LA LUTTE DU POT DE TERRE CONTRE LE POT DE VIN !
Jekhide mène ses affaires d'une poigne de fer . Cynique , hâbleur , ce chevalier d'industrie décide d'édifier, dans la forêt tropicale, un vaste complexe hôtelier pour clientèle fortunée, au mépris de la faune et de la flore. Sur ce chantier pharaonique évoluent Pédro, le contremaître, et ses ouvriers qui vivent éloignés de leurs familles . Dans un lointain village d'Amérique du Sud, Mia la petite fille de Pédro a l' étrange pressentiment qu'un danger menace son père . Et choisit de le retrouver. N'écoutant que son courage , elle quitte ses tantines ,qui l'élèvent depuis le décès de sa maman . Sa route sera semée d'épreuves, de rencontres insolites, dont le mystérieux Migou : créature mythologique et protecteur de notre planète.
L'aventure Mia a commencé, il y a environ six ans lorsque s'achève, La Prophétie des Grenouilles. Elle débute par des idées cahotiques et ou lumineuses . « Les mots font sérieusement loi » répond J-R Girerd :l'auteur du film. A ce stade Mia aurait pu devenir un roman. Il s'agit alors de le féconder avec des univers différents( Antoine Lanciaux et Iouri Tcherenkov) pour « fouiller la bête ». Jacques-Rémy confie ensuite à Benoît Chieux (ma petite planète chérie) le soin de mettre en scène ce scénario. . Un story-board né de cette complicité « La mise en scène retourne le film comme une crêpe , le gifle, débusque les incidents ,le remet en question » ajoute Girerd . Le créateur graphique et le réalisateur travaillent de concert ; Jacques-Rémy aux dialogues, remettant le film sur le bon chemin lorsque celui-ci sort de ses gonds et Benoît à la planche à dessin . De cette collaboration née une animatique( séquences sommaires en noir et blanc, accompagnées, de la voix du réalisateur et de bruitages factices ). « un film était né, nous étions les premiers spectateurs du film » conclut le papa de Mia.
L'aventure Mia a commencé, il y a environ six ans lorsque s'achève, La Prophétie des Grenouilles. Elle débute par des idées cahotiques et ou lumineuses . « Les mots font sérieusement loi » répond J-R Girerd :l'auteur du film. A ce stade Mia aurait pu devenir un roman. Il s'agit alors de le féconder avec des univers différents( Antoine Lanciaux et Iouri Tcherenkov) pour « fouiller la bête ». Jacques-Rémy confie ensuite à Benoît Chieux (ma petite planète chérie) le soin de mettre en scène ce scénario. . Un story-board né de cette complicité « La mise en scène retourne le film comme une crêpe , le gifle, débusque les incidents ,le remet en question » ajoute Girerd . Le créateur graphique et le réalisateur travaillent de concert ; Jacques-Rémy aux dialogues, remettant le film sur le bon chemin lorsque celui-ci sort de ses gonds et Benoît à la planche à dessin . De cette collaboration née une animatique( séquences sommaires en noir et blanc, accompagnées, de la voix du réalisateur et de bruitages factices ). « un film était né, nous étions les premiers spectateurs du film » conclut le papa de Mia.
La production lourde a duré 3 ans, à l'équipe de base s'ajoutent des animateurs venus de toute l'Europe et même du Japon. Masako Sakano a oeuvré pendant vingt ans au côté de Hayao Miyazaki « sa présence a tiré tout le monde vers le haut » explique Monsieur Girerd. De cette ambiance cosmopolite , il découle un film , flamboyant , débordant de vie et d'humour . Le scénario oscille entre le film d'aventure et le road-movie initiatique au puissant message écologique. Mia symbolise la fragilité de la nature déstabilisée par l'inconscience humaine. Le film dans une autre acception peut se concevoir comme l'évolution du studio Folimage qui essaye de trouver sa place dans le giron de l'animation mondiale, entre Disney et les grands studios Japonais. Les décors semblent inspirés des tableaux impressionnistes ( Matisse, Cézanne). Chaque plan se rapproche d'une oeuvre d'art, « avec sa picturalité triomphante », . Les scènes entièrement réalisées à l'ordinateur respectent la culture propre du studio Folimage : le trait et le verbe. L'illusion du crayonné doit être parfaite. Les séquences s'intègrent avec efficacité dans les décors en deux dimensions ( la scène aérienne rappelant Apocalypse now, vire au sublime ).
Le film a été coproduction avec les studios transalpins (Enarmonia / Turin Gertie-Colourland/Milan) ; deux studios à taille humaine et fonctionnant vraisemblablement comme Folimage. Le financement s'avéra plus aléatoire. Après une fausse piste Allemande, Europacorps montra de 'intérêt pour le projet « sympathique dixit Girerd mais largement insuffisante », puis Celluloid Dreams, un vendeur international apporta son écot, et miraculeusement un partenaire asiatique se manifesta pour boucler le budget. Il en résulte un film époustouflant, au graphisme originale et destiné à un large public.
Le casting réunit des timbres célèbres ( Dany Boon, Yolande Moreau, Pierre Richard et des guests comme Jean Pierre Coffe ou Miou-Miou). Folimage ne pratique pas la méthode post-synchro, mais celui de l 'enregistrement préalable des voix. Les animateurs ayant le loisir de créer des personnages proches de la signature vocale des acteurs .
Enfin la musique du film s'envole littéralement avec la partition aérienne de Serge Besset (alter ego musical de Girerd) et l'Orchestre National de Bulgarie emmené par son chef Deyan Pavlov ( habitué des films de François Ozon). Ils apportent la touche épique aux aventures de Mia. Le générique de fin interprété respectivement par Michael(3D) Furnon, et la chanson du film fredonnée par la charmante Olivia Ruiz, apportent tendresse et fraîcheur à cette fable dont le message pourrait être le suivant « les choses ne sont jamais vraiment figées , il suffit simplement de le vouloir ».
Le casting réunit des timbres célèbres ( Dany Boon, Yolande Moreau, Pierre Richard et des guests comme Jean Pierre Coffe ou Miou-Miou). Folimage ne pratique pas la méthode post-synchro, mais celui de l 'enregistrement préalable des voix. Les animateurs ayant le loisir de créer des personnages proches de la signature vocale des acteurs .
Enfin la musique du film s'envole littéralement avec la partition aérienne de Serge Besset (alter ego musical de Girerd) et l'Orchestre National de Bulgarie emmené par son chef Deyan Pavlov ( habitué des films de François Ozon). Ils apportent la touche épique aux aventures de Mia. Le générique de fin interprété respectivement par Michael(3D) Furnon, et la chanson du film fredonnée par la charmante Olivia Ruiz, apportent tendresse et fraîcheur à cette fable dont le message pourrait être le suivant « les choses ne sont jamais vraiment figées , il suffit simplement de le vouloir ».
Mia et le Migou : l'aventure continue !
Le DVD proposé contient une heure de making of sur les coulisses du film et un portrait de l'attachant réalisateur à la réelle fibre écologique, les plus petits pourront jouer avec Mia dans une série de trois jeux inter-actifs. Il faut souligner que le DVD est labellisé PEFC (le bois utilisé pour fabriquer la jaquette en carton provient de forêts durablement gérées). Mésestimé en France, le film néanmoins continue son petit bonhomme de chemin dans le monde entier où il reçoit toujours un accueil des plus chaleureux. De nombreuses récompenses sont venues saluer ce film authentique à la touchante humanité. Il remporta le Prix du public au Festival International du film pour enfants de Montréal en 2009. Lors de Mon Premier Festival à Paris en 2008 celui-ci fut lauréat du prix du public. De l'autre côté de l'atlantique, le film obtint le prix du Meilleur long métrage au Festival Anima Mundi, de Rio de Janeiro et Sao Paulo, en 2009. Enfin Mia et le Migou est nommé aux 22e European Film Awards pour l' élection du meilleur film d'animation européen de l'année 2009.
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