PASCALE *****

30/11/2008


jeu : insérer les chiffre un, deux, trois etc dans chaque phrase mais tout est permis (je "COMPTE" sur vous hi hi)





De un je suis incapable ce soir de taper deux mots à la suite sans faire trois ou quatre fautes par ligne alors je ne vois pas comment je pourrais écrire cinq ou six lignes de quoi que ce soit. Même Blanche neige et les sept nains ne m’inspirent pas à cette heure… Tiens, déjà huit heures, l’heure des infos, c’est qu’on devient maniaque à force de vivre seule… Ce soir à neuf heures pétante il y a un super film à la télévision : les dix commandements… Et comme j’ai bien besoin d’un peu d’espoir, qui sait, portée par la foi peut-être que j’en inventerai un onzième et que les 12 apôtres seront 13 avant d’avoir pu dire ouf… On m’appelle bien parfois Mère Thérésa… sauf que Mère Thérésa en a sa claque de ce monde de «ouf » justement… 14 jours… cela fait 14 jours que je me demande comment faire pour y survivre… Bof, on verra bien : d’abord un bon bain, puis un bon film et demain sera surement un autre jour.



Pascale pour le 27 novembre 2008.




Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 30/11/2008 à 21:06

M-FRANCE *****

30/11/2008

un, deux, trois : "un" dans la première phrase, "deux" dans la seconde etc...


Un, deux trois……..

Allumer le feu dans la cheminée, voilà qui relève de l’exploit :une pomme de pin, deux bûches de bois, trois feuilles de journal chiffonnées, quatre petits cubes d’allume-feu, au moins cinq allumettes pour obtenir six étincelles, et toujours rien, pas la moindre flammèche.
Cela fait bien au moins sept minutes que je m’évertue à faire démarrer ce fichu feu. « Un enfant de huit ans se débrouillerait mieux que toi » se moque mon mari. Je me sens ridicule ! J’ai envie de renoncer et de bloquer le thermostat des radiateurs électriques sur neuf, là nous aurions chaud rapidement, mais gare à la facture. Je me reprends, compte calmement jusqu’à dix et recommence les opérations. Enfin, une timide flamme s’élève dans l’âtre et bientôt c’est l’embrasement. Oubliés les efforts ! Seuls comptent la douce chaleur qui envahit la pièce et le spectacle fascinant des flammes rougeoyantes et dansantes.

Marie France le 30 novembre 2008

Ouf ouf ouf : j'adore la progression et la chute : seuls comptent...... Superbe travail, merci pur nous.




Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 30/11/2008 à 20:27

Lorsque le cochon pointa son nez ,dans la cuisine quelle ne fut pas sa surprise de trouver sur la table un plat fumant de pois au lard... (Poursuivre l'histoire...)




Lorsque le cochon pointa son nez ,dans la cuisine quelle ne fut pas sa surprise de trouver sur la table un plat fumant de pois au lard. Il approcha son groin du récipient, huma le fumet odorant et recula frappé de stupeur. Son regard à la fois triste et furieux chercha le mien et dans un grognement porcin, il laissa éclater sa rage :« voilà ce qu’ils ont fait de mon frère le jour du tue-cochon ! je hais les hommes ! Que ces boules vertes et les restes de mon frère les étouffent ! »


Maire France le 27 novembre 2008.




Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 28/11/2008 à 01:55

PASCALE *****

origine
servir
espoir
rire
(et donc) oser...


à l'origine je me servais plus de ma sensiblité que de mes quasi-certitudes, faisant confiance à mon instinct et ma volonté de bien faire, mais peu à peu, nombre d'espoirs envolés, riant presque de ce que, de toutes façons je ne peux éviter, j'ose mettre de côtés mes idéaux : pour ma propre sauvegarde !

Pascale le 17 novembre 2008

Je ne me suis pas apliquée parce que je ne sais pas si je parviendrai encore à attraper ma page de gestion hi hi mais le coeur parle quand même et dit malheureusement vrai hi hi !

Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 18/11/2008 à 11:01

M-FRANCE *****


Mots de la semaine : comment, aimer, tableau, habitude, yeux




Je le regarde, et, comme d’habitude je sombre dans les yeux de mon aimé. Comment ne pas fondre devant le tableau amélioré qu’ils me renvoient ? Moi !

Marie France.


Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 10/11/2008 à 22:56

PASCALE *****

5 mots pour une seule phrase…

Comment
Aimer
Tableau
Habitude
Yeux



Jeu du 8 novembre 2008

Comment ne pas l’aimer alors que le plus beau des tableaux, le seul, devient une habitude mais que mes yeux, jamais, ne se lasseront du spectacle….

Pascale le 8 novembre 2008.





Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 09/11/2008 à 16:18

CHRISTIANE J.*****

J’ai rencontré la Vie.
J’ai rencontré la Mort.
J’ai rencontré l’Amour.
J’ai rencontré le Temps.
J’ai rencontré l’Argent.
J’ai rencontré le Beau.
J’ai rencontré le Bien.
J’ai rencontré le ciel.
J’ai rencontré la Mer,
J’ai rencontré la Neige.
J’ai rencontré le Sang, le mien.


A vous si le cœur vous en dit…

Bisous

Pascale le 1 novembre 2008.





J'ai rencontré la vie
J'ai rencontré l'amour
J'ai rencontré le beau
J'ai rencontré le bien
J'ai rencontré le ciel et la mer
J'ai rencontré le pardon
J'ai rencontré le silence

Chri J le 7 novembre 2008,


Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 09/11/2008 à 15:59

CHRISTIANE J.*****

le 5 nov. 2008 : et allez hop, c'est reparti et merci à vous de me rester fidèle, de vous rester fidèle aussi et surtout car tant de talents sans support ce serait du gâchis. Bisous. Pascale.


Vacances de Toussaint …

Une pluie glaciale et agressive martèle les vitres, les enfants s'ébrouent, s'agitent, explosent dans l'espace trop restreint, les murs résonnent de leurs cris de guerre pacifiés le temps de quelques jeux : puzzles, batailles navales et autres concours de dessins.... mais que d'amour lorsque je me penche sur les chérubins enfin endormis !

Christiane J.




Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 06/11/2008 à 12:59

PASCALE *****

30/06/2008

Tu résumes fort bien le protocole Renée, hi hi...


A Pascale

Papoter, partager des moments d’émotion,
Apprendre à divulguer sans complexe ses « œuvres »,
Solliciter sans cesse son imagination,
Creuser, chercher, trouver et parfois se surprendre,
Apprivoiser souvent des mots, fort incongrus
Laisser courir la plume au gré des fantaisies,
Ecouter sans juger les créations des autres…

Voilà chère Pascale, ce que nous avons pu trouver dans cet atelier que tu animais avec talent, chaleur et tant de bienveillance. Nous regrettons que d’autres ne puissent en profiter…


(En ce lieu Renée, en ce lieu mais le site et la passion demeurent et peu importe l’endroit du partage)




Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 30/06/2008 à 22:38

PASCALE *****

30/06/2008

Psychosomatisation dont nous parlions tout à l'heure... Cela pourrait être vrai non?



Ça passera, ça passe toujours...

Ça commence par une petite douleur. Un simple pincement, à peine perceptible. Mais elle vient réveiller le cerveau et celui-ci, soudain vous réveille auusi, écoute son corps. Des milliers de petites lampes se mettent à clignoter et l'ordinateur le plus performant au monde commence son analyse. Nouvelle attaque. La douleur se répète, plus violente. Le cerveau veille et la garde en mémoire. D'une capacité inégalée jusqu'à ce jour, il stocke, stocke, et se souvient. À quand le dernier message ? Février ? Mars ? On est en avril. Trois mois déjà. Des tas d'examens. Mais toujours pas de réponse. Le cerveau alerte mais il n'est pas médecin. Il rappelle juste le corps à l'ordre.

- fais gaffe! C'est pas normal ça! Tu déconnes!
- la douleur est supportable lui répond le corps. Il y a pire.
- oui, répond le cerveau. Mais quand même, tu vois bien que ça te fatigue. ça te travaille!
- je sais répond le corps. Mais qu'y puis-je moi si même Hippocrate y perd son latin?

Et pendant que ces deux-là se chamaille, moi je ne dors pas. Je ne peux pas. Mon corps y veille. Mon esprit chagrin aussi. Car l'un influence l'autre et probablement vice versa.
D'autres douleurs intérieures s'en mêlent et viennent ajouter à la confusion passagère. Le cœur se plaint lui aussi qui vient à peine de se remettre d'une blessure inavouable. Inavouable car tellement ridicule qu'un autre cœur moins sensible n'y aurait même pas prêté attention... Mais bon, voilà. Celui-là est un peu plus fragile. Il a mal pour rien. Alors, un simple malentendu la rend morose. Oh, notez bien, ça passera. Ça passe toujours et il le sait.
Mais, mais, il avait envie de le dire.
Le cerveau lui fait des savants calculs, s'interdisant toute indulgence ou apitoiement sur ce corps en souffrance. Il ne peut pas. D'abord il n'a pas le temps. Il y a bien d'autres chats à fouetter. Ensuite, il a besoin de toute sa lucidité pour apaiser le conflit. Conflit mécanique plus qu’émotionnel. De cela il ne doute pas. Mais il se sent impuissant comme rarement il l'a été. Ses armées ont bien localisé le virus actuel. D'ailleurs ce n'est pas difficile puisqu'il lui suffit d'écouter les spasmes de douleur. Mais quant à les gérer, alors là, il en est bien incapable. La seule solution qu'il trouve est de transformer toute cette douleur en haine. Haine contre ceux, incapable de la lui ôter. De la cerner même plus simplement. Comme si, n'étant pas visible, elle ne pouvait être réelle. Pas toujours prise en compte en tout cas!
Alors le cerveau se dit qu'il va s'occuper lui-même de son cas. Son corps vaut bien les quelques euros qu'il lui en coûtera. Il tente alors, en attendant puisqu'il lui faut bien faire face, de calmer ce corps en souffrance.

- Relax. Respire. Apaise-toi...
- t'en as de bonne toi ! Je voudrais t'y voir...

Le cerveau emmène la main contre la partie douloureuse et tente mais en vain, d'imaginer que cette main maladroite peut s'emparer de la douleur comme elle s'empare d'une boule de pétanque. Puis il la jette en pensée bien loin du lit où repose le corps. Ça marche! Quelques secondes... Ce qui, en somme, n'est absolument pas différent des moments pendant lesquelles il n'ordonne rien!
Mais Dieu merci, il ne s'agit que d'à coups. Intolérables. Angoissants à souhait. Mais jamais continus.
En haut de l'escalier, un autre corps va et vient entre les toilettes et le lit. Lui aussi a mal. Et pour cause!
La nuit s'étire sans fin. Moi je vais du lit au jardin et c'est dans des volutes bleutées que j'essaie de perdre mon mal. Est-ce lui qui est asphyxié ? Où est-ce moi ? En tout cas, chaque bouffée m'apaise. Et je fais une nouvelle tentative. Mon cerveau aussi.

- ne t'écoute pas. Ne panique pas. Respire...

C'est que mon cerveau se croit malin. Plus vaillant que ce corps qu'une nature ingrate lui enjoignît. Plus malin que certains Hippocrates hypocrites qui n'osent avouer leurs lacunes. Ils ne trouvent pas mais la douleur existe bien. Mais surtout, mon cerveau assume sa solitude extrême. Il n'a pas le choix. Cela ne devrait pas mais c'est ainsi. Malades, nous ne sommes plus rien. Il faut subir. Attendre le bon vouloir ou le miracle. Ça existe encore. De cela le cerveau est persuadé. Il finira bien par trouver celui ou celle qui le remettra sur pied. Qui trouvera parce qu’il sait bien lui, que ce n’est pas imaginaire. Il arrive même à espérer que cela soit grave, enfin, pas trop non plus, pour pouvoir enfin dire : vous voyez, je ne blaguais pas !
Enfin il se met en veille prolongée.

Ça finit par un petit pincement. Une douleur à peine perceptible. Il le savait : c'est passé, ça passe toujours! Mais pour autant, il s'endort insatisfait, anxieux, écœuré...
Le plus dur de la crise est passée...

Pascale, Avril 2006.



Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 30/06/2008 à 22:33