Implication en rééducation
Comme nous l’avons vu au préalable, ce sont les entorses de Grade I et II qui entrainent à terme le plus d’instabilité de cheville.
Le kinésithérapeute devra mettre en place le plus précocement possible l’ensemble des moyens thérapeutiques qui sont à sa disposition, pour optimiser sa prise en charge.
Une revue récente de la littérature expose les points importants à respecter lors d’une prise en charge précoce d’une entorse externe de cheville, dans l’optique d’une prise en charge efficace. Cette dernière nous montre toute l’importance d’une mobilisation précoce et d’un programme de rééducation fonctionnelle par l’exercice, pour limiter le risque de récidive.
Dans ce cadre là, la prise en charge d’une cheville instable ou CAI, en s’appuyant sur les données de la littérature, devra s’attarder sur le travail fonctionnel, pour promouvoir un programme adapté.
Le kinésithérapeute devra s’attarder à analyser et tenter d’impacter la gestuelle du patient pour limiter sa tendance à l’inversion lors du cycle de course, mais aussi pour limiter le déficit de flexion dorsale lors de la phase de milieu d’oscillation, deux facteurs de risque de récidives.
L’objectif des exercices fonctionnels sera de maintenir au maximum le degré de flexion dorsale lors de la phase oscillante, mais également de limiter la tendance à l’inversion lors de cette même phase et lors de l’appui.
Le kinésithérapeute pourra proposer des exercices de maintien de la flexion dorsale de la cheville avec la jambe en l’air en faisant varier la vitesse, pour ensuite tendre vers une progression à l’appui. La connaissance de l’absence de déficit neuro-musculaire des muscles protecteurs de la cheville chez les patients avec CAI, doit permettre au thérapeute d’orienter son patient/sportif vers l’optimisation de l’engramme moteur, pour lutter efficacement contre le risque de récidive.
Le travail concomitant de pliométrie basse et d’exercices fonctionnels simples permettra au thérapeute d’être précis et adapté tout au long de la prise en charge.
Pour conclure, nous pouvons dire que la prise en charge d’une entorse de cheville instable doit permettre au kinésithérapeute d’utiliser l’ensemble de ses moyens thérapeutiques, que ce soient les thérapies manuelles (mobilisation articulaire, thérapie manuelle, travail tissulaire), que la thérapie par l’exercice adaptée aux changements cinématiques rencontrés.
Article de référence : Lisa Chinn, Jay Dicharry, Jay Hertel, Ankle kinematics of individuals with chronic ankle instability while walking and jogging on a treadmill in shoes, Physical Therapy in Sport 14 (2013) 232-239.
Bibliographie
1- Lin C-WC, et al. Economic evaluations of diagnostic tests, treatment and prevention for lateral ankle sprains: a systematic review, Br J Sports Med 2013;47:1144–1149.
2- Claire E. Hiller et al. Chronic Ankle Instability: Evolution of the Model, Journal of Athletic Training 2011;46(2):133–141.
3- Gino M Kerkhoffs, Michel van den Bekerom et al. Diagnosis, treatment and prevention of ankle sprains: an evidence-based clinical guideline, Br J Sports Med 2012;46:854–860.
4- M de Noronha, K M Refshauge, R D Herbert, S L Kilbreath, Do voluntary strength, proprioception, range of motion, or postural sway predict occurrence of lateral ankle sprain?, Br J Sports Med 2006;40:824–828.
5- Janice K Loudon et al. The efficacy of manual joint mobilisation/manipulation in treatment of lateral ankle sprains: a systematic review, Br J Sports Med 2014;48:365–370.
6 – Kinesport.fr, Instabilité chronique de la cheville.
7- Dominic Gehring et al. Mechanical instability destabilises the ankle joint directly in the ankle-sprain mechanism, Br J Sports Med 2014;48:377–382.
8- Claire E Hiller et al, Characteristics of people with recurrent ankle sprains: a systematic review with meta-analysis, Br J Sports Med 2011;45:660–672.
9- Eirik Kristianslund et al, Kinematics and kinetics of an accidental lateral ankle sprain, Journal of Biomechanics 44 (2011) 2576-2578.
Comme nous l’avons vu au préalable, ce sont les entorses de Grade I et II qui entrainent à terme le plus d’instabilité de cheville.
Le kinésithérapeute devra mettre en place le plus précocement possible l’ensemble des moyens thérapeutiques qui sont à sa disposition, pour optimiser sa prise en charge.
Une revue récente de la littérature expose les points importants à respecter lors d’une prise en charge précoce d’une entorse externe de cheville, dans l’optique d’une prise en charge efficace. Cette dernière nous montre toute l’importance d’une mobilisation précoce et d’un programme de rééducation fonctionnelle par l’exercice, pour limiter le risque de récidive.
Dans ce cadre là, la prise en charge d’une cheville instable ou CAI, en s’appuyant sur les données de la littérature, devra s’attarder sur le travail fonctionnel, pour promouvoir un programme adapté.
Le kinésithérapeute devra s’attarder à analyser et tenter d’impacter la gestuelle du patient pour limiter sa tendance à l’inversion lors du cycle de course, mais aussi pour limiter le déficit de flexion dorsale lors de la phase de milieu d’oscillation, deux facteurs de risque de récidives.
L’objectif des exercices fonctionnels sera de maintenir au maximum le degré de flexion dorsale lors de la phase oscillante, mais également de limiter la tendance à l’inversion lors de cette même phase et lors de l’appui.
Le kinésithérapeute pourra proposer des exercices de maintien de la flexion dorsale de la cheville avec la jambe en l’air en faisant varier la vitesse, pour ensuite tendre vers une progression à l’appui. La connaissance de l’absence de déficit neuro-musculaire des muscles protecteurs de la cheville chez les patients avec CAI, doit permettre au thérapeute d’orienter son patient/sportif vers l’optimisation de l’engramme moteur, pour lutter efficacement contre le risque de récidive.
Le travail concomitant de pliométrie basse et d’exercices fonctionnels simples permettra au thérapeute d’être précis et adapté tout au long de la prise en charge.
Pour conclure, nous pouvons dire que la prise en charge d’une entorse de cheville instable doit permettre au kinésithérapeute d’utiliser l’ensemble de ses moyens thérapeutiques, que ce soient les thérapies manuelles (mobilisation articulaire, thérapie manuelle, travail tissulaire), que la thérapie par l’exercice adaptée aux changements cinématiques rencontrés.
Article de référence : Lisa Chinn, Jay Dicharry, Jay Hertel, Ankle kinematics of individuals with chronic ankle instability while walking and jogging on a treadmill in shoes, Physical Therapy in Sport 14 (2013) 232-239.
Bibliographie
1- Lin C-WC, et al. Economic evaluations of diagnostic tests, treatment and prevention for lateral ankle sprains: a systematic review, Br J Sports Med 2013;47:1144–1149.
2- Claire E. Hiller et al. Chronic Ankle Instability: Evolution of the Model, Journal of Athletic Training 2011;46(2):133–141.
3- Gino M Kerkhoffs, Michel van den Bekerom et al. Diagnosis, treatment and prevention of ankle sprains: an evidence-based clinical guideline, Br J Sports Med 2012;46:854–860.
4- M de Noronha, K M Refshauge, R D Herbert, S L Kilbreath, Do voluntary strength, proprioception, range of motion, or postural sway predict occurrence of lateral ankle sprain?, Br J Sports Med 2006;40:824–828.
5- Janice K Loudon et al. The efficacy of manual joint mobilisation/manipulation in treatment of lateral ankle sprains: a systematic review, Br J Sports Med 2014;48:365–370.
6 – Kinesport.fr, Instabilité chronique de la cheville.
7- Dominic Gehring et al. Mechanical instability destabilises the ankle joint directly in the ankle-sprain mechanism, Br J Sports Med 2014;48:377–382.
8- Claire E Hiller et al, Characteristics of people with recurrent ankle sprains: a systematic review with meta-analysis, Br J Sports Med 2011;45:660–672.
9- Eirik Kristianslund et al, Kinematics and kinetics of an accidental lateral ankle sprain, Journal of Biomechanics 44 (2011) 2576-2578.