CHRISTIANE J.*****

commencer par "si j'étais une fée" (ou tout autre personnage de votre choix -père Noël, clown) passer au voisin qui poursuit le récit...






Si j’étais une fée, je partirais sur un nuage et je ferais le tour de la terre. Je me poserais ici ou là, dans un lieu qui, du haut du ciel, me paraîtrais aimable ou étrange. J’explorerais des forêts, des savanes, des montagnes et je me mêlerais, incognito aux habitants de ces contrées. Je me draperais dans un sari aux Indes, je revêtirais un jupon coloré au Pérou, je m’engoncerais dans un anorak pour parcourir en traîneau les déserts glacés de l’Antarctique et quand, lasse de mon expérience terrestre, j’aspirerais à un peu de sérénité, je remonterais sur mon nuage pour prendre hauteur et distance avec toutes les contingences du monde d’en bas.

Quel joli programme !quelle curiosité : Oui mais pour accomplir cette exploration, que dis- je, cette rotation, il faut un nuage poussé par un vent fort et docile à la fois pour me conduire dans les contrées de mes rêves. Quel bonheur de parcourir cette planète en un temps record, c'est-à-dire faisant fi du temps qui passe. Oui c’est un rêve que j’aimerais réaliser. Quelle frustration parfois de se dire qu’il faut tirer un trait sur les projets de mon adolescence !

L’adolescence, il ne faut pas avoir des regrets maintenant, il y a le vécu, l’expérience. J’ai plus de choses à partager et je profite de tous les instants. S’arrêter en admiration devant un paysage, apprécier la vie, prendre le temps pour tout. Ne pas perdre de temps dans les transports et les embouteillages est un grand avantage. Pas de souci pour l’augmentation du carburant (je n’en emploie pas), pas de contraintes non plus pour les horaires. Quel bonheur ! Et puis, la sécurité sur la route des fées est totale. Peut- être attention au langage mais ce ne serait pas insurmontable. Oui mais, à la longue, est- ce que je ne m’ennuierais pas sans un caillou dans l’engrenage ?

Dans l’ordre : Renée (gras), Christiane J. (italique) Lucienne (normal)
Jeu du 20 novembre 2006.


Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 21/11/2006 à 16:24