CHANTAL

il ne s'agit pas d'imaginer (sauf si on en a envie) on fait appel à la mémoire, aux sensations, aux perceptions - de soi, du monde alentour, aux souvenirs.
L’argent : ce qu’il achète -ou pas- (vous me devez…)
Proverbes.. tout est permis...





L’argent…ouah ! Grande question. Il parait que notre rapport à l’argent nous renvoie à un stade de notre plus tendre enfance, à une époque où on n’avait pas encore tout à fait accès à
la » lunette » (dite de Pascal) …
Enfin bref, je ne vais pas tourner autour du pot, c’est bien là qu’il parait pourtant que ça s’est passé…
Alors, l’apprentissage, réussi ou raté ?
En ce qui me concerne, je pense que mes parents ont dû à un moment se relâcher ou s’absenter pour faire que je sois aussi peu douée pour jouer avec les espèces sonnantes et trébuchantes ou les gros billets ! …
Pas de mauvaise volonté, non et pas non plus de caractère dépensier mais une espèce de sentiment d’incapacité à « jouer » ou à composer avec cet élément nécessaire pourtant, mais qui m’étonne toujours par sa fluidité.
Non je n’arrive pas à le caresser, à l’amadouer : on vit ensemble, on se côtoie et on s’emploie à se faire des amabilités mais ce ne sera jamais, j’en suis navrée, une grande amitié.
Le problème c’est qu’il veut tout faire, être partout. Même ici on a cru qu’on allait pouvoir s’en passer et qu’à l’atelier d’écriture jamais il n’aurait droit de cité. Que nenni ! Il a réussi, le bougre, à se faire inviter. Alors on peut rager, on peut pester, il n’y a qu’une solution : c’est de s’en accommoder et le prendre pour ce qu’il est : un mal nécessaire qui, chaque jour va trouver place, là où on voudra bien le mettre.


Chantal pour le 4 décembre 2006. (à la maison)



Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 04/12/2006 à 18:50