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PHOTOS 2006/2007
PASCALE *****
31/01/2008
VŒUX POUR UN CLOWN.
En ce début d’année, je viens te présenter mes meilleurs vœux, que tu continues à faire rire les enfants et aussi les parents, que tes numéros soient encore plus amusants et tes textes toujours plus riches.
Si tu savais combien nous attendons le passage du cirque où tu te produis, les enfants demandent souvent la date de la tournée ; tu nous amènes tellement de soleil, de gaîté dans notre vie.
J’espère que tu auras aussi de beaux costumes originaux et que ta maquilleuse saura transformer ton visage comme elle sait si bien le faire. J’aimerais un jour voir ton vrai visage, sans artifice, te connaître sans habit excentrique, simplement découvrir ta vrai nature, celle qui se cache derrière ce masque ; peut-être que tu es malheureux dans ta vie et pour compenser tu passes ton temps à faire rire.
En tout cas, je t’encourage à continuer dans cette voie, nous avons bien besoin de gens comme toi pour nous amuser, même si ce n’est pas toujours facile pour toi.
En attendant de faire ta connaissance, je renouvelle mes souhaits et mes encouragements de longue carrière de semeur de joie et de rêves.
Les enfants sont impatients de te retrouver, entends-tu leurs éclats de rire, c’est leur façon de te dire merci.
A bientôt,
Merci. Merci du fond du cœur pour ces vœux qui me touchent profondément. Bien entendu, à mon tour, je te souhaite tout le bonheur que tu attends de la vie. J’espère que tu réaliseras tous tes désirs pour peu qu’ils soient concrets et réalisables car tu sais, désirer la lune peut sembler poétique au tout début mais lorsque vient le soir, lorsque tout s’enfonce dans la nuit et qu’elle apparaît, princesse digne mais inaccessible, alors il arrive parfois que la frustration soit plus néfaste que le manque d’idéaux. Mais que cela ne t’empêche pas de rêver.
C’est un peu ce qui a fait de moi un clown quand j’y songe.
Tu as bien deviné ma tristesse sous le fard. Etre clown, c’est violent. Tu tombes, tu te prends des claques, tu pleures, tu cries et oui, tout le monde rit… et c’est bien normal puisque je fais tout pour que ça arrive.
Je m’étale de tout mon long, de façon si maladroite qu’elle en devient risible. Je suis si bête que je mérite presque les claques que je reçois d’ailleurs volontiers. En tendant la joue.
Je pleure à chaudes larmes, de celles que l’on nomme « larmes de crocodiles » et comme tout le monde le sait, un crocodile ça ne peut pas pleurer, c’est bien trop féroce. Alors tout le monde rit.
Non, je ne suis pas malheureux dans ma vie. J’aime ma femme. Ma princesse-lune à moi, pas lointaine pour deux sous. J’ai deux beaux enfants, solides gaillards et déjà très doués en gymnastique. Capable de jongler avec deux clémentines, perchés sur un ballon de fortune.
Non. Mais parfois je m’interroge quand même. Et plutôt sur le monde qui m’entoure. Sur les émotions du genre humain. Sur ce qui fait qu’un enfant rit en me voyant. Ou pleure… car cela arrive parfois tu sais ! Ce sont ceux-là qui m’émeuvent le plus. Ceux qui pleurent. Avec moi, quand je prends des baffes. Avec moi quand je tombe feignant la douleur. Les autres rient, pas eux.
Pourtant j’aime aussi les autres. Ceux qui hurlent pour me dénoncer lorsque je me cache, craintif, pour échapper à mon bourreau d’opérette.
Ceux qui rient quand je mors et remords la poussière.
Parce que je sais qu’à eux, j’apprends aussi. Je leur enseigne à ne pas s’apitoyer sur tout. Et surtout pas sur soi. Cela n’aide personne à grandir.
Enfin j’espère qu’ils apprennent un peu … à mes dépens.
Ce qui est certain, c’est que je ris plus souvent que je ne pleure. Mis bout à bout, ces éclats de rire peuvent ressembler à du bonheur. Un petit bonheur, que je te souhaite identique ou mieux encore.
Qu’il suffit que je m’empare de mon gros nez rouge pour que, sans même le poser sur mon nez, les enfants éclatent de rire à l’idée du spectacle à venir.
Et comme des milliers de petits soleils, alignés en rond, bien sagement assis sur des bancs rustiques, sourires édentés et nez filant…
La fanfare qui entonne un air plus que centenaire… la la lalala la lala…
Je m’empare de ma trompette et …
« bonzour les petits n’enfants et les gros n’éléphants »…
Police normale : Christiane L.
Italique : Pascale]i
En ce début d’année, je viens te présenter mes meilleurs vœux, que tu continues à faire rire les enfants et aussi les parents, que tes numéros soient encore plus amusants et tes textes toujours plus riches.
Si tu savais combien nous attendons le passage du cirque où tu te produis, les enfants demandent souvent la date de la tournée ; tu nous amènes tellement de soleil, de gaîté dans notre vie.
J’espère que tu auras aussi de beaux costumes originaux et que ta maquilleuse saura transformer ton visage comme elle sait si bien le faire. J’aimerais un jour voir ton vrai visage, sans artifice, te connaître sans habit excentrique, simplement découvrir ta vrai nature, celle qui se cache derrière ce masque ; peut-être que tu es malheureux dans ta vie et pour compenser tu passes ton temps à faire rire.
En tout cas, je t’encourage à continuer dans cette voie, nous avons bien besoin de gens comme toi pour nous amuser, même si ce n’est pas toujours facile pour toi.
En attendant de faire ta connaissance, je renouvelle mes souhaits et mes encouragements de longue carrière de semeur de joie et de rêves.
Les enfants sont impatients de te retrouver, entends-tu leurs éclats de rire, c’est leur façon de te dire merci.
A bientôt,
Merci. Merci du fond du cœur pour ces vœux qui me touchent profondément. Bien entendu, à mon tour, je te souhaite tout le bonheur que tu attends de la vie. J’espère que tu réaliseras tous tes désirs pour peu qu’ils soient concrets et réalisables car tu sais, désirer la lune peut sembler poétique au tout début mais lorsque vient le soir, lorsque tout s’enfonce dans la nuit et qu’elle apparaît, princesse digne mais inaccessible, alors il arrive parfois que la frustration soit plus néfaste que le manque d’idéaux. Mais que cela ne t’empêche pas de rêver.
C’est un peu ce qui a fait de moi un clown quand j’y songe.
Tu as bien deviné ma tristesse sous le fard. Etre clown, c’est violent. Tu tombes, tu te prends des claques, tu pleures, tu cries et oui, tout le monde rit… et c’est bien normal puisque je fais tout pour que ça arrive.
Je m’étale de tout mon long, de façon si maladroite qu’elle en devient risible. Je suis si bête que je mérite presque les claques que je reçois d’ailleurs volontiers. En tendant la joue.
Je pleure à chaudes larmes, de celles que l’on nomme « larmes de crocodiles » et comme tout le monde le sait, un crocodile ça ne peut pas pleurer, c’est bien trop féroce. Alors tout le monde rit.
Non, je ne suis pas malheureux dans ma vie. J’aime ma femme. Ma princesse-lune à moi, pas lointaine pour deux sous. J’ai deux beaux enfants, solides gaillards et déjà très doués en gymnastique. Capable de jongler avec deux clémentines, perchés sur un ballon de fortune.
Non. Mais parfois je m’interroge quand même. Et plutôt sur le monde qui m’entoure. Sur les émotions du genre humain. Sur ce qui fait qu’un enfant rit en me voyant. Ou pleure… car cela arrive parfois tu sais ! Ce sont ceux-là qui m’émeuvent le plus. Ceux qui pleurent. Avec moi, quand je prends des baffes. Avec moi quand je tombe feignant la douleur. Les autres rient, pas eux.
Pourtant j’aime aussi les autres. Ceux qui hurlent pour me dénoncer lorsque je me cache, craintif, pour échapper à mon bourreau d’opérette.
Ceux qui rient quand je mors et remords la poussière.
Parce que je sais qu’à eux, j’apprends aussi. Je leur enseigne à ne pas s’apitoyer sur tout. Et surtout pas sur soi. Cela n’aide personne à grandir.
Enfin j’espère qu’ils apprennent un peu … à mes dépens.
Ce qui est certain, c’est que je ris plus souvent que je ne pleure. Mis bout à bout, ces éclats de rire peuvent ressembler à du bonheur. Un petit bonheur, que je te souhaite identique ou mieux encore.
Qu’il suffit que je m’empare de mon gros nez rouge pour que, sans même le poser sur mon nez, les enfants éclatent de rire à l’idée du spectacle à venir.
Et comme des milliers de petits soleils, alignés en rond, bien sagement assis sur des bancs rustiques, sourires édentés et nez filant…
La fanfare qui entonne un air plus que centenaire… la la lalala la lala…
Je m’empare de ma trompette et …
« bonzour les petits n’enfants et les gros n’éléphants »…
Police normale : Christiane L.
Italique : Pascale]i
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 31/01/2008 à 19:11