La boulimie, qu’est-ce que c’est exactement ?
La boulimie est un trouble du comportement alimentaire grave qui concerne 2 % de la population féminine en France. On ne devient pas boulimique du jour au lendemain, parce qu’on a trop mangé et vomi par la suite. La boulimie est une véritable maladie, caractérisée par des crises à répétition, dont les causes sont d’origine psychologique. Lors de ces crises, la personne boulimique ingurgite, de manière compulsive et effrénée, une quantité très importante de nourriture, qu’elle cherche ensuite à éliminer car la possibilité de grossir lui est insupportable. La personne boulimique a recours à plusieurs moyens pour y parvenir : l’activité physique intense voire excessive, les restrictions alimentaires ou le jeûne (après les crises), la prise de laxatifs ou de diurétiques, ou encore le vomissement.
En France, 90 % des personnes qui souffrent de boulimie sont des femmes. Cette maladie, directement liée à l’image du corps, survient souvent au moment de l’adolescence car la puberté entraîne des changements physiques importants. Durant cette période, le corps de la jeune fille se modifie : il s’arrondit et prend des formes plus féminines. Ces changements peuvent être mal vécus chez l‘adolescente, surtout si elle est fragile, en manque d’affection et qu’elle a une mauvaise estime d’elle-même, car ils lui donneront l’impression qu’elle devient plus grosse. Elle sera alors susceptible de tomber dans la boulimie : d’une part, elle mangera de manière excessive pour compenser son mal-être et ses carences affectives, et d’autre part elle cherchera à éliminer par la suite ce qu’elle a ingurgité par crainte de prendre du poids.
En France, 90 % des personnes qui souffrent de boulimie sont des femmes. Cette maladie, directement liée à l’image du corps, survient souvent au moment de l’adolescence car la puberté entraîne des changements physiques importants. Durant cette période, le corps de la jeune fille se modifie : il s’arrondit et prend des formes plus féminines. Ces changements peuvent être mal vécus chez l‘adolescente, surtout si elle est fragile, en manque d’affection et qu’elle a une mauvaise estime d’elle-même, car ils lui donneront l’impression qu’elle devient plus grosse. Elle sera alors susceptible de tomber dans la boulimie : d’une part, elle mangera de manière excessive pour compenser son mal-être et ses carences affectives, et d’autre part elle cherchera à éliminer par la suite ce qu’elle a ingurgité par crainte de prendre du poids.
Les conséquences de la boulimie sur la santé
Mais il ne faut pas confondre boulimie et anorexie. En effet, la personne qui souffre de boulimie ingurgite des aliments en quantités astronomiques et a conscience de sa maladie, alors que l’anorexique fait un rejet de la nourriture et nie la caractère pathologique de son comportement. La boulimie est toutefois une maladie aussi inquiétante que l’anorexie, et comme toute pathologie, elle entraîne des complications de santé, plus ou moins graves. L’ingestion d’aliments sucrés en grandes quantités, lors des crises, peut causer du diabète et des carries dentaires. Et même si le boulimique parvient à éliminer ses repas par la suite, il ne réduit pas pour autant les conséquences négatives de leur absorption. D’autre part, le dérèglement des menstruations et les troubles hormonaux sont très fréquents chez les jeunes femmes atteintes de boulimie. Par ailleurs, cette maladie est étroitement liée, dans 20 % des cas, à une autre dépendance : la cigarette, l’alcool, la drogue…
Chez la personne boulimique, le mal-être psychologique et le htmlspecialchars_decode('«') malmenage htmlspecialchars_decode('«') du corps entraînent fatigue nerveuse et dépressions, et peuvent mener à l’acte suicidaire. Dans le cas de la htmlspecialchars_decode('«') boulimique vomisseuse htmlspecialchars_decode('«') (c’est-à-dire la personne boulimique qui régurgitent le contenu de son estomac pour éliminer les aliments absorbés en excès), les complications sont encore plus graves. En effet, les vomissements à répétition peuvent entraîner déshydratation, perte de potassium, rupture de l’estomac, œsophagites (c’est-à-dire une lésion inflammatoire chronique de l'œsophage suite aux irritation) et altération de la qualité des dents. A noter toutefois, les boulimiques peuvent avoir un poids faible ou excessif, mais celui-ci est normal dans 70 % des cas.
Chez la personne boulimique, le mal-être psychologique et le htmlspecialchars_decode('«') malmenage htmlspecialchars_decode('«') du corps entraînent fatigue nerveuse et dépressions, et peuvent mener à l’acte suicidaire. Dans le cas de la htmlspecialchars_decode('«') boulimique vomisseuse htmlspecialchars_decode('«') (c’est-à-dire la personne boulimique qui régurgitent le contenu de son estomac pour éliminer les aliments absorbés en excès), les complications sont encore plus graves. En effet, les vomissements à répétition peuvent entraîner déshydratation, perte de potassium, rupture de l’estomac, œsophagites (c’est-à-dire une lésion inflammatoire chronique de l'œsophage suite aux irritation) et altération de la qualité des dents. A noter toutefois, les boulimiques peuvent avoir un poids faible ou excessif, mais celui-ci est normal dans 70 % des cas.
Les traitements pour soigner la boulimie
La personne boulimique vit dans la culpabilité. Elle a conscience de sa maladie mais cache son problème et ne se confie pas à ses proches. Elle a honte de son comportement et craint d’être jugée, c’est pourquoi elle refuse d’en parler à son entourage. La plupart des malades hésitent à consulter un médecin car ils pensent, à tort, qu’ils vont s’en sortir seuls. Pourtant, la boulimie est une pathologie sérieuse qui requiert un traitement adapté et un suivi particulier. Pour stopper les crises, il n’est pas question pour le médecin de prescrire des médicaments coupe-faim, bien au contraire. Les causes de la boulimie sont souvent d’ordre psychologique c’est pourquoi les soins proposés au malade sont souvent des séances de thérapie : psychanalyse, thérapie cognitive et comportementale, thérapies familiales et systémiques…
Le travail du thérapeute est alors d’établir une relation de confiance avec la personne malade pour l’amener à parler de son problème et à l’analyser, sans craindre le jugement de son interlocuteur. Durant cette thérapie, il est notamment demandé au patient de noter dans un cahier ses comportements alimentaires (heures des repas et collations, quantités absorbées…) afin de le responsabiliser. La personne malade est également informée sur la valeur des aliments et les besoins énergétiques. Le thérapeute peut aussi amener son patient à réfléchir sur la relation entre son humeur et ses prises alimentaires… Dans certains cas, le médecin prescrit également des antidépresseurs. A l’issue d’un traitement adapté, environ la moitié des boulimiques retrouvent une conduite alimentaire normale au bout de deux ans.
Le travail du thérapeute est alors d’établir une relation de confiance avec la personne malade pour l’amener à parler de son problème et à l’analyser, sans craindre le jugement de son interlocuteur. Durant cette thérapie, il est notamment demandé au patient de noter dans un cahier ses comportements alimentaires (heures des repas et collations, quantités absorbées…) afin de le responsabiliser. La personne malade est également informée sur la valeur des aliments et les besoins énergétiques. Le thérapeute peut aussi amener son patient à réfléchir sur la relation entre son humeur et ses prises alimentaires… Dans certains cas, le médecin prescrit également des antidépresseurs. A l’issue d’un traitement adapté, environ la moitié des boulimiques retrouvent une conduite alimentaire normale au bout de deux ans.
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