PASCALE *****

Oser, rose, éros. Que faut-il pour partir de l'un et atteindre son but ?

Oser : Se permettre de. Tenter avec audace.
Eros : Dieu grec de l'amour, fils de Mars et de Vénus, médiateur entre les appétits charnels et leur sublimation intellectuelle. L'érotisme est donc initiatique, étendant les limites de la volupté bien au-delà de la souffrance des organes qui l'accouchent.
Sublimer, c'est transférer la véhémence de ses pulsions, égoïstement, sur des objets plus "rentables" que des histoires d'amour : aucun lien de parenté donc, avec une quelconque "idéalisation" platonique et frustrée.

Rose : La rose, fleur aux multiples facettes et aux significations si contrastées, a été célébrée au cours des âges pour mille raisons différentes. L’Antiquité en a fait la fleur des dieux, le Christianisme la fleur de Dieu. Le Moyen-âge commença à la désacraliser et la Renaissance en fit un vulgaire objet d’étude botanique et médicinale… Au XIXème siècle, la rose est une fleur ornementale essentielle, ses vertus médicinales sont presque oubliées, son symbolisme religieux également et c’est une Rose nouvelle qui va passionner botanistes et horticulteurs.
Roses roses suggérant la joie, la grâce, et le roman poétique.

Laissez-vous simplement aller...


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Attendre. Attendre pendant des heures. Le coup de fil d'un ami. Le tic tac de la pendule. L'affection d'un proche. Le passage du facteur. Ou...

Oser. Oser croire que tout est encore possible. Oser croire que la tendresse des vieux jours vaut bien l'Amour Passion des jeunes années. Oser. Oser sublimer des âmes si longtemps au service de corps aujourd'hui moins vaillants. Et comme une rose éclose au petit matin, regarder le jour nouveau comme l'on regarde un paysage grandiose. S'emparer de ce cadeau du ciel. Le faire sien. Le vivre pleinement, sans rature ni surcharge, sans plaindre le passé ou redouter le futur. Il sera toujours temps. Oser. Oser croire. Oser croire que tout est encore possible. Devant soi. Et ça l'est... Audacieusement, organiser quelque plan sur la comète, bâtir un ou deux châteaux en Espagne, s'y réfugier avec l'ami-âme de son choix. En ouvrir les portes à d'autres. Pétale par pétale, dépouiller l'esprit de ce qui le navre. Clichés en poche, lui laisser entrevoir un monde meilleur qu'hier, moins bien que demain...
Et puis, de temps en temps, s'évader. En silence. Au milieu d'un livre dont le papier jauni distille un étrange parfum d'autrefois. Se secouer. Tendre l'oreille. Une oreille tendre. Entendre l'autre. Le comprendre. Lui pardonner. Le soutenir.

Apprivoiser ses peurs. De celles qui rendent plus timoré, moins audacieux.

Et puis, même si, oser. Oser satisfaire corps et âme, sans détours, mais avec grâce. Avec joie. Comme une évidence à la fois charnelle et cérébrale, le puzzle se range de lui-même et toutes les pièces prennent sens. Un sens nouveau. Une autre ère commence...
Le nez plongé dans le coeur de la fleur, enivré et ravi, oublier... Oublier le temps. Celui qui passe. Celui qui exige. Celui qui traîne. Celui qui manque.
Simplement VIVRE et AIMER VIVRE. Conjugué au présent.

L'instant d'après, il sera déjà trop tard...


Pascale, jeu atelier du 17 mars 2008.




Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 17/03/2008 à 17:41