Ce n'est pas l'Italie de mon coeur...Ils ne représentent pas les Italiens..............

Discours au local des Garibaldiens le samedi 25 février 2006.

Notre présence et nos rassemblements sont une force d’avenir pour relier les nouvelles générations à l’histoire de la création de nos libertés, nous sommes conscients que d’autres groupes d’individus essayent se saper les souvenirs pour pouvoir recommencer les horreurs du passé et servir leurs idées et leurs intérêts.

Aujourd’hui en Italie, le salut fasciste est régulièrement fait par le capitaine de l’équipe de Rome, Paolo Di Canio, le capitaine de la Lazio. Cela ne date pas d’hier et pourtant aucune mesure sérieuse n’est prise.
La petite fille de Mussolini a écrit dans un journal qu'elle trouvait le geste très beau !!!
C'est vrai qu'elle est élue par le peuple..................
Di Canio ne cache pas son admiration pour Mussolini, il s'est fait tatouer le mot "Dux", "Duce" en latin, sur un bras en grosses lettres gothiques.
Il lui a consacré un chapitre entier dans son autobiographie parue récemment, Paolo Di Canio possède une bibliothèque entière d'ouvrages sur l'ancien dictateur, qu’il juge "incompris".
"Je suis fasciste, pas raciste", a-t-il déclaré à l'agence de presse Ansa. "Je salue le bras tendu parce qu'il s'agit du salut d'un 'camerata' à des "camerati'", avait-il ajouté en utilisant le vocabulaire des fascistes mussoliniens.


Et il reste à ce jour le capitaine de l’équipe de Rome,

la capitale de l’Italie…

La commission de discipline de la fédération italienne a infligé un match de suspension et 10 000 euros d'amende à Paolo Di Canio pour avoir effectué un salut fasciste à ses supporters, lors du match de série A à Livourne, le 11 décembre 2005. En fait, il fait le salut à chaque match.
Lors de sa conférence de presse de fin d'année, tenue au siège de la Fédération Internationale de Football à Zurich le 20 décembre 2005, le Président de la FIFA, Joseph S. Blatter, a prôné une approche plus ferme et plus harmonieuse de la lutte contre le racisme et la discrimination.
(10 000 € d’amende, soit trois jours de son salaire et une journée sans jouer à la balle…
La commission de discipline italienne a vraiment frappé fort…)

Si un jour ces « sportifs » sont invités à venir en France, alors je sais que tous les Garibaldiens se lèveront pour aller leur dire en face notre façon de pensée. Je ne comprends pas que ce joueur ait encore sa licence sportive, accepter cela c’est oublier les horreurs de la politique de Mussolini, ce dictateur ne valait même pas la corde qui a servi à le pendre.

Il ne faut absolument rien laisser passer, ni une action, ni un mot.
Je demande aux Italiens de condamner ces actes fascistes, rappelons aux jeunes la portée du salut fasciste. Surtout quand il est fait par le capitaine de l’équipe de la capitale italienne.
La liberté n’est pas inscrite dans le temps, car ce n’est qu’une idée de la vie, elle n’existe que grâce aux constitutions et à leurs applications.
Et grâce à ceux qui ont combattu pour elles.
Ne l’oublions pas… Pour demain…

Philippe GUISTINATI
Secrétaire général de l'association "les Garibaldiens"