Le ministre du Budget et de la et le secrétaire d'Etat aux Affaires européennes Jean-Pierre Jouyet, le 6 novembre 2007 à Bruxelles
"Nous avons une liste de quelques centaines de noms, nous l'avons depuis le début de l'année, nous l'expertisons" : alors que le scandale de la fraude fiscale via le Liechtenstein s'est étendu mardi à de plus de 10 pays, le ministre français du Budget a à son tour pris la parole mardi pour annoncer que la France était également concernée. "Nous avons récupéré une liste de personnes qui sont concernées par des passages de capitaux au Liechtenstein", a déclaré Eric Woerth sur la chaîne Public Sénat. Le ministre a précisé que ses services iraient "jusqu'au bout" dans ce dossier.
L'enquête est partie d'Allemagne. A la mi-février, la justice y a lancé une vaste enquête sur la fraude fiscale, visant notamment des personnalités comme Klaus Zumwinkel, le patron de la Deutsche Post qui a depuis démissionné. Mardi, le procureur de Bochum, qui chapeaute l'enquête allemande, a expliqué qu'au départ, les investigations visaient des personnes soupçonnées d'avoir secrètement placé environ 200 millions d'euros auprès de la banque LGT pour ne pas payer d'impôts, ainsi que des employés de trois banques allemandes, et qu'elles se sont étendues à une deuxième banque à l'étranger, sans donner son nom. Plus de 160 contribuables allemands ont déjà été pris dans les filets des enquêteurs. Les services fiscaux ont déjà récupéré quelque 27,8 millions d'euros auprès de 91 fraudeurs qui ont reconnu les faits et de 72 personnes qui se sont elles-mêmes dénoncées dans l'espoir d'échapper à des poursuites.
Les informations qui ont permis de découvrir cette affaire ont été achetées par les services secrets allemands à un ancien employé de la banque LGT basée au Liechtenstein pour 4 millions d'euros. Cette banque a d'ailleurs reconnu que des données, volées en 2002 par l'un de ses employés, avaient non seulement été transmises aux autorités allemandes, mais aussi "apparemment (...) à d'autres autorités".
Une dizaine de pays sont touchés par le scandale, en plus de l'Allemagne et la France. Il s'agit de la Grande-Bretagne, de l'Italie, de l'Espagne, du Canada, de l'Australie, de la Nouvelle Zélande mais aussi des Etats-Unis. Mardi, Washington a par exemple annoncé que le fisc américain avait ouvert des enquêtes sur "plus de 100 contribuables". Le vice-ministre italien de l'Economie a révélé qu'il y avait un "nombre considérable" d'Italiens sur la liste que Rome a reçue concernant l'enquête sur la fraude fiscale.
L'enquête est partie d'Allemagne. A la mi-février, la justice y a lancé une vaste enquête sur la fraude fiscale, visant notamment des personnalités comme Klaus Zumwinkel, le patron de la Deutsche Post qui a depuis démissionné. Mardi, le procureur de Bochum, qui chapeaute l'enquête allemande, a expliqué qu'au départ, les investigations visaient des personnes soupçonnées d'avoir secrètement placé environ 200 millions d'euros auprès de la banque LGT pour ne pas payer d'impôts, ainsi que des employés de trois banques allemandes, et qu'elles se sont étendues à une deuxième banque à l'étranger, sans donner son nom. Plus de 160 contribuables allemands ont déjà été pris dans les filets des enquêteurs. Les services fiscaux ont déjà récupéré quelque 27,8 millions d'euros auprès de 91 fraudeurs qui ont reconnu les faits et de 72 personnes qui se sont elles-mêmes dénoncées dans l'espoir d'échapper à des poursuites.
Les informations qui ont permis de découvrir cette affaire ont été achetées par les services secrets allemands à un ancien employé de la banque LGT basée au Liechtenstein pour 4 millions d'euros. Cette banque a d'ailleurs reconnu que des données, volées en 2002 par l'un de ses employés, avaient non seulement été transmises aux autorités allemandes, mais aussi "apparemment (...) à d'autres autorités".
Une dizaine de pays sont touchés par le scandale, en plus de l'Allemagne et la France. Il s'agit de la Grande-Bretagne, de l'Italie, de l'Espagne, du Canada, de l'Australie, de la Nouvelle Zélande mais aussi des Etats-Unis. Mardi, Washington a par exemple annoncé que le fisc américain avait ouvert des enquêtes sur "plus de 100 contribuables". Le vice-ministre italien de l'Economie a révélé qu'il y avait un "nombre considérable" d'Italiens sur la liste que Rome a reçue concernant l'enquête sur la fraude fiscale.
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