Calculs rénaux : définition et symptômes
Les calculs rénaux, également appelés «pierres aux reins» ou «néphrolitiases» se caractérisent par la création de cristaux dans les reins ou dans d'autres parties de l'appareil urinaire comme dans les uretères (reliant le rein à la vessie). Plus généralement formés dans les reins, ces cristaux, à l'origine des calculs rénaux, peuvent avoir des tailles très variées : quelques millimètres comme un grain de sable pour certains où de la taille d'une clémentine pour d'autres. Ces calculs rénaux, s'ils sont d'un petit diamètre, peuvent s'évacuer de façon tout à fait naturelle avec l'urine, de manière indolore. Si en revanche les calculs rénaux sont de tailles plus importantes, ils peuvent boucher un uretère, obstruant l'écoulement de l'urine et ainsi provoquer de fortes douleurs chez le patient, au lever ou au coucher. Ces douleurs causées par les calculs rénaux sont appelées «coliques néphrétiques». Les calculs rénaux ont un très faible taux de mortalité. Il faut cependant bien les prendre en compte et les soigner pour éviter l'infection ou l'endommagement du rein. Plusieurs sortes de calculs rénaux existent selon les pays et les patients. En effet, les cristaux ne sont pas tous composés de la même substance. Majoritairement, les calculs rénaux contiennent du calcium. Il est plus rare mais cependant possible de trouver des cristaux composés d'autres sels minéraux comme la cystine, la struvite ou encore l'acide urique.
Calculs rénaux : personnes à risque
Nous ne sommes pas tous égaux face à la santé. On dénombre des causes redondantes aux calculs rénaux et certaines personnes peuvent y être plus sensibles que d'autres. En France, 2 millions de personnes sont touchées chaque année par des calculs rénaux. Très fréquente, ce trouble semble être en augmentation au cours des 3 dernières décennies. Les personnes à risque sont plus particulièrement les hommes (deux fois plus touchés que la gente féminine), les personnes avec antécédents familiaux, celle ayant une fragilité rénale, celle sujettent aux infections urinaires ou à l'hypertension ainsi que les quadragénaires. L'un des facteurs principaux des calculs rénaux est le manque d'hydratation, en effet le fait de ne pas assez boire concentre les urines. Être sédentaire ou vivre dans un pays chaud peut s'avérer plus propice à la survenue de calculs rénaux, tout comme travailler dans un lieu trop chauffé (ex: cuisine). Paradoxalement à la substance composant les cristaux, il est fréquent de diagnostiquer des calculs rénaux chez les sujets carencés en calcium. Les personnes diabétiques et obèses sont elles aussi plus touchées. On notera que les personnes ayant une alimentation très protéinée, salée ou sucrée ont plus de risques de contracter des calculs rénaux que ceux qui adoptent une alimentation saine et équilibrée. Il est bon de savoir qu'une personne chez qui un calcul rénal a déjà été diagnostiqué se verra à nouveau touché dans les 10 ans suivant sa première crise, à 50%.
Calculs rénaux, prévention et soins
Pour éviter au maximum les calculs rénaux il est recommandé de boire 2 litres d'eau par jour, de manger sainement (sans excès de sel ni de sucre avec un bon apport en calcium) et de bouger. Lorsque des calculs rénaux sont diagnostiqués par le médecin, ce dernier prescrit à son patient plusieurs tests (analyse d'urine, analyse sanguine, analyse d'un calcul …). Après lecture de l'ensemble des résultats, il établit un traitement personnel pour venir à bout de ces calculs rénaux. Le traitement principal est l'hydratation. Si le calcul rénal est peu douloureux il est recommandé de boire de l'eau, si au contraire il est douloureux l'eau peut accroître la douleur. Pour soulager les douleurs les plus violentes liées aux calculs rénaux, il peut être prescrit des anti-inflammatoires ou de la morphine, en cas de douleurs supportables un antalgique suffira. Pour aider à évacuer les calculs rénaux, les inhibiteurs calciques sont aussi recommandés.Des méthodes plus élaborées sont également employées comme le traitement par ondes de choc (lithotritie), l'ablation par chirurgie, l'ablation par voie interne ou la fragmentation par laser. Cette dernière technique, pratiquée sous anesthésie générale (ou rachi anesthésie) présente de nombreux avantages. En pratique depuis peu d’années (2008), ce système révolutionnaire consiste de s'introduire avec un endoscope dans les voies urinaires, muni d'une micro-caméra, ayant la faculté de se rendre dans tous les interstices de l'appareil urinaire jusqu'au rein, pour fragmenter les calculs rénaux grâce à un laser introduit dans l'endoscope. Cette méthode nécessite une hospitalisation d’une journée pour une intervention d’une heure environ. Soigner les calculs rénaux n’est donc plus tant redouté, les suites opératoires de ce traitement au laser étant infimes : le patient souffre peu, il peut très rapidement reprendre une alimentation variée et les risques de complications (lésions rénales) sont faibles. Cette solution est très largement pratiquée à l'heure actuelle par les équipes médicales, délaissant la chirurgie classique, dans le retrait des calculs rénaux.
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