Les voitures décarbonées, l’avenir de l’automobile ?
Avec sa motorisation qui allie énergie fossile (essence ou diesel) et énergie renouvelable (électricité), la voiture hybride pourrait se voir rapidement concurrencée par la voiture 100% électrique. La voiture à énergie solaire quand à elle est encore dans un stade expérimental à cause de difficultés technique. La voiture à air comprimé, encore peu connue, commence elle aussi à faire ses preuves. Ce que l’on appelle « véhicules décarbonés » sont des véhicules très faiblement émetteurs de CO2 et autres polluants. Parmi eux figurent par exemple les véhicules hybrides et électriques. Des progrès importants ont déjà été accomplis dans ce domaine à l’échelle mondiale, comme nous avons pu le constater grâce aux véhicules hybrides que sont la Toyota Prius et la Honda Insight. Le but est maintenant de réussir à développer le marché de la voiture écologique dont les perspectives d’avenir semblent déjà bien réelles.
La voiture hybride malmenée !
Dans le climat tendu du marché automobile actuellement et les pertes énormes qu’ont connu les grands constructeurs automobile à cause de la crise financière, le secteur de la voiture électrique tire son épingle du jeu. Le groupe Tesla vient d’annoncer une baisse des coûts de production de près de 43%. En déplaçant la localisation de l’usine de production de leurs batteries qui se trouvait en Asie vers la Californie à San Carlos, le constructeur des voitures électriques a réduit ses frais d’importation et ses coûts de transports maritimes. Certes, la jeune entreprise Tesla ne génère pas autant de chiffre d’affaire que les géants de l’automobile, néanmoins cela confirme que le marché de la voiture électrique est en plein effervescence
La voiture électrique en mode sport
Auparavant chaque voiture de sport électrique leur impactait un coût de production de 140 000 $, aujourd’hui elle leur revient à 80 000 $. Sachant que le modèle Roadster est vendu à plus de 100 000 $, l’entreprise devrait connaître un profit positif très rapidement. A l’heure où le marché automobile est en crise, les constructeur des voitures électriques voient leurs chiffre d’affaire augmenter. Une belle image du marché de la voiture électrique qui pourrait convaincre d’autres constructeurs de se lancer dans ce domaine. En effet, si la « voiture électrique pour tous » est longtemps apparue comme une utopie, elle semble aujourd’hui de plus en plus envisageable. Le développement de batteries nouvelle génération, couplé à la volonté de repenser la bonne vieille station essence, met l’électrique sur de bons rails.
La voiture électrique et ses équipements
Aujourd’hui, des constructeurs comme Renault / Nissan, Mercedes ou encore GM, investissent dans des voitures utilisant les nouvelles batteries lithium-ion qui offrent des perspectives d’autonomie (160km) et de recharge (environ 20 minutes) particulièrement intéressantes. Évidemment, la technologie n’est pas tout, c’est pourquoi des travaux en termes d’infrastructures sont nécessaires. Le Portugal se prépare d’ores et déjà à construire 1300 stations de charges, d’ici à 2011. Mieux encore, plusieurs sociétés rivalisent d’inventivité pour répondre aux insuffisances de la technologie électrique actuelle. Better Place, par exemple, propose des stations qui remplaceraient la batterie vide des voitures par une pleine. Une manipulation qui prend 1min13s avec des véhicules adaptés, au lieu des 20 minutes nécessaires à la recharge.
Si ce dynamisme s’accompagne d’une volonté politique de soutenir un réel changement structurel, la durée de vie de l’hybride pourrait bien se réduire. Une situation que n’accepteraient probablement pas ceux qui ont le plus misé sur l’hybride. Passer à l’électrique avant d’avoir pu exploiter correctement le filon de l’hybride serait, selon certains, un échec économique. D’un autre coté Toyota illustre parfaitement l’engouement pour l’hybride. Le constructeur nippon mise beaucoup sur le développement de ce type de voitures au travers de sa Prius 3 et bientôt de sa Auris hybride qui verra le jour en 2011. Pourtant, l’intérêt écologique et économique d’un investissement dans une voiture « à moitié verte » n’est pas évident, à l’heure où l’on se dit qu’une commercialisation de masse de la voiture électrique pourrait intervenir d’ici une petite décennie.
Si ce dynamisme s’accompagne d’une volonté politique de soutenir un réel changement structurel, la durée de vie de l’hybride pourrait bien se réduire. Une situation que n’accepteraient probablement pas ceux qui ont le plus misé sur l’hybride. Passer à l’électrique avant d’avoir pu exploiter correctement le filon de l’hybride serait, selon certains, un échec économique. D’un autre coté Toyota illustre parfaitement l’engouement pour l’hybride. Le constructeur nippon mise beaucoup sur le développement de ce type de voitures au travers de sa Prius 3 et bientôt de sa Auris hybride qui verra le jour en 2011. Pourtant, l’intérêt écologique et économique d’un investissement dans une voiture « à moitié verte » n’est pas évident, à l’heure où l’on se dit qu’une commercialisation de masse de la voiture électrique pourrait intervenir d’ici une petite décennie.
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