Gestion de l’épaule post-réduction
Immobilisation
Une fois l’épaule réduite, une radiographie est vivement conseillée. Une étude portant sur 73 patients a révélé que 37,5% des fractures ne pouvaient pas être vus par la radio [20]. Traditionnellement, le bras était immobilisé dans une écharpe ou dans une attelle plaçant l’épaule en adduction, rotation médiale (Fig.3).
Des études récentes américaines et japonaises recommandent de placer l’épaule en rotation latérale (Fig.4) ce qui pourrait réduire le taux de récidive [21,22]. Des études cadavériques et IRM ont montré qu’une immobilisation en rotation latérale permettait une amélioration de la cicatrisation du bourrelet lésé [23-26] et une diminution de l’hémarthrose et des lésions de Bankart [27].
Une petite étude randomise a montré une absence de récidive chez les patients immobilisés en rotation latérale pour 30% de récidive avec une immobilisation en rotation médiale [21]. Toutefois, une étude récente plus large a constaté que l’immobilisation en rotation latérale n’avait pas réduit le taux de récidive après un premier épisode de luxation de l’épaule [28]. Une revue Cochrane n’a pas trouvé de preuves suffisantes pour faciliter le choix de l’immobilisation et a indiqué la nécessité de réaliser des études de meilleures qualités [29].
Suivi post-réduction
Toutes les luxations d’épaule devraient être suivis en ambulatoire 1 à 2 semaines après la réduction pour réaliser une évaluation clinique avec un autre rendez-vous à 3 mois post-réduction pour vérifier la stabilité de l’articulation.
Une IRM de l’épaule peut être réalisée pour évaluer l’étendue des lésions chez des jeunes patients actifs après un premier épisode de luxation.
Il existe des preuves faibles indiquant que le retour au sport est considéré comme sûr une fois que la mobilité articulaire et la force musculaire sont presque normales. Toutefois, il reste un risque accru de récidive lors de l’activité [22]. Une petite étude a révélé que la plupart des jeunes athlètes ont pu retourner à leur sport 10 jours après une rééducation intensive, même si un tiers des sportifs souffraient d’instabilité chronique de l’épaule [30].
Le risque de récidive suite à un premier épisode de luxation antérieure de l’épaule est plus élevé chez les jeunes patients avec un risque majoré dans les deux ans suivant le traitement conservateur [31,32].
Plusieurs études ont montré que les sportifs de moins de 20 ans avaient un intervalle de temps pour le risque de récidive plus court et une fréquence de récidive plus élevée [30,34].
D’autres facteurs augmentant le risque de récidive ont été trouvés dont la participation à des sports de contact et à certaines activités professionnelles [32,35,36].
Les résultats de la chirurgie arthroscopique de l’épaule se sont améliorés au fil des années permettant aujourd’hui une exploration arthroscopique précoce, surtout chez les jeunes patients actifs, une réparation des lésions et d’aider à prévenir des récidives.
Un récent sondage a révélé que 19% des chirurgiens orthopédiques britanniques recommandent une arthroscopie lors d’une primo-luxation [37]. Une revue Cochrane a identifié 4 études bien menées et a recommandé la chirurgie chez les jeunes et les hommes adultes actifs. Cette revue a révélé que ceux qui ont subi une intervention chirurgicale après un premier épisode de luxation avaient une articulation plus stable et plus fonctionnelle par rapport à ceux qui ont subis un traitement conservateur [38].
Il existe des preuves solides en faveur du diagnostic arthroscopique et de l’intervention chirurgicale en suivant la blessure [39-41]. Une étude de niveau 1 a montré que la récidive était de 3% à 2 ans chez les patients traités chirurgicalement et de 54% chez les patients ayant reçu un traitement conservateur.
Dans le suivi à 10 ans, le ressenti des patients était bon ou excellent pour 70% des patients traités chirurgicalement contre 75% d’insatisfaits dans le cas d’un traitement conservateur [41].
Immobilisation
Une fois l’épaule réduite, une radiographie est vivement conseillée. Une étude portant sur 73 patients a révélé que 37,5% des fractures ne pouvaient pas être vus par la radio [20]. Traditionnellement, le bras était immobilisé dans une écharpe ou dans une attelle plaçant l’épaule en adduction, rotation médiale (Fig.3).
Des études récentes américaines et japonaises recommandent de placer l’épaule en rotation latérale (Fig.4) ce qui pourrait réduire le taux de récidive [21,22]. Des études cadavériques et IRM ont montré qu’une immobilisation en rotation latérale permettait une amélioration de la cicatrisation du bourrelet lésé [23-26] et une diminution de l’hémarthrose et des lésions de Bankart [27].
Une petite étude randomise a montré une absence de récidive chez les patients immobilisés en rotation latérale pour 30% de récidive avec une immobilisation en rotation médiale [21]. Toutefois, une étude récente plus large a constaté que l’immobilisation en rotation latérale n’avait pas réduit le taux de récidive après un premier épisode de luxation de l’épaule [28]. Une revue Cochrane n’a pas trouvé de preuves suffisantes pour faciliter le choix de l’immobilisation et a indiqué la nécessité de réaliser des études de meilleures qualités [29].
Suivi post-réduction
Toutes les luxations d’épaule devraient être suivis en ambulatoire 1 à 2 semaines après la réduction pour réaliser une évaluation clinique avec un autre rendez-vous à 3 mois post-réduction pour vérifier la stabilité de l’articulation.
Une IRM de l’épaule peut être réalisée pour évaluer l’étendue des lésions chez des jeunes patients actifs après un premier épisode de luxation.
Il existe des preuves faibles indiquant que le retour au sport est considéré comme sûr une fois que la mobilité articulaire et la force musculaire sont presque normales. Toutefois, il reste un risque accru de récidive lors de l’activité [22]. Une petite étude a révélé que la plupart des jeunes athlètes ont pu retourner à leur sport 10 jours après une rééducation intensive, même si un tiers des sportifs souffraient d’instabilité chronique de l’épaule [30].
Le risque de récidive suite à un premier épisode de luxation antérieure de l’épaule est plus élevé chez les jeunes patients avec un risque majoré dans les deux ans suivant le traitement conservateur [31,32].
Plusieurs études ont montré que les sportifs de moins de 20 ans avaient un intervalle de temps pour le risque de récidive plus court et une fréquence de récidive plus élevée [30,34].
D’autres facteurs augmentant le risque de récidive ont été trouvés dont la participation à des sports de contact et à certaines activités professionnelles [32,35,36].
Les résultats de la chirurgie arthroscopique de l’épaule se sont améliorés au fil des années permettant aujourd’hui une exploration arthroscopique précoce, surtout chez les jeunes patients actifs, une réparation des lésions et d’aider à prévenir des récidives.
Un récent sondage a révélé que 19% des chirurgiens orthopédiques britanniques recommandent une arthroscopie lors d’une primo-luxation [37]. Une revue Cochrane a identifié 4 études bien menées et a recommandé la chirurgie chez les jeunes et les hommes adultes actifs. Cette revue a révélé que ceux qui ont subi une intervention chirurgicale après un premier épisode de luxation avaient une articulation plus stable et plus fonctionnelle par rapport à ceux qui ont subis un traitement conservateur [38].
Il existe des preuves solides en faveur du diagnostic arthroscopique et de l’intervention chirurgicale en suivant la blessure [39-41]. Une étude de niveau 1 a montré que la récidive était de 3% à 2 ans chez les patients traités chirurgicalement et de 54% chez les patients ayant reçu un traitement conservateur.
Dans le suivi à 10 ans, le ressenti des patients était bon ou excellent pour 70% des patients traités chirurgicalement contre 75% d’insatisfaits dans le cas d’un traitement conservateur [41].