CHRISTIANE J.*****

Devant une miniature (photo) se laisser aller...





Jeu du 5 février 2007 : atelier minute.
Passagers d’un bateau-mouche, nous voguons sur l’Ill au cœur de Strasbourg, c’est le Printemps.

Nous admirons les ravissantes maisons aux colombages vernissés, le calme est revenu après l’effervescence de la « Petite France ».

Derrière nous l’Eglise Réformée Saint-Paul s’éloigne et je me remémore l’exposition « La Mémoire des Siècles » qui s’y est déroulée il y a quelques années . Au loin « Les Ponts Couverts » s’annoncent.

Les cloches de la cathédrale tintent, accompagnant notre rêverie.

Bientôt sur tous les balcons les géraniums prendront place, une symphonie de couleurs ponctuées de blanc ravira notre regard.

Tout est harmonie, élégance, sur le bateau on oublie la modernité et son activisme infernal, les maisons cossues se reflètent dans l’eau, doublant notre enchantement.

Sur les berges les frondaisons des arbres sont généreuses, des oiseaux volètent autour, les nids sont bien cachés.

Les murs des maisons sont colorés, ocres légers, roses poudrés, camaïeu d’ivoires, ici et là volets teintés, bleu lavande, mauve délicat.

Le passé se mêle sans heurt au présent, pas de fausse note, l’éphémère du temps qui passe inexorablement s’efface et n’altère pas la solidité de ces bâtisses soigneusement entretenues, témoignages d’un savoir-faire ancré.

Ces maisons ont abrité des métiers d’autrefois, principalement des tanneries qui exposaient leurs peaux au dernier étage ouvert pour les faire sécher.

Christiane J. jeu du 5 février 2007.




Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 10/02/2007 à 21:00