- La gestion de la douleur du rachis lombaire.
Le sportif ressent la douleur lombaire comme les autres. Mais il a une tolérance au dessus de la norme liée à ses capacités probables de dépassement de soi.
Le danger est donc pour l’athlète et son rachis lombaire d’accepter la douleur au détriment de l’intégralité de celui-ci.
Rôle du kinésithérapeute.
Par le suivi régulier du sportif, l’appréciation de son niveau de sensibilité, la confiance établie avec celui-ci, il doit intervenir le plus rapidement possible en cas de dysfonction afin d’éviter la détérioration structurelle, disque vertébral en premier.
- La Gestion des dysfonctions spécifiques du rachis lombaire.
Choisissons quelques exemples biomécaniques concrets afin d’apprécier le rôle du kinésithérapeute.
- La course rapide.
Sur le plan myo-fascial, cela se traduit par une augmentation d’activité de certains muscles en particulier le psoas, le carré des lombes et le grand dorsal.
Hors, comme toute activité musculaire en particulier exagérée amène un raccourcissement, le risque est donc de voir une fixation de la lordose lombaire, devenant ainsi primaire par les hypo-extensibilités des muscles cités plus haut.
A cela, il faut rajouter la fixation et perte de mobilité des 3 premières lombaires par l’exagération du tonus du diaphragme et de l’épi-épineux sollicités dans le redressement.
Rôle du kinésithérapeute.
Dépister les hypo-extensibilités et proposer un programme d’étirements spécifiques analytiques et en chaines, évitant ainsi l’installation « d’empreintes posturales » sur le rachis lombaire, pathologiques à terme.