Tous à vos plumes!
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PHOTOS 2006/2007
M-FRANCE *****
28/11/2007
Mots à insérer
PIEGE : poudre, pince, ivresse, ignorant, ému, écarlate, génie, grave, enlèvement, escarmouche, sensible, souverain
Jokers : souvent, menu, belle
Complot
Quelle galère ! Dans quel guêpier me suis fourrée ? Moi qui me croyais capable de piéger la bande, je me retrouve « pinces »aux poignets devant un policier borné, qui me passe et me repasse sous le nez, en jubilant, un paquet de poudre blanche. Comment lui faire comprendre que cette poussière qui le réjouit tant, sort d’un baril de Génie, lessive qui lave plus blanc que blanc.
Je suis d’un naturel sensible et ma couleur écarlate n’est pas due à la confusion, elle est signe d’une immense colère que je dois contrôler. Inutile d’essayer d’émouvoir cette brute, pour lui je suis une criminelle coupable d’un acte grave. Pour la énième fois, je recommence mon histoire : cette mise en scène était une embuscade destinée à faire tomber des malfrats, mais à cause d’un manque de coordination entre les services de police, la nasse s’est refermée sur moi. Mon vis à vis garde son air goguenard. Nous nous engageons dans une escarmouche verbale ; je l’accuse d’enlèvement, lui reproche d’ignorer les lois relatives à ma position et à ma fonction. Il n’entend rien et me fixe d’un air de souverain mépris. Je sens en lui l’ivresse du pouvoir ; il me tient à sa merci. Qu’attendent mes collègues pour venir me disculper ? Est-ce une cabale masculine ? Quand ce sbire m’aura relâchée, car il va me relâcher après s’être bien amusé à mes dépens, il rejoindra mes coéquipiers et autour d’un verre, tous feront des gorges chaudes d’une gourde, prête à tout pour réduire la criminalité. Je sais, Messieurs les matchos, que vous n’appréciez pas la gent féminine dans vos rangs, il faudra vous y faire. Je débute dans la police et j’ai bien l’intention d’y faire carrière
Marie France pour le 26 novembre 2007.
Quelle galère ! Dans quel guêpier me suis fourrée ? Moi qui me croyais capable de piéger la bande, je me retrouve « pinces »aux poignets devant un policier borné, qui me passe et me repasse sous le nez, en jubilant, un paquet de poudre blanche. Comment lui faire comprendre que cette poussière qui le réjouit tant, sort d’un baril de Génie, lessive qui lave plus blanc que blanc.
Je suis d’un naturel sensible et ma couleur écarlate n’est pas due à la confusion, elle est signe d’une immense colère que je dois contrôler. Inutile d’essayer d’émouvoir cette brute, pour lui je suis une criminelle coupable d’un acte grave. Pour la énième fois, je recommence mon histoire : cette mise en scène était une embuscade destinée à faire tomber des malfrats, mais à cause d’un manque de coordination entre les services de police, la nasse s’est refermée sur moi. Mon vis à vis garde son air goguenard. Nous nous engageons dans une escarmouche verbale ; je l’accuse d’enlèvement, lui reproche d’ignorer les lois relatives à ma position et à ma fonction. Il n’entend rien et me fixe d’un air de souverain mépris. Je sens en lui l’ivresse du pouvoir ; il me tient à sa merci. Qu’attendent mes collègues pour venir me disculper ? Est-ce une cabale masculine ? Quand ce sbire m’aura relâchée, car il va me relâcher après s’être bien amusé à mes dépens, il rejoindra mes coéquipiers et autour d’un verre, tous feront des gorges chaudes d’une gourde, prête à tout pour réduire la criminalité. Je sais, Messieurs les matchos, que vous n’appréciez pas la gent féminine dans vos rangs, il faudra vous y faire. Je débute dans la police et j’ai bien l’intention d’y faire carrière
Marie France pour le 26 novembre 2007.
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 28/11/2007 à 19:55