Après cinq jours de discussions, un premier projet a été présenté prévoyant de limiter la hausse de la température moyenne de la planète à 1.5 ou 2°C, sans avoir tranché entre les deux options. Les petits Etats insulaires, menacés par la montée des eaux, ont quant à eux une idée. Il faut limiter la hausse de la température terrestre à 1.5°C suposant alors une réduction collossale de 85% des gaz à effet de serre par rapport à 1990. Ces derniers recevront d'aillleurs une aide financière de l'Union Européenne chiffrée à 7.2 milliards d'euros sur les trois prochaines années (2010, 2011 et 2012).
Le projet de sept pages dirigé par le maltais Michael Zammit Cutajar indique que "les parties doivent coopérer pour éviter un changement climatique dangereux (...) en reconnaissant que la hausse de la température moyenne globale par rapport aux niveaux préindustriels ne doit pas dépasser 1.5-2°C".
Par ailleurs, un autre projet propre aux négociations de Kyoto a été présenté suggérant un abaissement des émissions de gaz à effet de serre des pays industrialisés autour des 30 ou 40% (ndlr: c'est dans la lignée du paquet climat de l'U.E.). Reste à préciser la durée d'engagement: 2013-2018 ou 2013-2020?
Le projet de sept pages dirigé par le maltais Michael Zammit Cutajar indique que "les parties doivent coopérer pour éviter un changement climatique dangereux (...) en reconnaissant que la hausse de la température moyenne globale par rapport aux niveaux préindustriels ne doit pas dépasser 1.5-2°C".
Par ailleurs, un autre projet propre aux négociations de Kyoto a été présenté suggérant un abaissement des émissions de gaz à effet de serre des pays industrialisés autour des 30 ou 40% (ndlr: c'est dans la lignée du paquet climat de l'U.E.). Reste à préciser la durée d'engagement: 2013-2018 ou 2013-2020?
Un projet impossible
Les critiques vont bon train que ce soient des associations ou des délégations des pays insulaires. En effet, Kim Carstensen, du Fonds mondial pour la nature (WWF), a indiqué que le texte avait "de nombreuses lacunes" et qu'il mettait "en lumière les désaccords" et montrait "aussi clairement qu'un accord était impossible". Si l'association dénonce plutôt les fondements du projet, Collin Beck, chef de la délégation des Iles Salomon (Pacifique), dénonce l'impossibilité d'un tel projet dans la pratique. "Il nous sera absolument impossible d'accepter un accord qui nous conduirait vers un réchauffement supérieur à 1.5°C". "Ce que nous négocions ici c'est notre survie" renchérit Antonio Lima, son homologue du Cap Vert.
Les premières manifestations en marge du sommet
Trente-cinq personnes ont été arrêtées à titre préventif et emmenées dans un centre spécial d'internement, installé dans un ancien entrepôt de bière. C'est le bilan qui ressort de la première manifestation en marge du sommet devant le Bella Center ce vendredi. C'est à l'extérieur de celui-ci que la police danoise, déployée en force dans toute la ville, devra maintenir l'ordre face à la méga-manifestation convoquée par plus de 500 organisations, ce samedi.
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