Le mois de septembre est souvent le moment d'une inquiétante alerte à un cléoptère originaire d'Amérique signalé en France pour la première fois en 2002. Il ne mesure que 7 mm de long mais peut menacer toute une région. Petit, mais ravageur, cet insecte effectue son cycle de reproduction sur une année entière, ce qui oblige à attendre deux ans avant de déclarer une zone indemne après une longue surveillance sanitaire. Ce sont les larves qui causent le plus de dégats aux récoltes pendant le printemps en se nourrissant des racines causant un déficit nutritionnel qui couchent les pieds à terre. C'est après la capture d'un spécimen dans un piège à phéromone que le plan de traitement est déclenché, et ce par arrêté prefectoral. Quand un tel plan est en marche, ce sont en général des milliers d' hectares de culture de maïs qui sont concernés.
Ces plans de traitemant des cultures mobilisent plusieurs personnes sur plusieurs jours si le temps reste au beau fixe, puisque ni le vent ni la pluie ne doivent perturber le traitemant qui s'effectue par hélicoptère. Une surveillanhce sanitaire est déléguée sur place ainsi qu'un conseiller agricole. Pour la logistique des traitements, des techniciens suivent le chantier jusqu'à la fin des opérations qui durent en fonction de la zone à couvrir. Un hélicoptère monopolise deux personnes, le pilote et l'assistant au sol pour la technique. L'appareil couvre environ 500 hectares par jour. Si toute une région est touchée par la chrysomèle, plusieurs équipes similaires agissent en même temps. Le traitement se fait à l'aide d'un produit chimique, non classé, donc déclaré non toxique; cependant les apiculteurs avertis préfèrent déplacer les ruches pendant une quinzaine de jours. Après le traitement, l'alerte se dissipera donc, mais la menace planera pendant deux ans encore sur les zones touchées si toutefois aucun autre individu n'est observé à nouveau.
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