Le film se tisse sur fond de questionnements sur l’identité et les zones d’ombre de l’enfance. Le quotidien de Sophie Marceau alias Jeanne, écrivain réduit plus à un simple rôle de journaliste, de petits flottement imperceptibles du quotidien en mutation physiques, va devenir un mélange trouble de plusieurs réalités connexes. L’apogée en sera l’incarnation en Monica Bellucci, avec une subtile transition dans les jeux d’acteurs servie aussi par un travail conséquent dans les effets spéciaux.
Le suspense nourri par un glissement progressif et imperceptible de la réalité ne fait pas oublier quelques errances, les transitions d’accents français (Marceau) - italien (Bellucci) par exemple ne convainquent pas totalement même dans l’hypothèse d’un parti pris…
Mais par-dessus tout, un trouble sensuel et profond nous emmène dans l’univers de Marina de Van : les abysses du doutes plongés dans l’univers de la féminité, une ambiance profondément inquiétante où l’identité fluctue et s’estompe …
« Ne te retourne pas » serait-il une version aux accents de féminité d’ un film Hitchcock ? La question n’est pas totalement injustifiée même si la maîtrise technique reste éloignée de celle du maître.
La presse ne plébiscite pas le film, avec pour exemple ce titre du journal Libération : «Ne te retourne pas» : tout est dit ; pourtant le pari courageux de la réalisatrice même relevé imparfaitement révèle un univers original. Ainsi, la réalisatrice témoignait lors de la conférence de presse du festival de Cannes, d’une volonté d’offrir de la nouveauté au public, de prendre des risques, d'avoir de l'audace; et Monica Bellucci de venir à sa rescousse en citant certains de ses films : « Irréversible, Dobermann, ou encore La passion du Christ » où elle a pris de vrais risques et de conclure : « Si j'écoutais ce que disent les journalistes et les gens, je ne ferais pas de cinéma… Je suis mon instinct »
Le titre de cet article choisi en opposition au « procès » fait à ce film dans la presse, vous incitera peux être à aller vous faire votre propre opinion au cinéma, à partir du 3 Juin 2008 en sortie nationale…
Article rédigé Par Gus pour www.meltingactu.com >> Retrouvez les bandes annonces et notre dossier spécial 62ème édition - Festival de Cannes 2009 !
Le suspense nourri par un glissement progressif et imperceptible de la réalité ne fait pas oublier quelques errances, les transitions d’accents français (Marceau) - italien (Bellucci) par exemple ne convainquent pas totalement même dans l’hypothèse d’un parti pris…
Mais par-dessus tout, un trouble sensuel et profond nous emmène dans l’univers de Marina de Van : les abysses du doutes plongés dans l’univers de la féminité, une ambiance profondément inquiétante où l’identité fluctue et s’estompe …
« Ne te retourne pas » serait-il une version aux accents de féminité d’ un film Hitchcock ? La question n’est pas totalement injustifiée même si la maîtrise technique reste éloignée de celle du maître.
La presse ne plébiscite pas le film, avec pour exemple ce titre du journal Libération : «Ne te retourne pas» : tout est dit ; pourtant le pari courageux de la réalisatrice même relevé imparfaitement révèle un univers original. Ainsi, la réalisatrice témoignait lors de la conférence de presse du festival de Cannes, d’une volonté d’offrir de la nouveauté au public, de prendre des risques, d'avoir de l'audace; et Monica Bellucci de venir à sa rescousse en citant certains de ses films : « Irréversible, Dobermann, ou encore La passion du Christ » où elle a pris de vrais risques et de conclure : « Si j'écoutais ce que disent les journalistes et les gens, je ne ferais pas de cinéma… Je suis mon instinct »
Le titre de cet article choisi en opposition au « procès » fait à ce film dans la presse, vous incitera peux être à aller vous faire votre propre opinion au cinéma, à partir du 3 Juin 2008 en sortie nationale…
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