LUCIENNE

19/06/2006


Mots à insérer :

ENTORSE : encore, économie, niais, nuit, torrent, torride, oubli, obligeance, rime, ruisselant
sortie, securité, écharpe, extase.
Joker :œil, bleu, boire




Randonnée

Hier je participais à la sortie à Montréal du Gers.

Rendez-vous pour le voyage en car, rencontre et retrouvaille avec des
habitués. La journée a été torride, un soleil de plomb sous un ciel bleu.

Fources, première visite d’une bastide, accueil et conseils pour notre
sécurité avant le démarrage : n’oublier rien dans le car, surtout pas l’eau
car il faudra boire souvent. Le départ est donné, comme une longue écharpe
colorée le groupe avance. Avec parcimonie et obligeance tout au long des
chemins Jean nous arrête dans des endroits ombragés. Il nous commente
l’histoire de ces bastides du gers, comme par économie il nous distille des
anecdotes et des histoires pour nous prolonger un peu les arrêts. Encore une
heure de marche nous arrivons tout ruisselants de sueur dans un chai pour
une dégustation de floc, la fraicheur de l’endroit nous a comblés d’extase
Bien sûr la dégustation d’alcool est une entorse aux habitudes des
randonneurs mais c’est tellement bon et revigorant ! Pique nique à l’ombre
des tilleuls bien mérité, ravitaillement en eau et nous voilà repartis. Même
pas le temps de fermer les yeux pour une sieste, nous avons un programme à
suivre pour retrouver le car. Notre marche se déroule lentement car le ciel
est sans nuage et le soleil se régale sur certaines peaux blanches. Le bus
nous attend à Montréal, nous changeons de chaussures et de vêtements, il
nous conduit sur le site de Seviac pour une visite commentée du site
archéologique. Magnifique, nous réalisons que nous sommes niais de croire
que nous avons inventé ou créé certaines choses car les romains avaient déjà
très astucieusement mis en pratique avec leurs moyens des aménagements très
élaborés. Durant la visite nous étions ailleurs et à une autre époque mais
pas toujours très attentifs car la chaleur et les kilomètres se faisaient
sentir. Dans le car le calme régnait. A notre descente, nos jambes nous ont
rappelés à l’ordre, l’oubli des kms parcourus n’a pas été de longues durée.

De retour à la maison, une longue douche telle un torrent de fraicheur sur
la peau chaude et rougie fut bien appréciée, une bonne nuit de sommeil
par-dessus et nous voilà d’attaque pour un nouveau départ et de nouvelles
rencontres !!!


Lucienne pour le 12 juin 2006.






Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 19/06/2006 à 10:37