Tous à vos plumes!
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PHOTOS 2006/2007
CHRISTIANE L. *
09/04/2008
RAISON, radieux, radoter, ambigu, aurore, imaginer, intime, soudain, source, obscur, océan, névralgie, noces.
Jokers : si, peu, bon.
Au retour de notre visite chez le grand-père, j’interrogeai ma sœur sur l’état de santé de notre aïeul, sa conversation toute décousue m’a surprise « et s’il avait perdu la raison « demandai-je ? Mais non me répondit-elle, bien sûr de temps en temps il ne sait plus très « bien où il en est, mais il nous a reconnues en arrivant, son sourire radieux éclairait son « visage en notre présence. C’est vrai qu’au bout d’un moment, il radote un peu. Tu as « remarqué quand je lui ai demandé comment s’était passé la visite du médecin, il n’a pas « su très bien expliquer la localisation de ses douleurs, sa réponse étaient ambiguë, il a sans « doute mal compris les questions du docteur, de toute façon il se plaint d’avoir mal « partout.
« Il dort peu aussi, même s’il se couche tard, il est levé aux aurores, il pourrait rester un peu « plus au lit avec Mamy, pour elle le matin est le moment qu’elle apprécie le plus, elle se « sent bien, sans douleur. Je ne conçois pas un instant que Papy puisse rester avec elle, il la « gênerait trop à remuer sans cesse.
« Au fait, à ce sujet, tu crois qu’ils ont toujours des moments intimes ? Tu te souviens « comme il était un peu coquin autrefois avec ses mains baladeuses ? Ca nous amusait « aussi, le sachant très amoureux de son épouse, ses gestes ne nous surprenaient pas.
« Mais soudain, j’y pense, il faudrait changer la source de lumière dans leur chambre pour « que l’un ne dérange pas l’autre dans la nuit lorsqu’ils se lèvent. Je sais que Papy n’allume « jamais et se déplace dans l’obscurité pour ne pas déranger, ce n’est pas très prudent. Il « faudra étudier une position différente de la lampe lors de notre prochaine visite.
« Nous pourrions aussi leur proposer d’aller à l’océan un dimanche, ça leur changerait de « leur vie quotidienne, en ce moment, il fait beau, pas de vent et peu de vacanciers pour ne « pas être bousculé, qu’en penses-tu ?
« L’idée est très bonne mais ils trouveront toujours une excuse pour refuser : les « rhumatismes, les névralgies et autres douleurs qui les empêchent de marcher. Il est de « plus en plus difficile de les sortir.
« Pourtant, leur anniversaire de mariage arrive et pour fêter leurs noces d’or, nous allons « réunir toute la famille et se retrouver au restaurant.
« Il faut leur faire la surprise et ne leur en parler qu’au dernier moment pour éviter un refus.
« Tout de même, ces grand parents nous causent quelques soucis mais quel bonheur de les éavoir encore près de nous.
Christiane L
Pour le 31 mars 2008
« Il dort peu aussi, même s’il se couche tard, il est levé aux aurores, il pourrait rester un peu « plus au lit avec Mamy, pour elle le matin est le moment qu’elle apprécie le plus, elle se « sent bien, sans douleur. Je ne conçois pas un instant que Papy puisse rester avec elle, il la « gênerait trop à remuer sans cesse.
« Au fait, à ce sujet, tu crois qu’ils ont toujours des moments intimes ? Tu te souviens « comme il était un peu coquin autrefois avec ses mains baladeuses ? Ca nous amusait « aussi, le sachant très amoureux de son épouse, ses gestes ne nous surprenaient pas.
« Mais soudain, j’y pense, il faudrait changer la source de lumière dans leur chambre pour « que l’un ne dérange pas l’autre dans la nuit lorsqu’ils se lèvent. Je sais que Papy n’allume « jamais et se déplace dans l’obscurité pour ne pas déranger, ce n’est pas très prudent. Il « faudra étudier une position différente de la lampe lors de notre prochaine visite.
« Nous pourrions aussi leur proposer d’aller à l’océan un dimanche, ça leur changerait de « leur vie quotidienne, en ce moment, il fait beau, pas de vent et peu de vacanciers pour ne « pas être bousculé, qu’en penses-tu ?
« L’idée est très bonne mais ils trouveront toujours une excuse pour refuser : les « rhumatismes, les névralgies et autres douleurs qui les empêchent de marcher. Il est de « plus en plus difficile de les sortir.
« Pourtant, leur anniversaire de mariage arrive et pour fêter leurs noces d’or, nous allons « réunir toute la famille et se retrouver au restaurant.
« Il faut leur faire la surprise et ne leur en parler qu’au dernier moment pour éviter un refus.
« Tout de même, ces grand parents nous causent quelques soucis mais quel bonheur de les éavoir encore près de nous.
Christiane L
Pour le 31 mars 2008
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 09/04/2008 à 22:34
CHRISTIANE L. *
09/04/2008
REVES, regard, rencontre, éclat, envie, vertige, vagabond, emprise, espace, secret, sauvage.
Jokers : vent, air, par
Je rêve d’un doux regard posé sur moi, d’une rencontre fortuite dans un dîner de gala,
Je rêve que l’éclat de mes yeux se posent sur lui et que naisse une envie de désir,
Je rêve que cette envie lui donne le vertige et que sa pensée vagabonde,
Je rêve d’une emprise de cette pensée afin de ne lui laisser d’espace,
Je rêve d’un secret d’aimer d’une manière sauvage
Que le vent pourrait emporter comme l’air du temps,
Je rêve et me sens si bien ainsi…
Christiane L pour le 7 avril 2008
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 09/04/2008 à 22:32
CHRISTIANE L. *
09/04/2008
L’école, enfer ou paradis ? Vous êtes institutrice, dans une grande ville, un petit village, Vous êtes élève. Vous vivez à une époque précis.
Racontez…
L’école de mon enfance dans le village me rappelle de bon souvenirs et d’autres plus pénibles qui m’ont marqué très longtemps.
Celui qui me fait sourire en premier, par rapport à l’école actuelle, c’est la séparation des garçons et de filles et des petits papiers qui circulaient dès que la classe était terminée et que nous nous trouvions sur le chemin du retour.
Je me demande comment a pu exister cette barrière et qu’avons-nous fait de ces interdits ? Heureusement, nous ne nous posions pas de questions et acceptions les directives qui devaient être appliquées, l’obéissance était toujours présente dans ce lieu comme à la maison.
L’école n’était pas l’enfer ni le paradis non plus, si obéir était la règle, l’injustice se vivait très mal aussi, comment accepter une punition pour quelque chose que l’on n’avait pas commis ? Prendre 50 lignes pour ne pas dénoncer la copine, c’était trop demander mais puisqu’il ne fallait pas parler, on le pouvait que subir. Elle était bien gentille cette copine mais ce sacrifier pour elle c’était trop, alors il fallait se venger plus tard : par exemple, elle voulait que je l’accompagne au basket dimanche, je lui ai dit oui mais elle a pu m’attendre longtemps, j’ai préféré aller avec une autre.
Et ainsi se passaient les petits règlements de compte qui ne manquaient pas de faire jaser dans la cours de récréation.
C’est souvent les mauvais souvenir qui remontent en pensant à cette période, les brimades, les moqueries, toutes les situations mal vécues et dont on ne pouvait se plaindre, alors vive le changement d’époque et son évolution !
Christiane L, mars 2008.
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 09/04/2008 à 22:29
CHRISTIANE L. *
11/03/2008
N'oubliez pas d'aller jeter un oeil sur les textes, aux onglets suivants :
Françoise
Lily
Marie France
Pascale
Débuter un texte puis au signal (10 minutes environ) passer le texte à son voisin qui poursuivra
1/ Lorsque j'étais enfant
2/ J'étais une grand-mère comblée...
Allez hop, on y croit.
Lorsque j’étais enfant, je n’aimais pas aller à l’école, il fallait apprendre des leçons que je ne retenais pas, faire des devoirs à la maison ; souvent je ne comprenais pas le texte et personne ne pouvait m’aider, je n’osais me présenter en classe le lendemain, j’avais peur d’être grondée et punie, alors j’inventais une histoire, je disais que j’avais eu trop mal à la tête et que je m’étais couchée en arrivant à la maison, je n’avais pu travailler. Cet argument, je pouvais le présenter trop souvent, il me fallait faire preuve d’imagination pour excuser mes devoirs non faits ; j’avais du mal quand même à tricher, j’aurais pu copier sur mon copain qui était très fort et qui voulait m’aider.
Mais la dernière fois que je lui demandé de l’aide, je fus très étonnée : imaginez : il me proposa tout simplement de me le permettre mais à condition de payer. Cela me paraissait inconcevable ; d’abord, je ne savais pas où trouver l’argent nécessaire ! Mais non disait-il, tu peux me payer en jouets… En jouets ! Mais ma mère verrait vite qu’il en manque avec cette fâcheuse habitude qu’elle a de tout ranger… Mon copain me’ montra le cahier de comptes qu’il tenait scrupuleusement à jour :
Tony, le 12 mars, calcul : 1 mini-tracteur, Ludovic, le 6 février, calcul : 2 bountiès. Et il remontait ainsi jusqu’à la Saint Glinglin ; Non merci, mais vraiment, je ne peux pas tricher ; même gratuitement, je ne copierai pas sur toi.
J’avais donc toujours aussi peur. Et pas de nouvelle excuse crédible.
Un jour j’eus une idée que je pensais géniale : et si j’étais malade en classe, on me renverrait à la maison, tout le monde aurait peur et peut-être que je ne retournerais plus à l’école. Sitôt pensé, sitôt fait. A la première question posée par la maîtresse, je m’effondrais, feignant le malaise ; je ne m’étais pas suffisamment entraînée et ce fut la catastrophe : la supercherie ne dupa personne et la classe éclata de rire. Honteuse, je me relevai et, n’osant pas avouer le pourquoi de cette comédie, je repartis à la maison avec une punition que mes parents s’empressèrent de doubler. J’étais trop malheureuse, ma vie ne pouvait plus continuer comme ça. Il me fallait trouver une solution pour me sortir de cette situation si inconfortable.
Situation inconfortable oui, ça je le jure, mais alors que faire ? Disparaître peut-être, partir près de mes grands parents, eux me comprendraient j’en suis sûre ! Donc, toute tremblante, je prends quelques vêtements, vite enfouis dans un petit sac, il fait nuit, j’attends qu’il n’y ait plus un bruit dans la maison et, chaussures à la main, je descends tout doucement l’escalier qui me mène vers la liberté : la porte. Mon cœur bat fort, très fort, mais ma joie me donne des ailes ! Hélas la lumière m’éblouit, telle une statue Papa est derrière moi ! Vous imaginez ma stupeur, encore une fois, la honte que je ressentais, et tout ce qui s’ensuivit : explications, punitions promises, mais mes pleurs, mes réponses aux interrogations de Papa l’ont radouci, il a compris ce désarroi de petite fille et, avec Maman, ils m’ont aidé à comprendre « pourquoi il faut aller à l’école ».
Stabylo rose = Lily
Stabylo bleu = Marie France
Stabylo jaune = Pascale
Normal = Christiane qui débuta le texte.
Jeu du 10 mars 2008.
Mais la dernière fois que je lui demandé de l’aide, je fus très étonnée : imaginez : il me proposa tout simplement de me le permettre mais à condition de payer. Cela me paraissait inconcevable ; d’abord, je ne savais pas où trouver l’argent nécessaire ! Mais non disait-il, tu peux me payer en jouets… En jouets ! Mais ma mère verrait vite qu’il en manque avec cette fâcheuse habitude qu’elle a de tout ranger… Mon copain me’ montra le cahier de comptes qu’il tenait scrupuleusement à jour :
Tony, le 12 mars, calcul : 1 mini-tracteur, Ludovic, le 6 février, calcul : 2 bountiès. Et il remontait ainsi jusqu’à la Saint Glinglin ; Non merci, mais vraiment, je ne peux pas tricher ; même gratuitement, je ne copierai pas sur toi.
J’avais donc toujours aussi peur. Et pas de nouvelle excuse crédible.
Un jour j’eus une idée que je pensais géniale : et si j’étais malade en classe, on me renverrait à la maison, tout le monde aurait peur et peut-être que je ne retournerais plus à l’école. Sitôt pensé, sitôt fait. A la première question posée par la maîtresse, je m’effondrais, feignant le malaise ; je ne m’étais pas suffisamment entraînée et ce fut la catastrophe : la supercherie ne dupa personne et la classe éclata de rire. Honteuse, je me relevai et, n’osant pas avouer le pourquoi de cette comédie, je repartis à la maison avec une punition que mes parents s’empressèrent de doubler. J’étais trop malheureuse, ma vie ne pouvait plus continuer comme ça. Il me fallait trouver une solution pour me sortir de cette situation si inconfortable.
Situation inconfortable oui, ça je le jure, mais alors que faire ? Disparaître peut-être, partir près de mes grands parents, eux me comprendraient j’en suis sûre ! Donc, toute tremblante, je prends quelques vêtements, vite enfouis dans un petit sac, il fait nuit, j’attends qu’il n’y ait plus un bruit dans la maison et, chaussures à la main, je descends tout doucement l’escalier qui me mène vers la liberté : la porte. Mon cœur bat fort, très fort, mais ma joie me donne des ailes ! Hélas la lumière m’éblouit, telle une statue Papa est derrière moi ! Vous imaginez ma stupeur, encore une fois, la honte que je ressentais, et tout ce qui s’ensuivit : explications, punitions promises, mais mes pleurs, mes réponses aux interrogations de Papa l’ont radouci, il a compris ce désarroi de petite fille et, avec Maman, ils m’ont aidé à comprendre « pourquoi il faut aller à l’école ».
Stabylo rose = Lily
Stabylo bleu = Marie France
Stabylo jaune = Pascale
Normal = Christiane qui débuta le texte.
Jeu du 10 mars 2008.
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 11/03/2008 à 18:16
CHRISTIANE L. *
16/02/2008
LEGENDE, léger, lande, énergie, épars, gorge, gargote, emporter, exact, nouveau, nain, dedans, douve, entendre, euphorique.
Jokers : un, beau, par
D’un pas léger, je pars à la conquête de cette de légende dont les récits ont fasciné mon enfance.
Une lande de bruyères et d’ajoncs m’accueille dans son silence, je me mets en contact de ce lieu plein d’énergie et m’engage sur le sentier des Menhirs ; le soleil sort de sa cachette au-dessus des arbres, quelques brumes éparses résistent à ses rayons chauffants , une belle journée se prépare.
L’astre monte petit à petit dans le ciel bleu, la forêt se pare de couleurs dégradées de vert, de jaune et même de gris sous l’épaisseur du feuillage.
Sur le sentier « du Val sans retour », deux rochers se dressent devant moi et forment une gorge étroite pour le passage des promeneurs, serait-ce le « Rocher des Faux Amants » qui surplombe le « Miroir aux Fées » ? Mon topo-guide ne le précise pas.
Poursuivant mon chemin en pensant aux Elfes qui pourraient se manifester, j’arrive à un carrefour, la civilisation se manifeste sous la forme d’une bâtisse genre gargote où l’on peut trouver des plats à emporter ; de là, se dégage une bonne odeur de crêpe qui m’invite à pénétrer dans cet endroit et faire une pose agréable ; j’en profite pour me situer exactement sur la carte.
Ma prochaine étape sera « l’hostie de Viviane » ; de nouveau sur le chemin, je me sens un peu plus rassurée après cette halte réconfortante ; tout en marchant, je laisse de nouveau vagabonder mon esprit dans cette atmosphère mystique, mon imaginaire me transporte dans le mégalithique avec c es pierres dressées ou posées à terre sous forme de tombeau, autant de vestiges de ces peuples qui ont vécu en ces lieux et laissé des traces qui restent une énigme pour nous.
Après une longue marche, à la sortie de la forêt, le Château de Trecesson se distingue par son imposante stature ; les douves qui l’entourent avec l’étang reflètent ses deux flèches et ses murs de pierre grise.
Dans le pré d’à côté, paissent tranquillement de magnifiques chevaux à la robe brune et blanche et la basse-cour en liberté caquette à la vue de notre présence, les poules naines n’étant pas les dernières à se manifester.
Poursuivant ma route en longeant le ruisseau « Rauco » j’arrive enfin à l’étang du « Miroir aux Fées » ; seraient-elles encore présentes me demandai-je ? Je scrute la surface, point de reflet, seuls les arbres de bordure y déposent leur image dans le bleu du ciel.
Encore une déception me semble-t-il, de toutes mes lectures, des histoires entendues, rien de tout cela ne subsiste donc ? Il reste les pierres qui gardent leur mystère et une forêt qui ne demande qu’à être explorée, Merlin l’Enchanteur y a vécu, cela me suffit pour me rendre euphorique et terminer ma balade en chantant.
Christiane L. pour le 11 janvier 2008.
Une lande de bruyères et d’ajoncs m’accueille dans son silence, je me mets en contact de ce lieu plein d’énergie et m’engage sur le sentier des Menhirs ; le soleil sort de sa cachette au-dessus des arbres, quelques brumes éparses résistent à ses rayons chauffants , une belle journée se prépare.
L’astre monte petit à petit dans le ciel bleu, la forêt se pare de couleurs dégradées de vert, de jaune et même de gris sous l’épaisseur du feuillage.
Sur le sentier « du Val sans retour », deux rochers se dressent devant moi et forment une gorge étroite pour le passage des promeneurs, serait-ce le « Rocher des Faux Amants » qui surplombe le « Miroir aux Fées » ? Mon topo-guide ne le précise pas.
Poursuivant mon chemin en pensant aux Elfes qui pourraient se manifester, j’arrive à un carrefour, la civilisation se manifeste sous la forme d’une bâtisse genre gargote où l’on peut trouver des plats à emporter ; de là, se dégage une bonne odeur de crêpe qui m’invite à pénétrer dans cet endroit et faire une pose agréable ; j’en profite pour me situer exactement sur la carte.
Ma prochaine étape sera « l’hostie de Viviane » ; de nouveau sur le chemin, je me sens un peu plus rassurée après cette halte réconfortante ; tout en marchant, je laisse de nouveau vagabonder mon esprit dans cette atmosphère mystique, mon imaginaire me transporte dans le mégalithique avec c es pierres dressées ou posées à terre sous forme de tombeau, autant de vestiges de ces peuples qui ont vécu en ces lieux et laissé des traces qui restent une énigme pour nous.
Après une longue marche, à la sortie de la forêt, le Château de Trecesson se distingue par son imposante stature ; les douves qui l’entourent avec l’étang reflètent ses deux flèches et ses murs de pierre grise.
Dans le pré d’à côté, paissent tranquillement de magnifiques chevaux à la robe brune et blanche et la basse-cour en liberté caquette à la vue de notre présence, les poules naines n’étant pas les dernières à se manifester.
Poursuivant ma route en longeant le ruisseau « Rauco » j’arrive enfin à l’étang du « Miroir aux Fées » ; seraient-elles encore présentes me demandai-je ? Je scrute la surface, point de reflet, seuls les arbres de bordure y déposent leur image dans le bleu du ciel.
Encore une déception me semble-t-il, de toutes mes lectures, des histoires entendues, rien de tout cela ne subsiste donc ? Il reste les pierres qui gardent leur mystère et une forêt qui ne demande qu’à être explorée, Merlin l’Enchanteur y a vécu, cela me suffit pour me rendre euphorique et terminer ma balade en chantant.
Christiane L. pour le 11 janvier 2008.
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 16/02/2008 à 17:59
CHRISTIANE L. *
24/01/2008
Voeux pour un clown...
En italique le travail appartient à une autre participante.
Voeux à un clown
Acer japonica, face au banc de pierre à l'ouest de l'allée du jardin de la sérénité.
Toi, jeune clown nouvellement sorti de l'école des bateleurs, que 2008 réalise ton voeu de départ pour le Japon, pays où la façon de dessiner un sourcil puis de le lever dans un visage impassible permet à chaque artiste de nous entraîner dans un monde de crainte, de joie ou de tendresse.
Bonne année à toi qui nous fera rire d'un mot,d'un geste, d'un quiproquo, à toi qui interpelle aussi bien le petit enfant que son grand frère blasé, la fillette émerveillée que son père encore encombré de ses histoires de travail.
Continue à sourire, à oser une grimace, à mimer un effort démesuré pour avancer d'un pouce, garde la force de mettre entre parenthèses la colère de ta femme, la jalousie de tes fils et la fatigue de ta mère.
Clown, quel mot insolite où la seule voyelle est le « o » de surprise, deux premières consonnes qui s'enroulent pour s'élancer en saut périlleux et le retournement du « w » pattes en l'air en « n » au repos penaud.
Va chercher le flamboyant qu'ils sauront t'offrir, remercie-les des mille subtilités de ton rire universel et reviens nous bien vite.
Bien des Contrats
Louanges
Opportunités
Wagons d'applaudissements
Nuages à capturer dans ton filet à rêves d'enfants.
Et bonne année aussi en l'homme qui veille en toi.
Merci pour les vœux qui m’ont beaucoup touché ; quelle richesse dans tes mots avec lesquels tu as su transformer mon rôle d’amuseur et le valoriser. Un tel encouragement me donne des ailes pour aller exercer dans un pays que je connais peu et les Japonais n’ont pas le rire facile, je saurai les dérider et leur apporter la joie et la détente, un peu d’illusion aussi.
J’ai beaucoup travaillé à l’école et les quelques expériences que j’ai vécues m’ont déjà appris à communiquer avec mon public, à répondre à son attente, les rires et les applaudissements sont pour moi le meilleur des encouragements, j’ai pu savourer combien c’est gratifiant d’être porté par le public.
Un avantage aussi dans ce métier, c’est que je peux me cacher derrière un masque ou jouer un rôle qui n’est pas du tout dans mon tempérament, ainsi je peux avoir plusieurs aspects et si je suis malheureux, personne ne le voit, en plus, je rends celui qui l’est, heureux, quelle victoire pour moi !
Je garde précieusement ta carte que j’emporte avec moi, je la relirai dans un coup de cafard (cela pourrait arriver).
En toute amitié,
Police normale : Christiane L.
Italique : Françoise
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 24/01/2008 à 23:02
CHRISTIANE L. *
24/01/2008
Voeux pour un clown...
VŒUX POUR UN CLOWN.
En ce début d’année, je viens te présenter mes meilleurs vœux, que tu continues à faire rire les enfants et aussi les parents, que tes numéros soient encore plus amusants et tes textes toujours plus riches.
Si tu savais combien nous attendons le passage du cirque où tu te produis, les enfants demandent souvent la date de la tournée ; tu nous amènes tellement de soleil, de gaîté dans notre vie.
J’espère que tu auras aussi de beaux costumes originaux et que ta maquilleuse saura transformer ton visage comme elle sait si bien le faire. J’aimerais un jour voir ton vrai visage, sans artifice, te connaître sans habit excentrique, simplement découvrir ta vrai nature, celle qui se cache derrière ce masque ; peut-être que tu es malheureux dans ta vie et pour compenser tu passes ton temps à faire rire.
En tout cas, je t’encourage à continuer dans cette voie, nous avons bien besoin de gens comme toi pour nous amuser, même si ce n’est pas toujours facile pour toi.
En attendant de faire ta connaissance, je renouvelle mes souhaits et mes encouragements de longue carrière de semeur de joie et de rêves.
Les enfants sont impatients de te retrouver, entends-tu leurs éclats de rire, c’est leur façon de te dire merci.
A bientôt,
Merci. Merci du fond du cœur pour ces vœux qui me touchent profondément. Bien entendu, à mon tour, je te souhaite tout le bonheur que tu attends de la vie. J’espère que tu réaliseras tous tes désirs pour peu qu’ils soient concrets et réalisables car tu sais, désirer la lune peut sembler poétique au tout début mais lorsque vient le soir, lorsque tout s’enfonce dans la nuit et qu’elle apparaît, princesse digne mais inaccessible, alors il arrive parfois que la frustration soit plus néfaste que le manque d’idéaux. Mais que cela ne t’empêche pas de rêver.
C’est un peu ce qui a fait de moi un clown quand j’y songe.
Tu as bien deviné ma tristesse sous le fard. Etre clown, c’est violent. Tu tombes, tu te prends des claques, tu pleures, tu cries et oui, tout le monde rit… et c’est bien normal puisque je fais tout pour que ça arrive.
Je m’étale de tout mon long, de façon si maladroite qu’elle en devient risible. Je suis si bête que je mérite presque les claques que je reçois d’ailleurs volontiers. En tendant la joue.
Je pleure à chaudes larmes, de celles que l’on nomme « larmes de crocodiles » et comme tout le monde le sait, un crocodile ça ne peut pas pleurer, c’est bien trop féroce. Alors tout le monde rit.
Non, je ne suis pas malheureux dans ma vie. J’aime ma femme. Ma princesse-lune à moi, pas lointaine pour deux sous. J’ai deux beaux enfants, solides gaillards et déjà très doués en gymnastique. Capable de jongler avec deux clémentines, perchés sur un ballon de fortune.
Non. Mais parfois je m’interroge quand même. Et plutôt sur le monde qui m’entoure. Sur les émotions du genre humain. Sur ce qui fait qu’un enfant rit en me voyant. Ou pleure… car cela arrive parfois tu sais ! Ce sont ceux-là qui m’émeuvent le plus. Ceux qui pleurent. Avec moi, quand je prends des baffes. Avec moi quand je tombe feignant la douleur. Les autres rient, pas eux.
Pourtant j’aime aussi les autres. Ceux qui hurlent pour me dénoncer lorsque je me cache, craintif, pour échapper à mon bourreau d’opérette.
Ceux qui rient quand je mors et remords la poussière.
Parce que je sais qu’à eux, j’apprends aussi. Je leur enseigne à ne pas s’apitoyer sur tout. Et surtout pas sur soi. Cela n’aide personne à grandir.
Enfin j’espère qu’ils apprennent un peu … à mes dépens.
Ce qui est certain, c’est que je ris plus souvent que je ne pleure. Mis bout à bout, ces éclats de rire peuvent ressembler à du bonheur. Un petit bonheur, que je te souhaite identique ou mieux encore.
Qu’il suffit que je m’empare de mon gros nez rouge pour que, sans même le poser sur mon nez, les enfants éclatent de rire à l’idée du spectacle à venir.
Et comme des milliers de petits soleils, alignés en rond, bien sagement assis sur des bancs rustiques, sourires édentés et nez filant…
La fanfare qui entonne un air plus que centenaire… la la lalala la lala…
Je m’empare de ma trompette et …
« bonzour les petits n’enfants et les gros n’éléphants »…
Police normale : Christiane L.
Italique : Pascale
En ce début d’année, je viens te présenter mes meilleurs vœux, que tu continues à faire rire les enfants et aussi les parents, que tes numéros soient encore plus amusants et tes textes toujours plus riches.
Si tu savais combien nous attendons le passage du cirque où tu te produis, les enfants demandent souvent la date de la tournée ; tu nous amènes tellement de soleil, de gaîté dans notre vie.
J’espère que tu auras aussi de beaux costumes originaux et que ta maquilleuse saura transformer ton visage comme elle sait si bien le faire. J’aimerais un jour voir ton vrai visage, sans artifice, te connaître sans habit excentrique, simplement découvrir ta vrai nature, celle qui se cache derrière ce masque ; peut-être que tu es malheureux dans ta vie et pour compenser tu passes ton temps à faire rire.
En tout cas, je t’encourage à continuer dans cette voie, nous avons bien besoin de gens comme toi pour nous amuser, même si ce n’est pas toujours facile pour toi.
En attendant de faire ta connaissance, je renouvelle mes souhaits et mes encouragements de longue carrière de semeur de joie et de rêves.
Les enfants sont impatients de te retrouver, entends-tu leurs éclats de rire, c’est leur façon de te dire merci.
A bientôt,
Merci. Merci du fond du cœur pour ces vœux qui me touchent profondément. Bien entendu, à mon tour, je te souhaite tout le bonheur que tu attends de la vie. J’espère que tu réaliseras tous tes désirs pour peu qu’ils soient concrets et réalisables car tu sais, désirer la lune peut sembler poétique au tout début mais lorsque vient le soir, lorsque tout s’enfonce dans la nuit et qu’elle apparaît, princesse digne mais inaccessible, alors il arrive parfois que la frustration soit plus néfaste que le manque d’idéaux. Mais que cela ne t’empêche pas de rêver.
C’est un peu ce qui a fait de moi un clown quand j’y songe.
Tu as bien deviné ma tristesse sous le fard. Etre clown, c’est violent. Tu tombes, tu te prends des claques, tu pleures, tu cries et oui, tout le monde rit… et c’est bien normal puisque je fais tout pour que ça arrive.
Je m’étale de tout mon long, de façon si maladroite qu’elle en devient risible. Je suis si bête que je mérite presque les claques que je reçois d’ailleurs volontiers. En tendant la joue.
Je pleure à chaudes larmes, de celles que l’on nomme « larmes de crocodiles » et comme tout le monde le sait, un crocodile ça ne peut pas pleurer, c’est bien trop féroce. Alors tout le monde rit.
Non, je ne suis pas malheureux dans ma vie. J’aime ma femme. Ma princesse-lune à moi, pas lointaine pour deux sous. J’ai deux beaux enfants, solides gaillards et déjà très doués en gymnastique. Capable de jongler avec deux clémentines, perchés sur un ballon de fortune.
Non. Mais parfois je m’interroge quand même. Et plutôt sur le monde qui m’entoure. Sur les émotions du genre humain. Sur ce qui fait qu’un enfant rit en me voyant. Ou pleure… car cela arrive parfois tu sais ! Ce sont ceux-là qui m’émeuvent le plus. Ceux qui pleurent. Avec moi, quand je prends des baffes. Avec moi quand je tombe feignant la douleur. Les autres rient, pas eux.
Pourtant j’aime aussi les autres. Ceux qui hurlent pour me dénoncer lorsque je me cache, craintif, pour échapper à mon bourreau d’opérette.
Ceux qui rient quand je mors et remords la poussière.
Parce que je sais qu’à eux, j’apprends aussi. Je leur enseigne à ne pas s’apitoyer sur tout. Et surtout pas sur soi. Cela n’aide personne à grandir.
Enfin j’espère qu’ils apprennent un peu … à mes dépens.
Ce qui est certain, c’est que je ris plus souvent que je ne pleure. Mis bout à bout, ces éclats de rire peuvent ressembler à du bonheur. Un petit bonheur, que je te souhaite identique ou mieux encore.
Qu’il suffit que je m’empare de mon gros nez rouge pour que, sans même le poser sur mon nez, les enfants éclatent de rire à l’idée du spectacle à venir.
Et comme des milliers de petits soleils, alignés en rond, bien sagement assis sur des bancs rustiques, sourires édentés et nez filant…
La fanfare qui entonne un air plus que centenaire… la la lalala la lala…
Je m’empare de ma trompette et …
« bonzour les petits n’enfants et les gros n’éléphants »…
Police normale : Christiane L.
Italique : Pascale
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 24/01/2008 à 23:00
CHRISTIANE L. *
14/01/2008
Imaginez que le pied du magnétoscope soit en réalité un poteau de bois mangé par le temps. Imaginez que le petit siège qui lui fait face soit un autre poteau plus petit, plus vermoulu encore.
De l’un à l’autre, part un fil sur lequel reposent ou parfois pendouillent des tas d’objets, de souvenirs dont la provenance vous échappe(ou pas).
Laissez-vous emporter par votre imagination et en ce début d’année, encore plus que d’ordinaire, vous avez tous les droits
Cette installation un peu surprenante me fait penser à des « ex votos » que l’on trouvait au pied des fontaines dites « miraculeuses » des Landes : des chiffons qui avaient servi à nettoyer un mal, une plaie avec l’eau de la source et que l’on suspendait ensuite pour qu’il sèchent, la croyance disait que le mal s’en allait ainsi…
Que reste-il de ces pratiques, je l’ignore, elles n’ont pas survécu au progrès de la médecine mais elles n’alourdissaient pas non plu le déficit de la Sécurité sociale. Autre temps, autre mœurs…
J’aurais aimé recueillir un témoignage d’une guérison dans un de ces lieux, seuls les livres me renseignent mais ne suffisent pas à me convaincre. D’ailleurs, ces sources se tarissent et se trouvent de plus en plus abandonnées. N’étant plus fréquentées, elles disparaissent comme un objet qui ne sert plus.
Et ce dont j’ai besoin en ce moment, c’est cette imagination qui m’est demandée de mettre en œuvre et qui me fait défaut.
Etant peu abondante en moi, l’aurais-je laissée en jachère ces derniers temps pour qu’elle ne puisse apparaître ?
Pour l’eau guérisseuse, ce n’est pas un problème, la médecine est suffisamment présente pour l’utiliser, pour mon imagination, comment la développer ? En travaillant sans doute… Impossible donc de se reposer !
Christiane L. jeu atelier du 7 janvier 2008.
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 14/01/2008 à 19:18
CHRISTIANE L. *
14/01/2008
Mots à insérer
RAYON, roman, racine, absolu, attente, y, yeux, oublieux, onde, nubile, nymphe.
Jokers : un fidèle, jeune.
Sylvie rayonne, son dernier roman vient d’obtenir un prix littéraire !
Elle était loin d’imaginer que son histoire puisée dans ses racines landaises puissent intéresser un public aussi large et averti.
Son enfance est restée marquée par cette période où les Allemands avaient envahi la campagne, son insouciance de petite fille lui avait permis de garder sa gaîté, se laissant amuser par ces rencontres de soldats au détour d’un chemin ; l’idée du danger ne l’effleurait pas, elle était persuadée qu’elle ne courrait aucun risque, ces hommes lui inspiraient plutôt du respect par leur tenue, de plus, dans l’absolu, elle avait la recommandation de ne parler qu’à des gens qu’elle connaissaient.
A la maison, elle surprenait parfois Papa et Maman converser à voix basse, elle attendait pour les interrompre et poser des questions, ils la renvoyaient à ses jeux en lui faisant comprendre que ce n’était pas le moment ; dans leurs yeux, on pouvait lire une certaine inquiétude. Alors, l’enfant repartait jouer sans plus se soucier de cette situation. Son tempérament oublieux lui facilitait la vie dans cette période difficile.
Sylvie a grandi, elle s’est retrouvée à la faculté de lettres, l’écriture est devenue sa passion, pour commencer, quelques nouvelles qui ne trouvaient pas preneur pour leur publication ; puis elle progressait dans ses récits, se laissant porter par cette onde bienfaitrice qui la plaçait dans l’imaginaire, source d’inspiration pour ses histoires qui avaient de plus en plus de succès.
Ayant atteint l’âge nubile et devenue nymphe, elle se laissait courtiser et distraire et ses ennuis commencèrent : chagrin d’amour, rupture… finirent par la détourner de sa vocation.
Ce passage de vie perturbée lui a permis de mûrir, de se poser et faire le point avec elle-même pour constater qu’elle n’était pas faite pour la vie à deux et le mariage.
Son amour à elle, ce sont les livres et l’écriture.
Et pour repartir dans cette voie, quoi de plus solide que ses origines, ses souvenirs d’enfance.
Sa récompense a été au-delà de ses espérances !
Christiane L. pour le 14 janvier 2008
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 14/01/2008 à 19:16
CHRISTIANE L. *
14/01/2008
Mots à insérer
PARTAGE, papier, pourquoi, ardoise, allumer, rire, rose, tressaillir, tempête, agir,accélérer, gage, goûter, être, émotion,
Jokers : quand, et, si.
Je me sens bien seule ce soir, en cette nuit de Noël, je n’ai personne avec qui partager mon repas, pourtant je l’ai amélioré en ajoutant une petite fantaisie, histoire de suivre la tradition.
Je pourrais me dire que la fête n’est que sur le papier, puisque pour moi rien ne change du quotidien, c’est seulement la télé qui me la rappelle. Joyeuses fêtes nous lancent les présentateurs, bien sûr il s’adressent à tous et en particuliers aux enfants, aux parents et aux familles, mais les autres, ils se contentent d’avoir la nostalgie du passé, de souffrir en silence de leurs manques, alors pourquoi écouter tous ces vœux qui nous font du mal, comme si l’on pouvait être joyeux sur commande…
Je pense aussi à ceux qui se laissent prendre au piège des commerçants devant ce faste de nourriture si bien présentée, l’ardoise qu’ils laissent en passant à la caisse peut leur donner bien des soucis pour la fin du mois.
De ce côté, je suis tranquille, je ne peux déplacer et je dois bien compter pour arriver à équilibrer mon budget ; souvent, j’imagine des petites lampes qui s’allument et clignotent quand mes dépenses dépassent mes revenus, je dois toujours rester vigilante et même me priver un peu parfois.
Comment arriver à vivre dans ce quotidien qui n’est pas rose du tout ? La joie fait tressaillir, la solitude amène les larmes et les journées moroses se suivent ; il faudrait une tempête pour briser cette monotonie.
Je suis lasse, je ne vois pas quel évènement pourrait agir sur ce triste déroulement de la vie, comment il pourrait en accélérer le mouvement.
La santé est partie, le moral a suivi ; me déplacer, marcher, était pour moi un gage de bien-être, je goûtais à tous ces petits plaisirs qui permettent l’épanouissement de l’être humain. Que d’émotion je ressent quand je plonge dans ce passé !
Noël fait des miracles paraît-il. Eh ! bien, ce soir je prends une grande décision, il me vient l’idée d’écrire mes mémoires, de cette vie bien remplie qui m’a comblée. Le crayon, je peux encore le tenir, les souvenirs sont toujours présents dans ma tête ; je réalise tout d’un coup que j’en ai des choses à raconter !
Je souris déjà en pensant à tout ce que je vais pouvoir mettre dans ce cahier.
Merci Noël, je renais à la vie…
Christiane L. pour le 7 janvier 2008
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 14/01/2008 à 19:14