CHRISTIANE L. *

Ecrire une carte postale en vacances

Chantal en réponse à Christiane accablée par le soleil de Vieux Boucau ou échanges Nord-Sud ou encore comment une petite calamité peut en cacher une plus grande




Chère Nathalie,

Me voici installée à Vieux Boucau pour quelques jours, tu sais que je n’aime pas écrire aussi je serai brève pour te donner de mes nouvelles.
Par ce temps de chaleur, il est encore plus difficile de prendre un crayon, j’ai plutôt envie d’adopter le farniente total tellement la température m’épuise, je ne peux même pas aller me baigner dans la journée, le sable est brûlant etje ne trouve pas une place pour m’installe. J’attends la fin d’après-midi, les rayons du soleil sont moins forts et j’ai un peu plus d’accès à la plage.
Au bord de l’eau on sent enfin la fraîcheur, c’est agréable la température de l’eau est douce et me convient très bien. Ainsi je ne prends pas de coup de soleil, le bronzage n’est plus ma préoccupation.
J’espère que le thermomètre descendra un peu pour sortir de l’appartement et prendre le vélo.
Je vous embrasse à tous et je pense à votre arrivée.

Christiane

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Chère Amie,

Ton dernier courrier nous a complètement revigoré, ma petite famille et moi-même. En effet nous sommes actuellement à Berck plage et malheureusement nous ne pouvons que rêver de beau temps, de chaleur, et de soleil qui nous permettraient d’accéder à la mer en maillot : il fait un froid de canard, le ciel est bas, terne, sans couleur. Nous rêvons, puisque les lunes se suivent et cet été décidément, se ressemblent toutes : aucune ne nous amène la chaleur tellement espérée dans notre plat pays.
On ose à peine croire qu’on est bien au mois d’Août : même le laurier rose qu’on m’avait offert pour la naissance du petit dernier de la tribu (le n° 7 déjà) n’arrive pas à fleurir. C’était déjà le cas pour les iris au printemps, c’est te dire si on est en déficit de chaleur et de soleil.
Ta petite invitation tombe vraiment à pic, tu nous à mis l’eau à la bouche, et comme nous sommes libres comme l’air, c’est avec bonheur que mes sept enfants, mon mari, ses parents et moi-même prendrons la route dès demain pour te rejoindre.
Je t’avais dis que les quatre aînés ne viendraient pas et il n’était pas prévu non plus que les parents nous accompagnent mais je sais ton sens de l’hospitalité et je te fais confiance !
J’essaie donc déjà d’imaginer les grands espaces landais, les collines boisées, que dis-je, les dunes embaumées de l’odeur de la résine et du sable chaud… c’est le BONHEUR !!!
Tu me paraissais légèrement morose, mais sois tranquille nous allons mettre un peu de gaîté dans ta petite vie de recluse. Au programme sorties vélo, concerts, feux d’artifice, courses landaises, chistera et autant de curiosités que j’ai p imaginer à partir du site de Vieux Boucau que j’ai consulté, alors que mon petit monde me laissait enfin tranquille.
Je ne veux donc plus que tu te lamentes seule, sur ton caillou et saches que dès demain soir, nous arriverons à la lueur des lampions : la route est longue mais nous la ferons d’une traite pour profiter au plus vite de la générosité du soleil landais.

Ton amie fidèle
Nathalie



(Christiane et Chantal(italique) le 22 janvier 2007)

Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 31/01/2007 à 21:32