Aspects radiologiques
Une radiographie antéro-postérieure, scapulaire (Y) et axillaire (Tab.2 et Fig.2) devront être effectuées pour confirmer le diagnostic et rechercher des fractures associées (Tab.3). Les clichés scapulaire et axillaire aideront à différencier une luxation antérieure d’une postérieure et aideront à visualiser la position de la tête humérale dans un espace tridimensionnel par rapport à la glène.
Une radiographie antéro-postérieure, scapulaire (Y) et axillaire (Tab.2 et Fig.2) devront être effectuées pour confirmer le diagnostic et rechercher des fractures associées (Tab.3). Les clichés scapulaire et axillaire aideront à différencier une luxation antérieure d’une postérieure et aideront à visualiser la position de la tête humérale dans un espace tridimensionnel par rapport à la glène.
Des radiographies pré-réduction sont recommandées pour tous les premiers épisodes de luxation, pour les patients de plus de 40 ans ou encore pour tous les traumatismes violents. Une étude rétrospective sur 5 ans a montré que les fractures étaient plus fréquemment retrouvées dans ces groupes et que des fractures associées étaient retrouvées dans près d’un quart des luxations [11].
Des radiographies post-réduction sont recommandées à la fois pour s’assurer de la réussite de la réduction et confirmer qu’aucune fracture n’a été causée par la manœuvre.
Un avis orthopédique est recommandé en cas de fracture-luxation, afin de s’assurer que la réduction ne conduit pas à des dommages supplémentaires (Tab.4).
Par exemple, tenter de réduire la luxation en cas de fracture de la tête humérale peut conduire à une éventuelle nécrose avasculaire de la tête humérale et ainsi augmenter le risque de dommages neuro-vasculaires. Une étude prospective avec évaluation électrophysilogique a montré que 45% des patients présentant une fracture associée avaient également des dommages nerveux [9].
Les atteintes associées les plus fréquentes sont les lésions de BANKART ET HILL-SACHS. Lors d’une luxation antérieure, la tête humérale part en avant de la glène ce qui peut causer des dommages de la partie antérieure de la capsule et du bourrelet glénoïdien (lésion de Bankart). La partie postérieure de la tête, lorsqu’elle sort de la glène, peut entrer en conflit avec le bord antérieur de la glène, conduisant à une fracture par impaction de la face postérieure de la tête humérale (lésion de Hill-Sachs).
La présence d’une lésion de Hill-Sachs est un indicateur d’un risque accru de récidive. Une IRM est nécessaire pour visualiser la lésion de Bankart et d’évaluer muscles et ligaments de l’articulation de l’épaule. Une atteinte du bourrelet glénoïdien et du ligament gléno-huméral inférieur (stabilisateur primaire de l’épaule bras tendu) ont été rapportées dans 90% à 97% des luxations antérieures de l’épaule [5,12].
Entre 14 et 65% des luxations antérieures de l’épaule sont associées à une atteinte de la coiffe des rotateurs avec une incidence plus importante pour les patients de plus de 40 ans et dans une moindre mesure dans la population féminine [13-16]. Il est donc impératif d’évaluer cliniquement la coiffe des rotateurs après luxation. Certains auteurs préconisent le dépistage échographique des patients de plus de 40 ans atteints d’une primo-luxation [15,17].
L’IRM de l’épaule est généralement recommandée chez les jeunes et en cas de luxation traumatique car elle fournit des images précises et détaillées de l’articulation, aidant le chirurgien à décider si une exploration ouverte ou une arthroscopie sera nécessaire pour prévenir d’une récidive.
Une tomodensitométrie est également utile pour évaluer l’étendue des dommages glénoïdiens [18,19].
Cependant, certains chirurgiens peuvent procéder directement à la chirurgie sans imagerie supplémentaire.
Un avis orthopédique est recommandé en cas de fracture-luxation, afin de s’assurer que la réduction ne conduit pas à des dommages supplémentaires (Tab.4).
Par exemple, tenter de réduire la luxation en cas de fracture de la tête humérale peut conduire à une éventuelle nécrose avasculaire de la tête humérale et ainsi augmenter le risque de dommages neuro-vasculaires. Une étude prospective avec évaluation électrophysilogique a montré que 45% des patients présentant une fracture associée avaient également des dommages nerveux [9].
Les atteintes associées les plus fréquentes sont les lésions de BANKART ET HILL-SACHS. Lors d’une luxation antérieure, la tête humérale part en avant de la glène ce qui peut causer des dommages de la partie antérieure de la capsule et du bourrelet glénoïdien (lésion de Bankart). La partie postérieure de la tête, lorsqu’elle sort de la glène, peut entrer en conflit avec le bord antérieur de la glène, conduisant à une fracture par impaction de la face postérieure de la tête humérale (lésion de Hill-Sachs).
La présence d’une lésion de Hill-Sachs est un indicateur d’un risque accru de récidive. Une IRM est nécessaire pour visualiser la lésion de Bankart et d’évaluer muscles et ligaments de l’articulation de l’épaule. Une atteinte du bourrelet glénoïdien et du ligament gléno-huméral inférieur (stabilisateur primaire de l’épaule bras tendu) ont été rapportées dans 90% à 97% des luxations antérieures de l’épaule [5,12].
Entre 14 et 65% des luxations antérieures de l’épaule sont associées à une atteinte de la coiffe des rotateurs avec une incidence plus importante pour les patients de plus de 40 ans et dans une moindre mesure dans la population féminine [13-16]. Il est donc impératif d’évaluer cliniquement la coiffe des rotateurs après luxation. Certains auteurs préconisent le dépistage échographique des patients de plus de 40 ans atteints d’une primo-luxation [15,17].
L’IRM de l’épaule est généralement recommandée chez les jeunes et en cas de luxation traumatique car elle fournit des images précises et détaillées de l’articulation, aidant le chirurgien à décider si une exploration ouverte ou une arthroscopie sera nécessaire pour prévenir d’une récidive.
Une tomodensitométrie est également utile pour évaluer l’étendue des dommages glénoïdiens [18,19].
Cependant, certains chirurgiens peuvent procéder directement à la chirurgie sans imagerie supplémentaire.