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PASCALE *****
16/03/2006
Ecrire deux textes : un récit réel et un récit imaginaire et nous nous amuserons à reconnaître le vrai du faux. Deux fois 10 minutes environ.
Jeu du 13 février 2006
Ecrire deux textes : un récit réel et un récit imaginaire et nous nous amuserons à reconnaître le vrai du faux. Deux fois 10 minutes environ.
J'ai 26 ans. Mais j’ai soudain l'impression d'en avoir 40 ! En sortant de chez le généraliste, je ne me sens pas mieux. Cela fait plus de quinze jours que le gynécologue et lui se font des politesses. Mais moi, je ne sais plus où j'en suis. Aujourd'hui c'est le bouquet. Je vois l’un. Il m’expédie chez l'autre. Et enfin me dirige vers un spécialiste de chez spécialiste. Troisième auscultation. Je hurle. « Mais « Merde », laissez-vous examiner, bon sang »
jdJ'ai envie de lui crier : « va te faire voir, andouille »
Mais il est tout-puissant. De lui, de son diagnostic, j'espère l'apaisement de mes douleurs.
Je serre les dents. Nous allons vous hospitaliser. Il faut passer une caméra. En deux temps trois mouvements j’organise tout. Mon mari n'est pas là. En formation. Comme d'habitude. Je trouve une famille d'accueil pour ma petite puce et me voilà déjà dans une chambre triste et froide. Solitaire. Un de trois, je me réveille. Déjà fini ! Je me sens plus mon ventre.
- Alors Madame, on se réveille enfin !
- Un petit : oui. . .
- bon ben, désolé, il y a fallu vous opérer d’urgence.
- Ah bon ! Je suis encore dans le coton et je ne réalise rien du tout. Je me réveille. C'est déjà ça !
Mon mari appelé en urgence ouvre la porte.
Le chirurgien le salue puis dessèchement lui dit :
- je suppose que vous voulez savoir ce qu'il en est ?
- ben oui, abruti, me dis-je dans le brouillard. Tu supposes bien. Quel « con » !
- bon, ben, voilà, vous n’aurez plus d'enfants.
Mon mari devient blanc.
Je me réfugis dans les limbes. Notre monde s'écroule
Lorsque je l’aperçus pour la première fois, je ne pensais pas qu'il aurait autant d'importance dans mon histoire. Il n'était pas de première jeunesse mais un charme fou émanait de sa personne. J'étais subjuguée. Envoûtée. Mais je ne le laissais pas paraître. Ni ne riais aux éclats lorsqu'il blaguait aimablement même si, au fond de moi, l'envie ne manquait pas.
« Femme qui rit à moitié dans son lit ».
Ce proverbe idiot m'empêchait de profiter pleinement de l'instant.
Pourtant l'homme ne semblait pas libertin. Juste drôle. Très drôle. Et depuis quelque temps, je ne riais plus beaucoup. . .
Un soir, alors qu'avec des amis nous fêtions un anniversaire, notre hôtesse nous mis côte à côte. Je pus observer tout à loisir. Dieu qu’il était beau ! Ses tempes grisonnantes, ses petites rides sympathiques, ses yeux, tout en lui respirait l'honnêteté, la franchise, la sensibilité.
Je finis par remarquer qu'il s'intéressait bien à moi. À moi ? Ça alors. . .
Quelques semaines plus tard, nous étions amants. J'étais plutôt maladroite. Il faut dire que j'avais peu d'expérience. Enfin, différentes : 24 ans dans la même école, ça ne facilite ni l'ouverture d'esprit, ni. . . Bref ! Une nuit, deux nuits. Puis moins de téléphone, moins de mots doux, pour finalement ne plus du tout donner signe de vie.
Qu’est-il devenu ? Je l'ignore. Et je m’en moque d'ailleurs. J'ai effacé son prénom de mon répertoire. Ça ne fera de la place. Un de perdu, dix de retrouvés, dit-on ! Mais où sont-ils bon sang ?
Alors, des deux quel est le vrai texte ? Mystère. . .
Pascale le 13 février 2006.
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 16/03/2006 à 01:57