RENE

30/01/2007

Mots à insérer

Colline : cailloux, couleur, odeur , oser, libre, lune, lampion, laurier, iris, inouï, nature, naissance, essayer, espace.
Jokers : beau, mer, rose.




Essai.

La plante de ses pieds commençait à devenir douloureuse. En effet, pour s’essayer à la randonnée pédestre que l’on couronnait de tant de lauriers, elle avait pris ses chaussures présentant un habillage sportif multicolore. Elles étaient bien assorties à son Tee-shirt acheté en bord de mer, mais malencontreusement dotées de semelles urbaines bien minces.

Le sentier parcourait des espaces naturels variés. D’abord rectiligne et plat dans la traversée de la pinède, il s’enfonçait plus loin dans une ripisylve où il longeait un ruisselet naissant, remontait jusqu’à des bordures de champs et de prés qu’il suivait, traversait un vallon en empruntant la digue d’une retenue collinaire à demi asséchée, puis il gagnait en serpentant un chemin empierré.

Arrivée à ce point, son regard se fixa sur le but de la randonnée encore éloigné d’au moins un kilomètre et demi, ce village de Montagut perché au sommet du coteau, dont le clocher de l’église désignait le ciel.

Il faisait très chaud, car le soleil, à l’état de grosse lune timide à l’heure du départ, avait ensuite lâché toute sa puissance estivale, rayonnante et caniculaire. Fatiguée, essoufflée, endolorie, les chairs rosies, notre héroïne ressemblait assez à un lampion prêt à imploser. Pour comble, un petit caillou sadique avait osé se glisser, tel un clandestin, dans sa chaussette. Non, si près du but, elle ne renoncerait pas !

Elle se trouvait en bonne compagnie dans le groupe de queue : personnes, qui cheminent à leur rythme, qui prennent leur temps, s’intéressent un peu à tout, comme justement à ce massif d’iris aux fleurs peu odoriférantes poussant librement sur le talus…

Rassérénée par ses compères de route, et moult hectomètres plus loin, elle atteignit enfin l’arrivée, sur la place ombragée qui fût le théâtre d’un pique nique convivial et réparateur.

Depuis ce jour mémorable, elle est devenue une randonneuse émérite experte en chaussures, et, c’est inouï après tant d’années, cela demeure un de ses souvenirs les plus beaux.


René pour le 29 janvier 2007.





Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 30/01/2007 à 00:10

RENE

23/01/2007

Mots à insérer :

TABAC : tentation, tourner, article, artifice, besoin, bonheur, alcool, amitié, cigale, calcul.
Jokers : bon, long, dur.






Vide grenier.

Lever matinal pour G. afin d’aller au vide grenier qui a lieu à Bascons. Elle n’en rate pas un, car elle trouve là son bonheur.
Ce n’est pas tant un besoin matériel prosaïque qui l’anime. Ses coffrets, murs, buffets, armoires, sont amplement pourvus en bijoux, tableaux, vaisselle, linge. Le dessus de ses meuble est surpeuplé de bibelots.
Ce qu’elle adore, c’est de chercher au long des étalages, de découvrir l’assortiment incommensurable des objets offerts à la tentation, d’être immergée parmi les badauds et les chalands qui s’agitent, farfouillent, tournicotent et papotent.
Elle n’a pas son pareil pour dénicher l’objet original. Ce peut être un bijoux patiné par la vie, plein de charme et rehaussé d’une pierre, un vêtement ancien en lin soigneusement brodé pour un trousseau, un livre de poésies en langue vernaculaire, une jolie soucoupe, et bien d’autres. Pour elle, c’est un peu comme une rencontre pour ne plus se quitter.
Rassurez-vous, tout ne trouve grâce à ses yeux, loin de là. Encore moins la pacotille clinquante signalée par un artifice de vente éculé : « Trois pour le prix de deux » !
A Bascons, G. a mis la main sur une petite cigale en bronze mat, l’air mutin, aux ailes soigneusement ouvragées, et sur sa voisine, une tabatière à la fermeture argentée qui lui rappelle celle de son grand-père.. G. hésite entre les deux articles, interroge la vendeuse sur la possibilité d’une remise. Celle-ci évalue sa cliente et elle argue de la dureté des temps.
- Et si je vous prenez les deux ?
- Bon, en ce cas, je fais un geste, je vous enlève dix euros.
L’affaire est conclue sans plus de discussion ni de calcul.
Les trésors à son bras, G. se sent toute guillerette. Il est neuf heures trente ; chacun sait qu’il faut être matinal pour les bonnes affaires. En passant devant le bar avant de rentrer pour préparer le repas dominical, elle s’accorde un remontant chaud -non alcoolisé cela va de soi-.
Cet après midi, elle ira faire la randonnée prévue avec ses amies. Parée d’un de ses bijoux assorti avec goût à sa tenue du jour, elle aura beaucoup à raconter.

René pour le 22 janvier 2007




Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 23/01/2007 à 19:23

RENE

17/01/2007

Mots à insérer :

Avions : alarme, assurance, vivant, vorace, irruption, incendie, ordre, orifice, noyer, numéro, sauvetage, sirop.
Jokers : noir, nuage, feu.


AVION
Ailes brisées.

La foule était au rendez-vous samedi après-midi à la journée portes ouvertes de la B.A.118 pour admirer l’exposition des matériels et des avions militaires, les tenues martiales des personnels et pour profiter du meeting aérien de haute volée. L’atmosphère était à la fête, le ciel sans nuage et la température caniculaire tandis que le fracas des réacteurs des jets faisait irruption au dessus des têtes. La recommandation diffusée par haut parleur, de siroter force boissons rafraîchissantes, était bien suivie. Quant aux glaces, elles devaient être consommées avec voracité avant qu’elles ne liquéfient.
Alors que la patrouille de France achevait son numéro final par un bouquet de fumigènes tricolore, rares furent les spectateurs qui se soucièrent de la fumée noirâtre s’élevant au loin en direction de l’Est, derrière le rideau de la pinède. C’est un peu plus tard que la nouvelle s’est répandue : le Cap 232 du champion de voltige Patrick M. est tombé sur le territoire de la commune de Lucbardez.
Au cours de l’après-midi, Patrick avait gratifié le public d’un spectacle époustouflant associant des figures de voltige codifiées, à d’autres beaucoup plus libres comme le vol à reculons, les décrochements, la chute en feuille morte, qui laissaient accroire à l’accident alors que le pilotage était parfaitement assuré. Lorsque l’alarme à été donnée par la tour de contrôle de la Base, Patrick avait repris l’air depuis quelques instants pour regagner Toulouse. Il venait de signaler le déclenchement d’un feu à bord, puis le contact radio s’est interrompu.
Grâce au repérage des fumées pour la défense contre l’incendie, le lieu de chute a été rapidement localisé et les secours ont convergé sur le site. Ils étaient constitués d’équipes de la Base, des pompiers, du SAMU. de forces de gendarmerie et d’un poste de commandement mobile. L’ordre a été donné de ne laisser pénétrer ni curieux ni badauds dans le périmètre de sécurité.
Selon des informations officieuses, le pilote doit la vie sauve à son parachute. L‘on ignore le degré de gravité de ses blessures et il a été évacué vers le Centre hospitalier. Par ailleurs, les supputations sur la ou les causes du sinistre vont bon train: court-circuit, échauffement mécanique, orifice de réservoir défectueux, collision avec un oiseau migrateur, etc. En tout cas, l’impact avec le sol et les flammes ont totalement détruit l’avion. Le début d’incendie forestier qu’il avait provoqué, a été rapidement noyé. Les conclusions des enquêtes prendront leur temps. Un communiqué officiel est attendu en fin de journée.
Nous souhaitons à Patrick de reprendre rapidement le manche.

René pour le 15 janvier 2007.



Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 17/01/2007 à 21:25

RENE

08/01/2007

Mots à insérer :

Cadeau : Coup, charme, aventure, avancer, destin, doute, étrenne, exulter, anticiper, acte, usurper, unique.
Jokers : alors, bon, ciel.




Horoscope

Vie sociale et professionnelle : Un configuration astrale unique vous communique de l’énergie positive, qui sera plus forte à partir de mardi. Toutefois, n’exultez point par anticipation car vous serez jugé(e) sur vos actes. C’est le moment rêvé pour rédiger un texte et pour mettre en avant vos élans créatifs. Les natifs du troisième décan se défieront des usurpateurs.

Côté sentiments : Il n’est pas indispensable d’avoir l’esprit aventureux pour jouer de votre magnétisme et de votre charme qui sont une clé de votre destinée.

Côté argent : Après la période des Cadeaux et celle des étrennes, ne tentez pas un coup de poker.

Forme et santé : Chacun a ses points faibles. Alors, prenez de bonnes résolutions, chassez les doutes et le ciel vous aidera.


Horoscope magique

Voici pour vous, comme une étrenne unique, un horoscope magique.

1- Vous avancerez désormais dans la vie, sans être la proie du doute.
2- Les usurpateurs et les mauvais coups seront écartés de votre chemin.
3- Vous jouirez, grâce au ciel, d’une très bonne santé, avec, cerise sur ce cadeau, une forme épanouie.
4- Votre soif d’aventure et votre goût de l’écriture s’exerceront auprès d’êtres charmants.
5- Vous anticiperez sur des atteintes à l’environnement, par des actes quotidiens pertinents.
6- Pensez à vous resituer par rapport au sens et à la portée de votre destinée.
7- Alors, vous exulterez à l’heure des bilans.


René pour le 8 janvier 2007.




Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 08/01/2007 à 23:32

Mots à insérer :

Souhait : soupir, sûr, oubli, obligé, unisson, univers, herbe, hôte, abandon, aide, innocent, idylle, tenace, tentation.
Jokers : lumière, joie, or.




LE LION DE DAPHNEE
LE LION DE DAPHNEE
Père Noël


Je t’écris car tu es le vrai Père Noël qui vient seulement pour Noël. Je poserai la lettre à la Poste pour être sûr qu’elle t’arrive, toi qui est bien loin, au ciel dans l’univers.

Ma petite sœur Marion est trop petite pour écrire toute seule. Je l’ai aidée. J’ai noté sa liste de souhaits à la suite de la mienne. Mais c’est Marion qui a décoré la feuille avec beaucoup d’application. Elle a fait de très beaux dessins, parfois un peu innocents : l’animal sur l’herbe avec une tête bizarre hérissée de poils, c’est un lion.

Le soir de Noël, avant d’aller nous coucher, nous allons t’offrir une chanson. Maman, nous fait répéter tous les jours à l’unisson pour ne pas oublier les paroles. Nous voudrions que tu nous écoutes, mais tu ne sera pas obligé de te montrer. Pour que tu entendes mieux je laisserai un soupirail ouvert.

Quand tu passeras, tu seras sans doute un peu fatigué malgré ta ténacité. Ma copine Eva qui habite avec ses parents à l’Idylle’s Hôtel, au bout de la rue, veut que tu te reposes un moment. Il y aura de belles chambres inoccupées. Je sais que tu résisteras à la tentation du sommeil pour ne pas abandonner la distribution des cadeaux.

N’oublie pas d’admirer notre sapin de Noël illuminé que nous avons décoré de guirlandes dorées, et sur la crèche, regarde les trois angelots joyeux.

Je t’envoie avec Marion nos plus grosses bises.

Signé : Baptiste



René pour le 18 décembre 2006.






Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 20/12/2006 à 20:03

RENE

12/12/2006

Mots à insérer :

Musique : moment, miel, usure, urgent, silence, sol, infini, icône, qualité, quête, unité, urbain, évident, école.
Jokers : jaune, feu, léger.



Flash d’information.



Et maintenant, voici le flash d’information de quinze heures. A vous Paul Lapeyre.

Bonjour.

Ouverture des restaurant du cœur : c’est le vingt-deuxième anniversaire de leur lancement. Pas de quoi se réjouir évidemment car il y a toujours autant de situations d’urgence souvent liées à la perte ou à la précarité du logement et de l’emploi..

Piratage informatique : l’Assemblée Nationale discute en ce moment la loi visant à réprimer le chargement illégal de fichiers musicaux et vidéos sur le réseau internet. Après bien des tâtonnements et hésitations, la généralisation des dispositifs espions de détection devrait être votée.

Purin d’ortie : suite au tollé suscité par le contrôle de services singulièrement zélés, un communiqué conjoint des Ministères de l’Economie et de l’Agriculture précise que les préparations -comme le purin d’ortie- faites par un particulier pour une utilisation personnelle, n’entrent pas dans le cadre d’une autorisation de mise en marché. En conséquence la diffusion de procédés et recettes ne sont pas défendus. Ouf ! Fini le silence. Vous pouvez sans scrupules faire votre miel en confiant vos secrets de fertilisation biologique du sol.

Vie à l’école : Qui se souvient de l’antique note de conduite générale ? Voici la nouvelle note de la vie scolaire. Chaque établissement définira ses propres règles d’application. Des points à prendre diront certains.

Affaires africaine : lors d’une escale à N’Jamena le Premier Ministre a rencontré le président Idriss Deby. Les deux hommes se sont félicités des relations de qualité, cordiales et confiantes, entre les deux pays. Le président tchadien à donné son accord au déploiement des casques bleus sur la zone frontière avec le Soudan, où se réfugient les populations persécutées du Darfour. De son côté le chef du gouvernement à affirmé que la France agissait dans le cadre de sa politique de dissuasion vis-à-vis de tous ceux qui seraient tentés par une quelconque agression contre l’unité territoriale du Tchad.

Chili : l’on vient d’apprendre le décès du général Augusto Pinochet qui était hospitalisé depuis dimanche dernier. Auteur du coup d’Etat de 1973 et responsable de milliers de crimes, Pinochet n’a pas été jugé, malgré les diverses poursuites engagées.

Cinéma : sortie ce jour dans les salles du film « L’infini est ma quête ». Iconoclaste à son habitude, le réalisateur J-P. M., y traite de façon légère le thème un peu usé mais inépuisable des pulsions refoulées.

Fin de ce journal. Tout de suite L’émission « Urbanités » avec Claude Marty-Bontemps. A demain.

René pour le 12 décembre 2006.

J'ai adoré l'idée et la forme! (Pascale) Et vous??


Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 12/12/2006 à 18:46

Mots à insérer : Honneur : hirsute, hiver, otage, obstacle, nul, nouveau, nuage, nature, époque, écho, utile, unanime, rare, rivage.
Jokers : vent, le, air.







Croûte.

Si les mots étaient des couleurs et étaient des pinceaux les plumes, alors nous admirerions des écrivaillons les croûtes.

Courte illustration :

«L’honneur revient à une touche hirsute comme un fourré l’hiver dont les noirs sont otages.
L’obstacle suivant n’est pas nul ! Aussi, le pinceau d’un coup nouveau un nuage moutonneux engendre, dont le vent pousse les sonnailles.
C’est naturel pour l’époque, il faut de nombreux échotiers. Ils ne sont pas unanimes : l’un gratouille, l’autre barbouille, ici un méplat de pâte, là des touchettes en douceur.
Enfin, utile pour parachever, ni rare ni avare, l’air embrasé s’écoule jusques-aux rivages. »



Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 04/12/2006 à 19:38

Mots à insérer :
Lunette : libre, loisir, uni, unique, nourriture, nœud, élégant, estime, turpitude, tulipe, théâtre, tampon, esthétique, envie.
Jokers : beau, dans, bleu.


Journal du jour.

- Courses matinales. J’ai acheté des bulbes de tulipe présentés en libre service. J’imagine déjà l’élégance printanière de leur floraison.

- Le temps exécrable m’à laissé tout loisir pour achever enfin de lire, « Les nouvelles confessions ». Ce titre s’inspire de celui de l’œuvre de Jean-Jacques Rousseau dont la lecture a profondément marqué le destin du héros. Le roman commence par une phrase dure : « Mon premier acte en venant au monde fut de tuer ma mère ». De son enfance écossaise à sa dernière retraite, le héros relate -non sans théâtralité- le cours de sa vie, les évènements imprévus, ses turpitudes et avanies, ses aventures, qui le conduisirent en Europe et aux Etats-Unis tout en traversent les deux guerres mondiales. Les derniers instants du récit ne dénouent pas le suspense final !

- A 14 heures, j’ai cédé à l’envie de sortir dans le bois car j’avais besoin de m’oxygéner. La nature étalait son esthétique automnale. Malgré la buée sur les lunettes, j’ai découvert -émergeant de la mousse et des feuilles mortes- un gisement de pieds de mouton qui viendront nourrir la maisonnée. J’ai mésestimé le pouvoir pénétrant de la pluie : suis rentré trempé.

- Au courrier, le tampon de l’unique lettre à trahi sa provenance. Merci à notre grande voyageuse de nièce d’avoir pensé à nous. Le quotidien régional pour sa part rapporte un attentat de plus… Il parle aussi de la mise en cause judiciaire de dirigeants actuels du Rwanda. Coïncidence ou non, je suis allé voir lundi le film Kigali qui témoigne du génocide de 1994. Deux témoins directs : un french doctor et un général des casques bleus, y déplorent leur impuissance. Pour les victimes de massacres qui n’étaient pas inévitables, il est -encore une fois- trop tard.

- Ce soir, je ne suis pas allé écouter les informations de la télévision.

René pour le 27 novembre 2006.





Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 28/11/2006 à 00:24


« Si j’étais une fée… » Commencer le récit par "si j'étais une fée (ou tout autre personnage - père Noël etc) Passer au voisin qui continue le récit de façon cohérente...




Je me transporterais avec la rapidité d’une fusée aux quatre coins de France pour rencontrer aisément et fréquemment les personnes que j’aime, dont l’affection me manque, pour échanger, partager, écouter, rire.
Pas d’horaires draconiens à subir, pas de temps à programmer, hop ! d’un coup de baguette magique je serais près d’eux, sans craindre de déranger leur agenda puisqu’aussi prestement je pourrais repartir ailleurs.
Je sais, mon vœu s’apparente à une errance qui me manque, aller de-ci de-là, sans organisation drastique.


Quelle belle vie, pouvoir me déplacer aisément mais toutefois ne me demandez pas tous la même date. Je suis disponible 24 h sur 24 et non soumise aux 35 heures. Je ne crains pas le froid et supporte très bien la chaleur, donc de ce fait je peux rapidement changer de latitude. Pas de problème de vestiaire, de valise, ni de balai comme les sorcières.
C’est magique. La connection permanente et sans souci d’électricité ou d’internet. Mon audition est permanente.




En quelque sorte, je serais un peu comme Dieu et le Saint-Esprit mais sans la responsabilité et les devoirs d’une telle charge et puis moi je peux vraiment m’incarner et connaître la vie de son côté. Cela me donne d’ailleurs l’idée d’aller faire un séjour à Tahiti, puis au pôle chez les Inuits. Puis en cette période moderne, ne faudrait-il pas que je me tourne vers l’espace pour explorer la banlieue de la terre : la lune, puis bien plus loin, les comètes, les étoiles …
Mais ceci est une autre histoire que je vous conterai la prochaine fois.


Christiane J. (en gras), Lucienne (italique) et René (normal)
Jeu du 20 novembre 2006.







Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 22/11/2006 à 14:19

Commencer le récit par "si j'étais une fée (ou tout autre personnage - père Noël ..) paser au voisin qui continue le récit de façon cohérente...


Jeu : Si j’étais une fée

Par René suivi d’Annie puis de Christiane L.


Si j’étais une fée, par ma foi, je vivrais ma vie de fée. Mais, pas toute seule. J’aimerai qu’un génie -du genre prince charmant- me tienne compagnie. Et que j’aie beaucoup d’amies. Ce pourrait être des fées sympathiques, enjouées, joyeuses, imprévisibles, généreuses et belles car c’est des qualité innées des fées. Elles auraient aussi, je pense, des compagnons canons. Avec mon prince, c’est clair, ça ferait des étincelles qui se transformeraient en de beaux enfants fées et princes.


Mais, même dans la vie des fées et princes charmants, il y a des mauvais génies qui enrayent le cours des belles histoires. Il y a des épreuves à passer avant de vivre le merveilleux : les sorcières sur leur balai, les belles qui se transforment en crapauds, les gentils qui deviennent méchants… Ne croyez pas que tout coule de source et que tout est miel !

Aussi, je préfère ne pas y penser, je reste dans ma vie de fée, c’est une vie qui me va très bien car ma vie d’homme ne me convient pas beaucoup. Je manque de liberté, de nouveauté, et c’est trop monotone de passer toute une vie avec la même personne !

René (en gras), Annie (italique) et Christiane L (normal)
Jeu du 20 novembre 2006.


Hi hi : bravo à toi René qui a su habilement détourné cette grande solitude qu'aurait pu devenir le fait d'être une fée! Et pui! Même cette magicienne a besoin de son petit génie (Génie : nom masculin hi hi hi)



Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 22/11/2006 à 13:59