Tous à vos plumes!
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FRANCOISE C.*
29/11/2007
Proposition d'écriture
« Pendant 9 mois, ma mère m'a aimée dans son ventre, mon père m'a aimé dans sa tête....Vous allez m'adorer... »
Faire part
Je sais que le travail de Virginie et de Jérôme leur a imposé de choisir une annonce du site de naissance de leur groupe, mais non, je n'aime pas les mots de cette annonce et je vais la rectifier pour toi, mon tout petit.
Ta mère ne t'a pas aimé que dans son ventre. Elle t'a aimé avec tout son être, sa chair, tous sens en éveil, intelligence et émotions à ton service dès les premiers instants. Que dis-je, voilà que j'écris comme l'ordinateur: les premiers instants, pendant neuf mois...Non, ta mère t'a préparé longtemps avant. Dès qu'elle a été sûre de son amour pour Jérôme, elle a passionnément désiré l'enfant à venir. Et quand elle a été enceinte, elle le lui a annoncé bien avant le résultat du test de grossesse. Le jour même, le goût des aliments est devenu plus prononcé, l'air qui l'entourait plus léger, porteur, la pointe de ses seins s'est durcie d'une auréole brune et son ventre....chut, ça, c'est son secret de mère, de femme.
Bien avant déjà, elle avait préparé ta venue. Petite fille, elle revendiquait ta naissance et avec la même fougue te faisait garçon puis fille, brun aux yeux verts puis blonde aux yeux de porcelaine, sportif ou rêveur, véhément ou solitaire, toujours, intelligent et attentif aux autres. Depuis neuf mois,tout cela se précipite et cèle une évidence.
Ton père ne t'a pas aimé que dans sa tête. Il était prêt bien avant Virginie, un enfant à elle, à eux, libre de grandir à sa guise dans une famille attentive. La lumière de ses yeux a changé, son regard s'est affermi et adouci à la fois, attentif à votre bien être, soutenant la courbure du ventre de son épouse, toujours aussi amoureux, plus peut-être, un père reste un mari et l'objet du désir de sa femme, à entretenir et à confirmer.
Il suffit de les entendre parler de l'accouchement, de tes cris revendicateurs, de ton sommeil déjà tranquille et du sourire qu'ils savent avoir vu ensemble, ...mais si...., sur ton visage apaisé.
Nous ne t'adorerons pas, l'adoration n'est pas de nos pratiques, mais nous t'aimerons autant qu'il nous sera possible, que dis-je, nous t'aimons, petit enfant.
Françoise, Capbreton, novembre 2007
Je sais que le travail de Virginie et de Jérôme leur a imposé de choisir une annonce du site de naissance de leur groupe, mais non, je n'aime pas les mots de cette annonce et je vais la rectifier pour toi, mon tout petit.
Ta mère ne t'a pas aimé que dans son ventre. Elle t'a aimé avec tout son être, sa chair, tous sens en éveil, intelligence et émotions à ton service dès les premiers instants. Que dis-je, voilà que j'écris comme l'ordinateur: les premiers instants, pendant neuf mois...Non, ta mère t'a préparé longtemps avant. Dès qu'elle a été sûre de son amour pour Jérôme, elle a passionnément désiré l'enfant à venir. Et quand elle a été enceinte, elle le lui a annoncé bien avant le résultat du test de grossesse. Le jour même, le goût des aliments est devenu plus prononcé, l'air qui l'entourait plus léger, porteur, la pointe de ses seins s'est durcie d'une auréole brune et son ventre....chut, ça, c'est son secret de mère, de femme.
Bien avant déjà, elle avait préparé ta venue. Petite fille, elle revendiquait ta naissance et avec la même fougue te faisait garçon puis fille, brun aux yeux verts puis blonde aux yeux de porcelaine, sportif ou rêveur, véhément ou solitaire, toujours, intelligent et attentif aux autres. Depuis neuf mois,tout cela se précipite et cèle une évidence.
Ton père ne t'a pas aimé que dans sa tête. Il était prêt bien avant Virginie, un enfant à elle, à eux, libre de grandir à sa guise dans une famille attentive. La lumière de ses yeux a changé, son regard s'est affermi et adouci à la fois, attentif à votre bien être, soutenant la courbure du ventre de son épouse, toujours aussi amoureux, plus peut-être, un père reste un mari et l'objet du désir de sa femme, à entretenir et à confirmer.
Il suffit de les entendre parler de l'accouchement, de tes cris revendicateurs, de ton sommeil déjà tranquille et du sourire qu'ils savent avoir vu ensemble, ...mais si...., sur ton visage apaisé.
Nous ne t'adorerons pas, l'adoration n'est pas de nos pratiques, mais nous t'aimerons autant qu'il nous sera possible, que dis-je, nous t'aimons, petit enfant.
Françoise, Capbreton, novembre 2007
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 29/11/2007 à 23:38