ballistique, n’est pas bénéfique pour la récupération de la fatigue musculaire, à l’inverse de la cryothérapie qui selon lui est un meilleur choix. .
 
  1. d’un point de vue mécanique
 
Après un effort il est constaté un racourcissement musculaire et un enraidissement par tonicité fasciale et présence de ponts rémanants. La pratique des étirements courts infra douloureux permet la liberation de ces ponts rémanants et la diminution des tonicités fasciales (shleip) et, de fait la “normalisation structurelle” de la longueur musculaire.
 
 
  1. revue d’études Cochrane
 
Herbert et al. (2011), ont souhaité mené une revue d’études (20 sélectionnées- 2377 participants)  pour déterminer si le stretching avait un effet sur les DOMS selon si il était pratiqué avant et/ou après l’effort.  La conclusion de cette action permet d’affirmer le non effet de sa pratique sur l’appartition des DOMS chez des sujets sains.