PASCALE *****


commencer un texte avec « si j’étais une fée »( un clown un père Noël ou un autre personnage) passer à la voisine qui continue et ainsi de suite…




Si j’étais une fée

Je suis déjà bien vielle et ma baguette, bien qu’elle ait exaucée beaucoup de vœux n’a pas toujours comblé ceux à qui j’ai répondu. Par exemple, une femme encore jeune, n’avait pas encore eu la joie de bercer un enfant, son propre enfant entre ses bras. Avec son époux, tous les deux se sentaient frustrés d’un sentiment, d’un amour qu’ils étaient prêts à donner sans compter.
Un jour, je passais près de leur villa, une splendide demeure, au milieu d’un parc fleuri à merveilles et arboré d’arbres majestueux.


Les deux jeunes gens étaient installés sur la terrasse et livraient leur corps aux premiers rayons de soleil. C’était le printemps, mais ils ne portaient que de légers vêtements. Je n’osais m’approcher de crainte de les déranger dans leur tête à tête. Ils sablaient, me semble-t-il le champagne. Quelle heureuse nouvelle partageaient-ils ? J’étais curieuse de savoir.
Lorsqu’ils m’aperçurent, les yeux rieurs, ils me firent signe de les rejoindre. En approchant, j’ignore pourquoi, mes yeux se portaient plutôt sur l’épouse. Elle resplendissait. Je remarquais ses cheveux dénoués et brillants que , d’ordinaire, elle tirait en arrière,de façon disgracieuse. Puis ses yeux ! Rieurs. Pétillants. Puis…..Puis je vis le petit ventre arrondi…..


Une vie nouvelle , encore balbutiante se développait à l’intérieur de ce corps gracieux. Cela valait bien une coupe de champagne ! Mais que de soucis, de craintes, de turpitudes avant que n’éclose cet espoir naissant ! Que de « fais attention chérie ! » entendrait-elle à chaque instant. Neuf mois de frustrations vaines, auxquelles la jeune femme n’était pas habituée, deviendraient le quotidien de son existence
Il lui arriverait peut-être parfois de regretter sa liberté passée. Mais la pensée de ce bonheur qui l’attendait, bonheur de voir un jour un bambin courir dans ces allées fleuries, valait bien quelques sacrifices….A moins que l’époux, fort mari de toutes ces restrictions, ne s’en aille ailleurs trouver quelques compensations !!!!



Marie (en gras), Pascale (italique) et Renée (normal)
Jeu du 20 novembre 2006.


Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 27/11/2006 à 10:23