Conduire sans permis: des chiffres alarmants!
Depuis 1992, et la création en France du permis à points, conduire sans permis est un phénomène qui augmente de façon exponentielle. En 2009, ce sont 112 580 conducteurs usant de la conduite sans permis valide qui ont été contrôlés sur les routes françaises, dont 43 000 en état de suspension de permis, un chiffre que la Sécurité Routière estimait déjà nettement en dessous de la réalité à cette époque. Le ministère annonçait un chiffre avoisinant plutôt les 300.000 conducteurs sans permis sur le réseau routier national. Désormais, en 2012, conduire sans permis toucherait plus de 450.000 personnes. Il est vrai que la politique mise en place autour de la sécurité routière n’a rien arrangé, et le nombre de points diminue rapidement chez un grand nombre de conducteurs!
Un sondage IFOP récent dévoile des chiffres étonnants sur ces personnes qui ont décidé de conduire sans permis. Près de 15% de la population, soit environ 7 millions de personnes, reconnait avoir au moins un proche ou quelqu’un de son entourage professionnel qui se targue de conduire sans permis. Le total atteint même à 30% sur la catégorie des 18/24 ans, contre à 20% pour les 25-34 ans. Seule la catégorie des plus de 35 ans semble moins concernée par la conduite sans permis (avec 10%).
Le phénomène prend une telle ampleur que les autorités et les associations commencent à s’en mêler et tentent de trouver des moyens de lutter contre ce fléau: conduire sans permis. Mais, dans la société actuelle, il est difficile de faire l’impasse sur le permis de conduire…
Un sondage IFOP récent dévoile des chiffres étonnants sur ces personnes qui ont décidé de conduire sans permis. Près de 15% de la population, soit environ 7 millions de personnes, reconnait avoir au moins un proche ou quelqu’un de son entourage professionnel qui se targue de conduire sans permis. Le total atteint même à 30% sur la catégorie des 18/24 ans, contre à 20% pour les 25-34 ans. Seule la catégorie des plus de 35 ans semble moins concernée par la conduite sans permis (avec 10%).
Le phénomène prend une telle ampleur que les autorités et les associations commencent à s’en mêler et tentent de trouver des moyens de lutter contre ce fléau: conduire sans permis. Mais, dans la société actuelle, il est difficile de faire l’impasse sur le permis de conduire…
Conduire sans permis, toujours de bonnes raisons ?
De nombreuses explications peuvent être avancées concernant les raisons qui poussent à conduire sans permis en France. La première cause, et la plus évidente, est la politique gouvernementale en matière de sécurité routière qui prône le «zéro tolérance». A l’origine, cette stratégie avait pour objectif de faire prendre conscience aux conducteurs des risques liés à la conduite et à la vitesse. Malheureusement, ceux-ci ne semblent pas avoir changé d’état d’esprit et les retraits de points se multiplient jusqu’à mener à conduire sans permis.
De plus, le permis est aujourd’hui capital pour conserver ou rechercher un emploi. Les délais pour repasser le test du code de la route et l’examen de conduite sont souvent trop longs, certaines régions sont surchargées en raison du manque d’examinateurs et les listes d’attente peuvent atteindre plusieurs mois, encourageant à conduire sans permis. Les prix exorbitants pratiqués par certaines autoécoles peuvent aussi être dissuasifs. Pour les jeunes conducteurs, c’est souvent le coût et le financement du permis qui les incitent à transgresser la loi. Pour le salarié qui effectue des déplacements réguliers ou celui dont la conduite est le métier (chauffeur routier, livreur, taxi, commercial, etc.), la perte du permis est synonyme de licenciement. Il est alors tentant pour eux de conduire sans permis pour conserver leur situation.
Dans le cadre professionnel, les employeurs ne disposent d’aucun moyen sûr de lutter contre la conduite sans permis. Les relevés de points ne sont consultables que par le titulaire du permis après quelques semaines de démarches administratives incompatibles avec les délais de recrutement. Les patrons se fient alors à la bonne foi du candidat même si conduire sans permis a souvent des conséquences graves…
De plus, le permis est aujourd’hui capital pour conserver ou rechercher un emploi. Les délais pour repasser le test du code de la route et l’examen de conduite sont souvent trop longs, certaines régions sont surchargées en raison du manque d’examinateurs et les listes d’attente peuvent atteindre plusieurs mois, encourageant à conduire sans permis. Les prix exorbitants pratiqués par certaines autoécoles peuvent aussi être dissuasifs. Pour les jeunes conducteurs, c’est souvent le coût et le financement du permis qui les incitent à transgresser la loi. Pour le salarié qui effectue des déplacements réguliers ou celui dont la conduite est le métier (chauffeur routier, livreur, taxi, commercial, etc.), la perte du permis est synonyme de licenciement. Il est alors tentant pour eux de conduire sans permis pour conserver leur situation.
Dans le cadre professionnel, les employeurs ne disposent d’aucun moyen sûr de lutter contre la conduite sans permis. Les relevés de points ne sont consultables que par le titulaire du permis après quelques semaines de démarches administratives incompatibles avec les délais de recrutement. Les patrons se fient alors à la bonne foi du candidat même si conduire sans permis a souvent des conséquences graves…
Conduire sans permis, des conséquences graves
Le Code de la Route sanctionne de manière très sévère le fait de conduire sans permis. Cependant, il distingue deux cas de figure : conduire sans permis suite à une suspension et prendre le volant lorsque le permis a été annulé, voire jamais passé. Conduire sans permis au cours d’une suspension judiciaire ou d’une rétention administrative fixée par le préfet à la suite d’un excès de vitesse supérieur à 50 km/h, d’une conduite en état d’ébriété ou de l’usage de stupéfiant est un délit. Le conducteur passera devant le tribunal correctionnel avec à la clef une amende de 4500 euros, une suspension supplémentaire de trois ans, le retrait de 6 points et une peine complémentaire laissée à l’appréciation du juge. Conduire sans permis en cas de non-obtention, d’annulation ou d’invalidation, est un délit également puni par le tribunal correctionnel au nom de la sécurité routière: amende de 15 000 euros maximum, prison avec ou sans sursis, et des peines complémentaires. Enfin, conduire sans permis peut avoir des conséquences graves pour une famille ! En effet les garanties d’un contrat d’assurance sont annulées lorsque le conducteur d’un véhicule accidenté, responsable ou non, n'est pas/plus en possession du permis requis pour le type de véhicule. Il n'y aura aucun remboursement par l'assurance des dommages causés. Les victimes et leurs ayants-droits sont pris en charge par le Fonds de Garantie Automobile qui se retourne ensuite contre le responsable pour obtenir le remboursement total de toutes les sommes versées aux victimes et/ou à leurs ayants-droits. Ce conducteur responsable risque alors de s’endetter à vie et d'entraîner sa famille dans cette dette. Conduire sans permis est lourd de conséquences !
Conduire sans permis, à lire sur le même sujet:
Suggestion de publications disponible dans la même thématique