sevrage tabagique : comment réussir son sevrage au tabac

La cigarette est bien connue pour causer des problèmes de santé de toutes sortes comme, les problèmes cardio-vasculaires pour ne citer que ceux-ci. Lorsque l'on pense au sevrage tabagique, il est souvent trop tard. La nouvelle année est souvent prétexte aux bonnes résolutions et beaucoup de fumeurs souhaitent mettre à profit leur résolution, arrêter de fumer avec une méthode de sevrage tabagique. Plus facile à dire qu'à faire, mais quelques astuces naturelles pourraient faciliter les moments les plus difficiles, qui surviennent souvent après une première période de sevrage tabagique. L'accoutumance qui s'est créée au fil des années peut être contrée par la volonté pendant un temps jusqu'à ce que le fumeur pense enfin être sevré, mais son corps lui n'a pas dit son dernier mot. La dépendance physique est une chose, mais la dépendance psychologique est beaucoup plus dure à enrayer. Il faut être conscient de la possibilité de rechute qui se vérifie dans plus de 50% des cas de sevrage tabagique. Suite à une étude suédoise, il est démontré, mais peu connu, que la résistance pulmonaire du fumeur disparaît pendant le sevrage tabagique. Recommencer devient alors plus dangereux pour la santé.

Pour palier à la difficulté de s'arrêter de fumer et réussir son sevrage tabagique, de nombreuses solutions sont proposées, cependant aucun produit miracle n'existe et la prise de conscience de sa propre dépendance et de son origine aide celui qui souhaite stopper son addiction. L'industrie pharmaceutique a mis au point nombre des remèdes pour le sevrage tabagique qui ressemblent plus à des substituts et ne gomment pas le problème initial qui est à la base de la dépendance du fumeur.
Bien comprendre le processus de dépendance à la cigarette : le processus de dépendance change le mode de fonctionnement du système nerveux composé de deux réseaux qui sont reliés. Un des réseaux va prendre en compte toutes les sensations et les véhiculer pour les dispatcher dans les différentes régions corticales concernées; l'autre se charge, d'après le ressenti, d'adapter une réponse et c'est à cet instant que la consommation d'une substance qui crée la dépendance change la donne, ne permettant plus à la sérotonine,à la dopamine ou à la noradrénaline de réguler normalement, c'est ainsi que la dépendance s'installe. La dopamine est un neurotransmetteur entre le cerveau et l'hypophyse, fumer augmenterait la concentration de dopamine. Il faut savoir qu'elle participe également à la croissance et au développement du corps en général, cependant on la trouve concentrée lors d'anxiété. La noradrénaline joue également un rôle dans l'anxiété et l'agressivité; quant à la sérotonine, par le biais de l'hypothalamus, elle influe toutes les émotions.

Les substituts de la médecine classique remplacent le besoin, mais ne prennent pas toujours en considération les effets secondaires du manque, ces palliatifs à la nicotine ne suffisent pas toujours à réussir la phase du sevrage tabagique et arrêter complètement de fumer. Pour récapituler, afin de parvenir à ses fins, à savoir devenir non fumeur et le rester, il faut déjà prendre pleinement conscience de son addiction et tenter de repérer à quel moment de sa vie ce besoin a fait son apparition afin de déterminer éventuellement quel manque ou besoin, cette substance est venue combler. Installée depuis parfois des décennies, il ne va pas être aisé de la déloger, mais avec de la persévérance, une réflexion sur soi et de la motivation, on devrait approcher du but; oui mais, l'anxiété, la dépression, le retour de la nostalgie...c'est là qu'interviennent les autres effets bénéfiques qui vont aider toute personne à ne plus fumer. Selon les attirances personnelles, on peut expérimenter plusieurs méthodes ou les coupler, l'acupuncture fonctionne très bien pour certains et pas du tout pour d'autres, c'est le point Chiapi qui donne le plus de résultats. D'autres méthodes pour le sevrage tabagique comme l'auriculothérapie dont l'inventeur lyonnais , Paul Nogier a déduit dans les années 50 que le pavillon inversé de l'oreille pouvait s'apparenter au reflet du fœtus et que les organes pouvaient ainsi être stimulés. Plus connue, l'hypnothérapie qui comme l'acupuncture fonctionne très bien sur certaines personnes. Pour améliorer ses chances, il reste les vitamines dont la première reste la vitamine C et les antioxydants qui contribuent fortement à la réussite de cette aventure. La N-acétylcystéine, une acide aminé produite par le corps mais que l'on retrouve en pharmacie sous d'autres appellations; celle-ci facilite la désintoxication des cellules et rétablit le système des défenses naturelles. Enfin, le Kudzu utilisé en médecine kampo au japon est un décontractant, il est recommandé pour l'arrêt des drogue et du tabac.