LUCIENNE

21/03/2006

Mots à insérer :

VOLCAN, velours, vertige, ouragan, orage, lumière, lien, cuir, caprice, antenne, art, nuit, nirvana, silence, sensible.
Jokers : peau, douce, an.




Volcan,

Le mot volcan évoque pour moi un merveilleux séjour à La Réunion il y a 2 ans avec des amis. Lorsque nous sommes arrivés le volcan venait de terminer son éruption. Nous avons marché sur la lave encore chaude et fumante. Le spectacle donnait le vertige en constatant la largeur et l’ épaisseur de la coulée sans parler de la distance entre le haut du cratère et la mer.
Plus de 2000 mètres de dénivelé. La lumière du jour faiblissait et malgré les nombreuses personnes présentes sur le site le silence régnait.
Quelle île étonnante !
Nous avons subi les caprices du temps, de la pluie d’ orage durant trois heures, nous étions trempés, les vêtements nous collaient à la peau et en suivant, le soleil nous chauffait fort.
Dans la voiture, à l’antenne la radio nous annonçait l’approche d’un ouragan peut être pour cette nuit, ça faisait beaucoup pour une même journée ! Décidément, sans aucun lien logique pour nous, nous subissions, mais sans mal car les températures restaient douces et agréables.
Nous étions prévenus que l’habillement devait être adapté à notre emploi du temps. Eh oui, nous changions de type de randonnées, en altitude un jour, le lendemain nous marchions dans l’eau douce des lagons, sur la plage, sans oublier les visites pittoresques de la Maison de la vanille, la sucrerie et rhumerie de Saint André. Les lieux de cultes font aussi partie des curiosités à ne pas occulter : temples bouddhistes et indous d’ un art très raffiné en peintures, sculptures, ouverts à tous en entrée libre, églises intérieurement très colorées et très fleuries avec une présence permanente de fidèles.
Notre sensibilité à tous ces beaux paysages, toutes ces belles fleurs, ce panachage de couleurs a été très sollicitée durant les trois semaines de ce séjour. L’accueil des réunionnais est idyllique, une politesse et une gentillesse de tous les instants.
Ceci se passait au mois de novembre et le retour à été assez difficile. Il fallut penser à garder des vêtements chauds pour l’ atterrissage, remettre les chaussures de cuir, pantalons de velours et manteaux alors que nous avions 25 degrés à l’ embarquement !
Après treize heures de vol, moins 6 degrés sur Toulouse nous annonce le commandant de bord... un courant d’air à traversé tous les passagers.
Heureusement nous avions emmagasiné la chaleur sur notre peau et dans la tête !


Lucienne le 20 mars 2006.







Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 21/03/2006 à 17:05