PASCALE *****

12/06/2007

Mots à insérer
PARADIS : pompe, léger, liberté, assumer, apogée, ivresse, inouï, soupir, satin, indécis, inculte, rage, rire.
JOKERS : rouge, bien, pour.




Prise de court devant ma feuille, ravie à l’idée de me rendre tout à l’heure dans ce petit paradis qu’est Marquèze, je luttais contre un gros coup de pompe du à un endormissement tardif lui-même du à un orage tellement impressionnant et éblouissant que je m’étais laissée prendre au jeu et l’avait admiré jusqu’au dernier éclair soit vers deux heures du matin.
Je m’étais endormie le cœur léger, libre de toute angoisse sauf que je priais pour que nul n’ait souffert de ces éléments déchaînés.
Assumant mes excès, ce matin je m’étais levée quand même de bonne heure d’abord pour remplir mon devoir de citoyenne puis pour me préparer une bonne journée.
Pendant l’orage, à l’apogée du plaisir j’avais tellement peur parfois que je sursautais, ivre de lumière surnaturelle, devant un spectacle inouï fait de jours et de nuits indistincts car l’orage n’embrasait pas que le ciel mais aussi les cœurs. Dans un soupir je caressais le satin du col de ma chemise comme l’enfant caresse le bout de son doudou rassurant, puis indécise, je coupais l’enregistrement des images pour aussitôt le réactiver à la lueur d’un éclair encore moins commun que les autres.
Impossible pour moi de renoncer à cette prise d’images volées au temps. Inculte sur le plan météorologique, je me promettais de m’informer enfin sur les mystères des climats et des heurts entre nuages et dieux rageurs.
Je riais de moi-même me moquant de ma passion. Mais rouge de plaisir, à l’heure ou je tape ces lignes d’un seul trait, ne m’appliquant qu’à être sincère, rapide et cela en maintenant l’ordre originel des mots imposés, (oui je sais j’exagère mais je suis têtue) et bien, j’entends cet orage que je transfère sur mon disque dur afin de le travailler et d’en extraire l’essentiel : pour le plaisir de ceux que cela intéressera, je le déposerai sur notre page.

Pascale pour le 11 juin 2007.





Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 12/06/2007 à 19:22