FRANCOISE C.*

18/01/2008

Avec des « si » on pourrait mettre Paris en bouteille n’est-ce pas ? Et vous si… Vous pouvez utiliser toutes les propositions ou vous « envoler » à partir d’une seule. Dans le cas ou vous seriez très rapides, veillez à expliquer pour quelles raisons vous pensez avoir écrit » ceci » plutôt que « cela ». Et surtout laissez-vous aller, laissez vous prendre au simple jeu.
Si j'étais un objet,
Si j'étais une saison,
Si j'étais un plat,
Si j'étais un animal,
Si j'étais une chanson
Si j'étais une couleur,
Si j'étais un roman,
Si j'étais une légende,
Si j'étais un personnage de fiction,
Si j'étais un film,
Si j'étais un dessin animé,
Si j'étais une arme,
Si j'étais un endroit,
Si j'étais une devise,
Si j’étais un oiseau,
Si j'étais un air,
Si j'étais un élément,
Si j'étais un végétal,
Si j'étais un fruit,
Si j'étais un bruit,
Si j'étais un climat,
Si j'étais un loisir,
Si j'étais une planète,
Si j'étais un vêtement,
Si j'étais une pièce,
Si j'étais un véhicule,
Si j'étais un adverbe de temps,


Conditionnel

Si j'étais un objet, j'aimerais que tu me ranges au fond de ta poche.
Si j'étais une saison, je choisirais la plus forte marée d'équinoxe pour qu'elle me deséquilibre dans tes bras.
Si j'étais un plat, je forcerais sur les épices qui font briller tes yeux.
Si j'étais un animal, ce serait un kangourou femelle... pour la poche.
Si j'étais une chanson, je voudrais que tu me siffles.
Si j'étais une couleur, je me poserais sur la palette du peintre pour qu'il donne une image de la joie partagée.
Si j'étais un roman, ma fin serait à choix multiples pour que notre histoire se décline de mille façons.
Si j'étais une légende, je nous transformerais en cygnes noirs.
Si j'étais un personnage de fiction, ce serait un Orphée qui ne se retournerait pas vers Euridyce avant d'être loin de l'enfer.
Si j'étais un film, je demanderais qu'on ne rallume pas la salle juste après le mot fin.
Si j'étais un dessin animé, ce serait Droopy pour te faire rire en m'attirant dans tes bras.
Si j'étais une arme, je resterais enfermée dans le placard....à double tour.
Si j'étais un endroit, il serait méconnaissable pour que je n'y sois qu'avec toi.
Si j'étais une devise: regarder ensemble dans la même direction.
Si j'étais un oiseau, je bâtirais un nid sur la plus haute branche et le tapisserais du duvet le plus doux.
Si j'étais un air, il serait chargé des parfums les plus envoûtants.
Si j'étais un élément, tu flamberais dans mes langues de feu.
Si j'étais un végétal, je colorerais en bleu chaque instant de ta vie.
Si j'étais un fruit, ce serait une cerise double pour que tu me poses sur ton oreille.
Si j'étais un climat, il serait torride comme toi pour moi, comme moi pour toi.
Si j'étais un loisir, tu ne t'en lasserais jamais.
Si j'étais une planète: Vénus, bien entendu.
Si j'étais un bruit, ce serait une source pour ruisseler vers toi.
Si j'étais un vêtement, je n'aimerais pas que tu oublies de bien boutonner le col de ta chemise pour effleurer ta gorge.
Si j'étais une pièce: il ne faut jurer de rien, mais avec un clin d'oeil.
Si j'étais un véhicule, je t'amènerais dans la voie lactée, moi, le grand chariot.
Si j'étais un adverbe de temps, je changerais de nom: de jamais à peut-être, à bientôt,à toujours.
Et si tu n'étais pas tout ces si à la fois, qu'est-ce que je deviendrais?

Françoise, Capbreton, janvier 2008









Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 18/01/2008 à 08:06