Se préserver des infections sexuellement transmissibles pour garder la santé

Avec les trithérapies et les meilleurs soins apportés à la population concernant le sida, les Français ont relâché la garde sur la prévention des infections sexuellement transmissibles . Ils utilisent moins de préservatifs. Il en a résulté une recrudescence des IST. Certaines sont bénignes comme les chlamydiae quand elles sont rapidement soignées bien qu'elles puissent favoriser une grossesse extra-utérine et la stérilité. Par conséquent, il faut faire très attention. D’autres maladies existent également comme le papillomavirus, les gonococcies, l’herpès, la syphilis, l’hépatite B et C, la lymphogranulomatose vénérienne rectale et le virus le plus dangereux et pas forcément le plus fréquent, le virus VIH qui cause le sida. Ces maladies sont beaucoup plus graves ; certaines sont chroniques et causent un handicap (comme le sida).

Le ministère de la santé souhaite protéger davantage les personnes sidéennes qui peuvent davantage vivre une vie normale grâce à la trithérapie mais qui sont souvent en situation de discrimination et de précarité à cause de leur maladie. Le gouvernement a dressé récemment son plan national de lutte contre le VIH SIDA et les IST 2010-2014. Avant de voir les mesures indiquées par ce plan, intéressons-nous aux personnes à risque. Quelles catégories de la population sont les plus touchées ? Comment leur faire comprendre qu’il faut se protéger et mettre un préservatif masculin ou féminin ?

La population homosexuelle masculine est plus exposée au virus du sida de même que dans une moindre proportion la population homosexuelle féminine. Les migrants sont davantage touchés par les IST de même que les personnes qui font usage de drogues. Il faut que ces personnes mettent des préservatifs en cas de changement de partenaire, de multiplication des partenaires et utilisent des seringues propres. Les femmes sont de plus en plus touchées par les IST alors que c’était la catégorie de la population la moins touchée par le sida. Les femmes étrangères sont davantage touchées par les IST aussi. Les personnes les plus exposées sont celles qui vivent de la prostitution et qu'on a du mal à quantifier à cause de la prostitution par Internet par exemple, qui est plus cachée. Il ne faut pas oublier que les hétérosexuels sont aussi concernés et il faut qu'ils se protègent également.

Actuellement, on estime entre 40 000 et 50 000 personnes la population qui vit avec le VIH sans le savoir. Le dépistage qui peut être anonyme et gratuit est important pour se soigner et surtout pour éviter de contaminer son ou ses partenaires. C'est un cas de conscience. Il faut également rappeler qu'il y a un traitement post-exposition au cas où la personne a eu un rapport à risque. Le plan du gouvernement n’oublie pas de faire de la prévention chez les jeunes dont 50 % ont déjà eu un premier rapport sexuel avant 17 ans notamment chez ceux qui ne sont pas scolarisés et qui n’ont pas accès à ces informations. Établissons donc les principales mesures prévues par le ministère de la santé et des sports.

Le gouvernement vise à diminuer de 50 % l’incidence de l’infection par le VIH, réduire de 50% en 5 ans l’incidence du sida de même que de faire fléchir le chiffre de 50% des personnes qui ont connaissance de leur maladie au stade du sida. Le ministère de la santé a également pour but de réduire de 20 % la mortalité liée au sida, réduire l'incidence des gonococcies, des chlamydioses et des herpès ainsi que du papillomavirus. Pour cela, le président de la République, Nicolas Sarkozy, a annoncé un financement 1,08 milliards d'euros pour les trois années à venir pour le Fonds mondial concernant la lutte contre le sida plaçant notre pays au premier rang européen pour le Fonds mondial et au deuxième rang mondial après les États-Unis.

Plus concrètement, le ministère de la santé a décidé de favoriser des organisations régionales car les différences entre régions existent bel et bien. Par exemple, l’Île de France est plus touchée par les IST de même que les DOM. Le gouvernement veut renforcer le lien entre dépistage du sida et prise en charge de même que diminuer le coût du préservatif féminin et multiplier les points de vente de préservatifs. Mais surtout c’est notre mentalité qui doit changer. Même la position du Pape a évolué sur le sujet donc protégeons-nous.